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VOL. XX � No. 11
Sudlbury, Ont., le 13 sept., 1962
le num�ro: 10 cents
Les �lections du local 598
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TORONTO� Le juge N. C. Fraser, de la Cour supr�me d'On-tiario, a remis � plus tord la tenue des �lections du conseil ex�cutif du Syndicat des mineurs, bocardeurs et fondeurs, organisme ind�pendant, moins de 24 heures avant que l'�lection en question ait eu lieu.
Le juge a ordonn� que cette �lection ne se fasse pas avant le 8 octobre prochain et que la Commission des relations ouvri�res d�termine elle-m�me la nouvelle date.
Le juge a dit que le groupe du candidat Gillis, se pr�sentant � chacun des 17 postes du comit� ex�cutif, n'a pas eu le temps
n�cessaire �:
1�R�pondre aux all�gations que ce groupe s'�tait appropri� de fonds alors qu'il �tait au pouvoir. 2
2�'Faire conna�tre son programme dans le bulletin officiel du local.
Au cours d'une session pr�c�dente, le juge Fraser avait donne ordre que les deux factions en cause puassent exposer leur programme aux membres avant les �lections.
WMard Estey, l'avocat du groupe Wallon, a dit "qu'on avait dit hautement, au cours de r�unions, que le groupe Gillis avait fait des d�penses exorbi-
"Ich Bin Misquoted!"
tantes. H a ajout� qu'on avait pr�tendu qu'il manquait une somme de $170,000 des fonds du Syndicat.
Les deux groupes ont aussi dit que le conseil ex�cutif de Taylor s'�tait servi de feuilles publicitaires du Syndicat pour attaquer Gillis et son groupe et leur avait ni� le droit de r�plique . . - ."et qu'un certain nombre d'officiers avaient �t� d�mis de leur fonction pour "raisons politiques".
Me John NeMigah, avocat repr�sentant le conseil ex�cutif du pr�sident Taylor, a dit qu'on n'avait pas donn� de raison suffisante pour maintenir 17,000 membres "dans un �tat de confusion' pour plusieurs autres mois.
"Cette campagne est en marche depuis trois ans�non seule-
ment depuis quelques mois�et on a donn� suffisamment de temps � chacun des deux groupes pour pr�senter leur cas".
M. Nelfigan a insist� qu'on avait d�pens� suffisamment d'argent pour organiser cette �lection et que "la machine �lectorale est d�j� en branle".
"H est trop tard pour remettre ce proc�d� � sa forme originaile. Si nous faisons cela, il y aura de s�rieuses pertes d'argent et baisse de moral dans les rangs du Syndicat".
M. Nelligan a ni� qu'il y eut all�gations de m�sappropriation d� fonds sous le r�gime de Gillis. 1H a dit que le rapport d'un v�rificateur avait indiqu� qu'il y avait eu d�ficit de $100,000 et que des membres avaient voulu en conna�tre la cause.
SUDBURY � J. Powell, g�rant local du Bureau de placement pour la r�gion nous communique qu'� la fin du mois d'ao�t, les personne� cherchant du travail � Sudbury et dans la r�gion �taient au nombre de 2,242 soit une augmentation de 252 sur je mois pr�c�dent alors qu'on comptait 1,990. Le nombre des ch�meurs � la fin du mois d'ao�t comprenait 1,506 hommes et 736 femmes. Au 31 ao�t 1961 le nombre des ch�meurs �tait de 2,823 (1,749 hommes et 1,074 femmes). Ces chiffres montrent une diminution pour le m�me mois � un an d'intervalle, soit 581.
Le nombre de ceux t r�clamant des prestations d'assurance-ch�mage par contre a diminu� de 18 sur le nombre des r�clamants au 31 juillet cette ann�e et de 316 sur ao�t 1961. "
(Suite � la page 8)