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L'Ami du Peuple, Sudbury, Ont
LA RUBRIQUE INTERNATIONALE
crise
� par W. N. Ew�r �
L'action agressive sans pr�-.que des pr�cautions tout � fait
c�dent des Am�ricains a m'en� le monde au-bord de la guerre thermoJiud�adre, dont les qualit�s d'homme d'Etat d� M. Khrusnchev l'ont sauv�.
Telle a �t� la remarquable description de la crise cubaine qu'a fournie � rAssembl�e des Nations Unies. M. Manshi-kov, de la d�l�gation sovi�tique, le lendemain du jour o� le monde apprenait, avec soulagement, que les projectiles nucl�aires sovi�tiques �taient retir�s de Cuba pour �tre renvoy�s en Union sovi�tique. On a pris depuis longtemps l'habitude des curieuses versions communistes de faiits historiques connus. Mais c�le-la doit se ranger parmi1 les pllus curieuses,
Que�ls. sont donc les faits, en roccurence? ~
n est hors de tout doute que cette crise avait �t� provoqu�e par l'�dification soudaine, rapide et secr�te � Cuba d'une force . de frappe sovi�tique de projectiles t�l�guid�s � port�e moyen--ne et interm�diaire, capables de porter les bombes � hydrog�ne sur la plus grande partie du territoire des Etats-Unis. Aucun effort d'imagination ne saurait permettre de classer ces projectiles auitremeni que parmi les armes offensives, pas pflius que les bombardiers Hy�hiin � long rayon d'action qu'on a aussi rep�r�s � Cuba.
C'est ce geste soudain et provocateur fles Soviets qui a donn� naissance � 'la crise. On avait la preuve depuis quelque temps que l'Union sovi�tique fournissait des quantit�s consid�rables d'armes � Cuba. Mais elles �taient de types g�n�ralement consid�r�s comme d�fensifs. Et le 4 ; septembre,, le Pr�sident Kennedy indiquait que le gouvernement des Etats-Unis ne s'en inqui�tait pas beaucoup.
En m�me temps, il pr�venait que, si l'Union sovi�tique exp�diait d�s armes offensives � Cuba, il se produirait une situation grave.
Lorsque Washington a annonc� que des projectiles sovi�tiques se trouvaient � Cuba et en a fourni la preuve, le gouvernement sovi�tique a d�clar� qu'il s'agissait d'armes d�fensives, confi�es � la garde de troupes sovi�tiques et destin�es � faire partie des d�fenses de Cuiba contre une invasion am�ricaine hypoth�tique.
insuffisantes ces travaux.
pour dissimuler H para�t toujours
qu'on voulait faire d�couvrir les projectiles, avec lia certitude que cette d�couverte ferait na�tre la crise d�sir�e.
Quelle pouvait �tre ce but politique, on ne saunait- que se livrer aux sp�culations � ce sujet. .'" '
Une possibilit� �vidente, c'est que les projectiles devaient servir � un marchandage, que le gouvernement sovi�tique offrirait de les retirer � un certain prix, en retour de certaines concessions d� la part des Etats-Unis et de leurs aii�s dams quelque autre secteur. De fait � un certain moment, M. Khrushchev semiMiait le laisser entendre, c'est-�-dire que* son prix serait le retrait des bases de projectiles de l'OTAN en Turquie.
Cette id�e rencontrait une certaine faveur dans des milieux occidentaux. Mais, avec raison, M. Kennedy l'a rejet�e, ainsi que
TORONTO � L'>hon. ^.-Wilfri Spooner, ancien maire de Tim qui vient d'�tre nomm
Cette affirmation ne r�siste gu�re � l'examen. Si les Am�ricains avaient projet� d'envahir Cuiba, ces eonpOlacements de proj'edtles t�l�guid�s, situ�s en des positions connues � quelques milles de la mer soumise � la ma�trise am�ricaine, ils auraient �t� les premiers obj'ectifs d'une 'attaque par suirprise. On aurait pu l'es d�truire, et on les aurait effectivement d�truits, avait qu'ls puissent lancer un seul projectile.
