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Sudbury, Ontario
Imprimerie et bosselage 122 Eim e. Sudbury OS. 3-0700
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
Les Premiers Ministres du Commonwealth et rindustrialisation
par Derek Payton-Smith
A mon sens, c'est m�conna�tre la r�alit� des faits. C'est traiter la richesse comme si elle �tait
le 11 octobre 1962
o�lrairie cjCo,
trame o/Loi�u* Fournitures et Um8 de classe
122 Elme. Sudbury OS. 3-0700
Une conf�rence m�morable au sommet vient de se tenir � Londres; m�morable, non seulement parce que ce fut le conclave le plus consid�rable qui ait jamais eu lieu d'un groups d'Etats souverains unis d'une fa�on^�nique, mais aussi � cause de l'occasion qu'eie offrait d'une utile confrontation des points de vue sur des aspects du commerce international qui ont caus� du malaise dans les pays en voie de d�veloppement, aussi bien � l'int�rieur qu'� l'ext�rieur du Commonwealth. L'intimit� fraternelle d'une r�union des premiers ministres du Common-wealrtJh fournit la meilleure organisation possible pour l'examen fructueux de questions de ce genre.
On a convenue en g�n�ral, � la Conf�rence de Londres, > que, pour que les pays en voie de d�veloppement r�alisent la croissance �conomique soutenue qu'ils d�sirent si ardemment, il leur faut recevoir, non seulement un important capital de mise en valeur venu de l'ext�rieur, mais aussi la possibilit� d'accumuler un volume important et croissant de gains d'exportation. Comment y arriveromVils? A mon sens, le Pr�sident Ayub Khan du Pakistan a fourni une partie importante de la r�ponse, la parl� de la n�cessit� de ce qu'il� a appel� la "sp�cialisation", entendant par l� que les pays pleinement industrialis�s doivent abandonner la t�che de satisfairejt la demande mon-diaU�r-T�e pjro^HaNr�B "shnpaies,* te^ que l�s t�xM�s, aux paysqui en sont encore aux premi�res �tapes de l'industrialisation, pour s'appliquer eux-m�mes � la fourniture d'articles ouvr�s d'un genre plus compliqu�. Ainsi que l'a fait remarquer le premier ministre d'Angleterre, ce genre de transformation ne peut �tre port� au del� d'un certain point que par les �conomies dot�es d'une tr�s large base industrielle. La Communaut� �conomique europ�enne, surtout si l'Angle terre s'y joint, formera une telle �conomie. H semble donc que l'int�gration �conomique de l'Europe pr�sente justement le genre d'�v�nement le mieux calcul� pour donner au commerce mon dial le mode auquel songeait le Pr�sident du Pakistan. Un autre stimulant � cet �gard pourrait surgir de projets tendant � abattre les obstacles aux �changes entre l'Europe occidentale et les Ebats-Unis � F�gard d'un vaste �ventail articles ouvr�s assez compliqu�s ainsi que le pr�voient le r�sultat des d�lib�rations r�centes de GATT et la loi des Etats-Unis sur l'expansion du commerce. D'autre part, ces mesures auraient pour effet de favoriser les placements, des deux c�t�s de l'Atlantique, dans les industriies occup�es � la fabrication de ces marchandises.
Cependant, il se pose � cet �gard un probl�me d'ordre po��-tique, que M.1 Nehru a abord� � la Conf�rence. Tous ces programmes d'action auraient pour r�sultat imm�diat, esp�ret-on, de rendre l'Europe plus riche et plus puissante dans le domaine �conomique.
Cette perspective lait na�tre du ressentiment dans les pays pauvres o� l'on a tendance � croire que les pays plus riches, augmentent leur richesse, de quelque fa�on, aux d�pens de leurs partenaires commerciaux moins �volu�s.
un g�teau d'une certaine dimension dont chaque pays devrait d�couper une tranche �quitable. En r�alit�, la richesse engendre la richesse. Ce n'est que la pous-'s�e expansive des �conomies le plus �volu�es qui peut attirer le reste du monde vers une plus grande prosp�rit�. Ce ne sont que le nouveau capital qu'elles engendrent, les d�bouch�s accrus qu'elles offrent qui peuvent favoriser l'expansion �conomique des pays moins �volu�s. On n'a qu'� songer � ce qui arriverait si les �conomies de l'Europe occidentale et des Etats-Unis, ; sombrant dans le marasme, voyaient leur prosp�rit� d�cliner. H en r�sulterait une * d�pression mondiale du commerce semblable � celle qui a caus� tant de ravages parmi les pays de production primaire il y a une trentaine d'ann�es.
