le 13 septembre, 1962
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S'il faut en juger par les nou velles des journaux depuis quel ques ann�es, nous ne sommes pas � tellement soucieux de la vie de nos jeunes enfants, enfin nous n'en 'sommes pas soucieux au point de tout faire en notre possible pour les garder sains et saufs au sein de la famile. Presque chaque semaine, on nous annonce la mort de jeunes enfants qui ont p�ri au cours d'un incendie, se sont fait frapp�s par un auto ou se sont noy�s tout pr�s de leur foyer.
Il n'est pas facile de faire comprendre � un tout petit d'un an et demi ou m�me de cin� ans que les autos dans l'a rue peuvent le blesser ou 3e tuer. H m'est pas facile pour .Maman ou Grand-maman ou pour toute autre gardienne de surveiller pendant des heures enti�res e; sans arr�t un petit de deux ans ni de se rendre compte que le chantier de construction de l'au tre c�t� de la rue ou l'�tang dans le parc pr�sentent un dan ger mortel pour l'enfant tout en l'attirant irr�sistiblement. Les enfants savent ce qu'ils veulent; ils s'aper�oivent tr�s vite aussi si on les'Surveille ou non. En un <�n d'oeil, l'enfant dispara�t et se pr�cipite au milieu du dan ger.
Les enfants, m�me ceux de cinq ans, sont infiniment plus observateurs qu'on ne. le croit. Sagement assis � c�t� de son papa dans la voiture familiale, le petit apprend vite ce qu'il faut faire pour faire d�marrer l'auto. S�r de son incapacit�, vous le laissez pour deux minu tes dans l'auto, mais l'instant d'apr�s, de petits doigts ont pouss� ceci, tir� cela: le moteur ronronne et la voiture est en grand danger de d�marrer avec le seul: minuscule chauffeur au volant. De tels incidents ne sont pas rares. Les enfants ont un app�tit
(Extraite de "La Sant� au Canada")
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vorace et ils ne sont pas difficiles. Is go�tent (� tout: produits de nettoyage, d�sinfectants, cosm�tiques sous forme liquide, m�dicaments et surtout les comprim�s qui ressemblent � des bonbons. Des m�dicaments absolument inoffensifs pour des adultes peuvent avoir un effet mortel sur un enfant. 1 faut toujours fermer � cl� les armoires o� se trouvent des m�dicaments ou autres substances qui peuvent pr�senter un danger quelconque pour l'enfant.
Un enfant de quatre ans peut d�couvrir le fusil et les cartou-
ches de son p�re. H peut parfaitement se souvenir d'avoir vu celui-ci charger son fusil en glissant un petit objet luisant � l'endroit voulu. Il a peut-�tre vu � la t�l�vision le h�ros poui�has-ser de bandit en se servant d'un fusil comme celui-l�. Il n'en faut pias plus pour que la vie de plusieurs personnes soit en danger mortel. H faut toujours garder un fusil ou une carabine sous d�, de pr�f�rence en deux pi�ces. H faut aussi garder les cartouches sous cl�, pr�f �rablement dans un endroit loin du fusil ou de la carabine.
Vient d� para�tre
LTExp�rience po�tique de Marie No�l
L'exp�rience po�tique de � se b�tir un monde d'o� Mariel No�l est faite d'al- elle ne s'�chappera plus. A ternances. L'enfance, Tat- l'avance elle pressent que tente vaine de l'amour, l'in- rien d'heureux ne peut lui s�curit� d'une �me qui ne arriver. Repli�e sur elle-trouve pas Dieu, la solitu- m�me, apeur�e par le coude, puis l'acceptation de rant de vie qui circule en cette solitude, le d�passe- elle et autour d'elle, "Marie ment, dans la joie de se No�l ne.cesse de souffrir, donner aux malheureux, �Tu n'es pas d'ici, cher-l'�blouissement mystique che ailleurs ta place>. d'une �me qui se remet. Peu � peu d�tach�e <FeI-entre les mains du P�re: le-m�me, de sa solitude, de autant de th�mes qui for- sa propre douleur, le po�te ment l'inspiration du po�te, se tourne petit � petit vers l'un des plus grands de no- la vie qu'elle pressent, �plus tre �poque. haute que la vie pr�sente�
Marie No�l n'habite pas nous dit Soeur Marie Thar-avec nous. Elle a travers� sicius, et Dieu enfin p�n�tre l'existence, enferm�e dans son �me, l'apaise, lui donne un monde � part que sa la confiance d'aborder aux po�sie, merveilleusement, rives �de ce pays d'ailleurs� nous communique parfois, qu'elle entrevoit et esp�re. Elle a v�cu toute tourn�e > L'�tude de Soeur Marie-vers �les seuls fant�mes de Tharsicius, c.s.c. int�resse-son �me�, fix�e dans Tim- ra plusieurs cat�gories de mobilisme d'un pass� qui lecteurs. Tout d'abord ceux lui procurait ce que le pr�- qui aiment Marie No�l et sent et l'avenir ne pouvaient cherchent � mieux com-lui offrir, prendre son oeuvre. Puis
L'�tude de la R. Soeur aussi les �l�ves de nos cou-Marie Tharsicius, c.s.c. que vents et de nos coll�ges. Fides publie, nous �claire, L'expos� de Soeur Marie-ainsi, plusieurs inconnus de Tharsicius les incitera � lire Marie No�l. Elle nous r�v�- ce grand �crivain dont l'ins-le les beaut�s de cette �me piration touche parfois aux en exil qui jamais ne se sommets de la po�sie, trouve bien nulle part. Quia . /. '."...[ pu croire en la joie de Ma- L'exp�rience po�tique de rie No�l ? D�s la plus ten- Marie No�l, par Soeur Madr� enfance il y a en elle rie-Tharsicius, c.s.c. 158 un sentiment d'impuissance, pages, $2.50. Aux �ditions une inqui�tude constante Fides, 25 est, rue Saint-qui l'oblige, pour survivre, Jacques, Montr�al 1.
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