Du fait, ils n'avaient aucune valeur d�fensive. Leur seule utilit�. concevabdte aurait �t� de servir � piorter un premier coup dans une attaque - surprise soudaine contre l�s iBtats-Unis de la pairt de l'Union sovi�tique. Ainsi donc, � �moins de supposer une telle intention diabolique, �quivalent � un suicide, rie la part du gouvernement sovi�tique, ces installations ne pouvaient servir � aucune fin militaire. (Elles devaient avoir un but politique, c'est-�-dire la cr�ation, de propos d�lib�r�, d'une crise avec l'espoir d'en tirer un avantage politique�
Cette interpr�tation se confirme doi fiait qu'on n'avait pris
possibilit� d'un tel miareh�. Tout d'abord, l'acceptation d'un tel march� aurait eu des cons�quences � longue port�e et vraiment d�sastreuses. Une fois accept� que le gouvernement sovi�tique n'a qu'� cr�er une crise quelconque pour �tre s�r de se faire acheter c'est-�-dire de (recevoir un certain prix pour y mettre fin, l'aventure se serait s�rement r�p�t�e. On en a de nombreux pr�c�dents historiques. M. Macmillan a rappel� le plus, c�l�bre de (notre �poque quant il a d�clar� qu'on aurait eu l� un super-Munich.
D'autre [part, il n'existe pas de parall�le valide entre le cas des nouvelles bases sovi�tiques install�es \M Cuba fet les bases de l'OTAN �tablies depuis longtemps en Turquie. Les baises de Turquie n'ont pas �t� am�nag�es soudainement et secr�tement par les Am�ricains. Ce ne sont pas des bases am�ricaines. Ce sont des bases de l'OTAN, �tablies ouvertement par suite d'une d�cision du Conseil de l'OTAN. Edes font partie Idie la structure ^d�fensive de l'OTAN en Europe.
Et cette stirudtinre, tout comme l'OTAN m�me, est purement, d�fensive. II sied � la propagande sovi�tique de pr�tendre que l'OTAN forme une organisation agressive cr��e par les Etats-Unis en guise- de pr�para-tif � une attaque contre ITTnion sovi�tique. C'est un autre travestissement d*un fait historique. Quiconque prend, la peine de revoir l'ihistoiire de sa- fondation ne saunait douter qu'elle a pris naissance � cause de la main-mise que llUniton sovi�tique s'est assur�e apr�s Ha guerre sur l'Europe orientale et des dangers manifestes que cette dlo-mination! entra�nait pour le reste dai continent. Si1 les Etats-Unis avaient eu l'intention d'attaquer l'Union sovi�tique, ilis n'auraient pas eu besoin d'�difier l'OTAN. Us auraient pu le faire avec des effets d�vastateurs et sans risque pour .eux-m�mes. Car ite formaient alors la seule puissance poss�dant des armes nucl�aires.
Si donc M, Khiushichev se proposait d'obtenir un certain prix pour mettre fin � lia crise cubaine, son pQan a �chou�. Si; comme c'est �gatement possible, il esp�rait entra�ner tes Am�ricains dans qudque action que condamneraient leurs all�s, et de l'a sorte diviser l'alliance, ce plan aussi' a �dhou�. Le r�sultait de l'affaire lui a d�montr�, non seulement la r�solution et 'lia fermet� du Pr�sident des Btats-(Suite � la page 7)
ministre provincial des Affaires municipales apr�s avoir dirig� avec succ�s les minist�res des Mines et, pdus r�temment, des Terres et For�ts, re�oit les nom mages et meMeuns voeux de tous les sportsmen et les ap�tres de la conservation de nos ri chesses naturelil�s. 1s se consolent de son d�part � la pens�e que le gouvernement de la province a confi� la direction des Terres et For�ts � un v�t�ran de lia vie publique de l� comp�tence et du savoir-faire de l'ancien procureur g�n�i'a'l Kelso Robeits.