Les pays en voie de d�veloppement peuVent r�torquer: "Personne ne d�sire voir l'Europe pauvre, mais ne pourrait-ele pas ralentir son progr�s pour nous faire progresser davantage?"
C'est pr�cis�ment pour atteindre cette fin que les pays industrialis�s ont �tabli l'Organisation pour la collabora-tion et le d�veloppement �conomiques, dont la fa�on de proc�der, qui pr�voit la confrontation r�guli�re des programmes d'aide, devrait ac< cro�tre le mouvement du capital vers les pays en voie de d�veloppement.
' 'Malgr� tout, me sem)ble4-il, nous devons accepter ce fait que, pour l'heure, ; l'�cart doit continuer � s'�largir entre les normes des nations riches et des nations pauvres. C'est en partie le r�sultat de la pression de la population, probl�me que chaque pays doit r�soudre � sa fia �on. C'est aussi, en partie, � mon sens, que l'expansion �conomique ne se produit pas � un rythme uniforme.
Effle d�bute lentement, puis acquiert avec le temps de la rapidit� et de l'�lan. Puis, au defl� d'Un certain point, ce rythme semble die nouveau se relan-tir. Cependant, � cause de l'ampleur des �conomies, raccumu-latJon annuelle de richesse .dajis les pays �volu�s � ce point reste plus consid�rable que dans les �conomies moins �lev�es.
On a l� la raison qui fait que les �conomies maintenant indus-tralis�es progressent plus rapi-dlement que celles qui en sont encore aux premi�res �tapes de l'expansion. Avec le temps, ces derni�res prendront un rythme acc�l�r� et, en fin de compte, commenceront � r�tr�cir r�cart. Dans l'intervalle, �tes peuvent se consoler � la pens�e que l'�volution se produit maintenant avec beaucoup plus de rapidit� qu'autrefois. Premier pays � s'industrialiser, l'Angleterre a mis pr�s d'un si�cle � parcourir les premi�res �tapes de r�volution; le Japon, dernier venu � la maturit� industrielle, a r�alis� la transition beaucoup plus rapidement
J'ai mentionn� la sp�cialisation parmi' les solutions du probl�me qui consiste � aider les pays en voie de d�veloppement ^maintenir un niveau �lev� de gains �trangers. 1 en est une autre, et c'est le maintien de prix �quitables et stables pour les denr�es de base. Qu'on ne (Suite � la page 9)
Situation scolaire r�voltante dans le Sud-Ontario!
L'Associa t ion canadienne-fran�aise dTiMucation en assembl�e pl�ni�re avec les soci�t�s provinciales qui lui sont affil�es, � savoir: La F�d�ration des Femmes Canadiennes-fran�aises; l'Union des cultivateurs franco-on-tariens; l'Union catholique des fermi�res d'Ontario; la F�d�ration des Soci�t�s St-Jean-Baptiste de l'Ontario;; l'Assoc. de l'Enseignement fran�ais de l'Ontario; l'Assoc. des Commission des �coles bilingues d'Ontario; l'Assoc. de la jeunesse franco-ontarienne; la F�d�ration des Associations de Parents et d'Instituteurs de langue fran�aise d'Ontario; la F�d�ration des Clubs franco-on-tariens; la F�d�ration des Cais-
ses populaires (cf.) d'Ontario,
a discut�'la situation scandaleuse qui existe dans plusieurs endroits o� la commission scolaire catholique refuse renseignement du fran�ais aux �l�ves de langue fran�aise.
L'Association d'Education ne peut tol�rer davantage un traitement aussi inique. Devant cette situation, l'Association d'Education d�cide d'alerter la population canadienne-fran�aise.
Les incidents r�cents de Toronto ne sont qu'un exemple de l'injustice criante de certains commissaires d'�coles s�par�es vis-�^vis leurs contribuables de langue fran�aise.
Les responsables imm�diats
de cette mesure inique et injustifi�e � Toronto ne sont pas les autorit�s gouvernementales mais bien la "Toronto Metropolitan Separate Sehool Board". Les �l�ves impliqu�s et leurs parents ont d� avoir recours au piquetage pour affirmer leur droit. Ceci semble nous reporter � l'�poque 'honteuse du R�glement XV�I, � l'�poque o� nous devions recourir aux �pingles � chapeau pour affirmer nos droits. Que ceci se passe en 1962, dans la Ville-Reine, est tout simplement inconcevable.
Nous n'accepterons pas ce refus. L'Association d'Education d'Ontario avec ses onze soci�t�s (Suite � la page 2)
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