Le minist�re des Terres et Forefis d'Ontario, dont le sous-ministre demeure Monsieur F. A. MacDoug�l, nous apprend que les trois importante �v�ne-irientsde novembre sont la Foire royale d'Hiver du 9 au 17 novembre � Toronto, la Conf�rence sur Fadiministzation d�s ressources hydrauliques qui si�gera les 20 et 21 novembre dans la Ville-Reine et le Congr�s des sp�cialistes en tourisme du Nord de l'Ontario du 26 au 29 novembre
� Fort Wffiiam.
//
La chasse retient �videmment l'int�r�t de tous. Les autorit�s soulignent toujours l'imipoitance des bonnes relations entre les chasseurs -et les oulLtivtateurs, � la, veUe; de, INauvexture^ de,>la saison de la chasse au chevreuil dans le sud de la province.
le 15 novembre 1982
COMMUNIE
�* ..-?�'�
indis�rables
pairfois dangereuses. Quelques-
oublient qu�lqu'efois leurs
Mon. KELSO KOBERTS Ministre
. Toutt en recommandant l'ob servance du savoir-vivre et de lia prudence, on permettra la chasse au chevreuil pend�anit six jours dans tout le comt� d'e Bruoe � comipter du 5 novemibre, terres de la couronne canton de Mat�hedash
sur les dans :Je
(Comt� de Simcoe) les 5, 6 et 7 novembre; pour les chasseur.? domicili�s en Ooteriio seulement, les 5, 6 -et 7 novembre dans les comt�s de Brant, Durham^ Gray, Htaldimand, Huron, Kent; Lamp-ton, Norfolk, Northumibertand, Oxford. Waterloo, W e 1 1 a n d Wenitworth et au sud de Ha rout� No 2 danis les comt�s de Hast-ngs et Frontenac. On interdit partout les chiens de chasse.
La> chasse � l'Orignal1 demeure en vogue. La statistiqu'e r�v�le qu'elle est suirtout popuPlaire en 'in de semaine. En 1961, les dha'siseurs de la province ont- a-
ttu. 549 orUgnaux. Leur nombre qui �tait de 3,046 d'�D�ssait de 646 le total de 1960. Les 89 non-r�sidents ont tu� 26 orignaux l%n dernier. \
Selon l'organe du minist�re Fish and WMife Review", le probl�me des bonnes relations intre chasseurs et cultivateurs
>e pose surtout dans la r�gion u sud et � l'ouest du lac Sim-
coe. "Cette r�gion ne repr�sente [ue 5% de toute la superficie le- la province, note la Review,
mais on y trouve plus de 75%
de. la pO�wilatkMi. d'Oogi^iciQ. ,,L�.
concentration des cnaeseuifs et eur concurrence contribuent �
uns
bannes mani�res et liesprit sportif ; Aussi
voient-ilsi obliges, dans quelques cas� "d'interdire^L'acc�s de leurs terres aux ohasseurs. H suffit d'un seuil in'dividti irresponsa'ble ou d'un vandale dans un canton pour motiver l'adoption d'un r�glement msunicipiail intterdisant la chasse. On punit les oh�s^�urs en g�n�ral pour la b�tise d'un ou deux ma�ppis. Aussi les or-ganisatipnls et dubs de sportsmen devrai'enWls prendre eux-m�mes des mesures en vue de prot�ger le privdi�ge de chasser sur des terres priv�es." ^
Terminons sur une note plus gaie. Dans la r�gion de Gogaina, un chasseur � d�but� de fa�on >eu banaile: d^iui seul coup, il a ibatbu deux orignaux! A l'aff�t, il avait vis� juste en Voyant une grosse f�meillle'sortir d'un mar�cage. � fuit �tonn� de trouver son rejeton mort dans ses traces! La baie avait travers� le ou de lia m�re/avant d'atteindre la veau en plein front!-
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t ou jour s et
rf , *t.4* ."Vwl ', J.J-.
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