JEUDI, 27 AOUT 1942
L'AMI DU PEUPLE
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LA VIE ASKICCLE
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SITUATION DU BACON CANADIEN SUR LE MARCHE ANGLAIS
Une des contributions impor-1 bacon d
tantes faites par les cultivateurs canadiens � l'effort de guerre est la production d'un nombre plus consid�rable de porcs pour fournir du bacon au Royaume-Uni. Avant la guerre le Canada ne fournissait pas
Brigades de^jeunes jardiniers en Ontario
Les brigades de jeunes jardi-j nieres en Ontario comptent d�j� 1600 membres. Cette organisation
an.maux d'un poids trop : ^p.�ee les Celles d�fini
l�ger non � point, mais i. faut aus^ i rSTeT de m�nag�res qui �S1 duqUei rel�vera l'administrafon
si tenir compte du fait que lors-1 conduits par la Division des re
qu'un porc a �t� engraiss� jusqu'au * la Divj" ~ - i� une uunne carie
poids de 200-220 livres, en vie, j Myst�re der^J^T*�* S dans son Jeu; lor-squ'il a nomm� le cet animal, s'il et du bon tvne piSS^ r�L Jl^^^Jl directeur du Service national s�-
lectif. S il avait nomm� un Canadien de langue fran�aise en charge
est noy�e. Parmi les membres du | craint que le nouveau mouvement haut personnel de l'administration j ne nuise politiquement � M. Du-du Service national s�lectif, nous plessis et � l'Union nationale. Si ne ^comptons pas, en effet, et nous MM. Raymond, Chaloult et autres ne comptons pas plus dans la haute] sont sinc�res, dit-il, ils resteront direction du minist�re du Travail, sur le terrain choisi et tenteront
d'abord de corriger � Ottawa re qu'ils y trouvent avec raison de
du Service national s�lectif.
plus d'environ 15 pour cent de la ! sil a �t� bien engraiss�, devrait se propose quatre objets�stimuler quantit� totale de bacon et de avoir atteint le meilleur poids rint�r.�t dans le jardinage, en d�-
jambon consommes en Grande Bretagne, dit M. G. R. Paterson, Commissaire du commerce sur les produits animaux, � Londres, An-
M. King a manqu� une belle oc- 1 reprenensible. Dans l'intrusion du casion de placer une bonne carte mouvement Chaloult sur le terrain
provincial, cet hebdomadaire voit quelque chose "qui n'a rien de rassurant pour l'unit� des Canadiens fran�ais et leur lib�ration". On
� F-----monter �o �oi0,,r � ; ;� , de cet important service, il aurait ' sent �.ue le Courrier ne veut pas
pour la conversion en fl�ches Wilt- � 2�rT,t,,2"' ens+elfner la i rachet�, en partie, maintes erreurs ! le mouvement Chaloult se
shire du meilleur genre. Les con-!" Sn^ardin �nS5?Me� l'em��o� !de Sa P�litiqUe paSs�e 3 1>�gard du ' ^"l en4ravers de rUnion na" sommateurs du Royaume-Uni ma- 1 d'une plusgrande vari�t� d? l� ' fanada lan�ais. Le major-g�n�ral . Jionale. "En somme, ajoute le � ma uune P.ms granae vari�t� de le- Lafl�che e�t �t� un homme accep- Courrier, m�me les meilleures des
gleterre, dans un des derniers nu- nifestent une pr�f�rence marqu�e gumes frais et en bo�tes et stimu- ; tahlo tanta. lyn^^nf�n" id�es �mises au banauet Chaloult m�ros du Journal des renseigne- i pour le bacon tir� d'une fl�che i Jfr d*ns l'embellissement l ^Cana^iens Ma?s ?e ���r : appa^
ments commerciaux. Sur une con-1 Wiltshire d'un bon poids 'des abords de la maison. ,� ^anauieiib. mais ie premier . ^ . _^ ..s .
sommation totale d'avant guerre L�Xorsqu'ils choisissent le bacon
de quelque 10,500,000 quintaux (do j ils donnent aussi beaucoup d'at- I tt H�^��
112 livres) par an, le Canada four-, tention � la production de maigre i I �!lPD rf fitfaUfa nissait en 1938, 1,507,656 quintaux, et de gras. Contrairement � une' LCHIC U VlBClffCl
Apr�s l'ouverture des hostilit�s, il opinion assez r�pandue les con- j _
paraissait � peu pr�s certain qUp ! sommateurs du Royaum�-Uni n'ai- qu'il veuille autre chose que l'int�-: guerre l��l?lm�de�}^^^ Ie bacon _tr�s gras; non ! r�t du Canada! S� alo?s aufil
_________ ______ premi.. .
ministre n'a pas voulu. Il poursuit Dien des gens, dont l'hon. M. Du-[ sa politique d'apaisement des Plessis. .. On ne doit r�ver de .groupes hostiles au Canada fran- donner � Qu�bec ce qui s'y trou-i �ais, en laissant �carter le plus vo d�j�".
.possible les n�tres, des postes de . La Boussole, hebdomadaire na-! commande dans notre effort de tional au franc parler, ne l'entend
pas de cette fa�on. Elle �crit: "M.
menter ses- exp�ditions. D�s que ; seulement parce "qu'if e7t mofns'sa-' j regarde Sonc "a verses yeux d�� . m '1-5 ^ hep h e s e n t a t i o n ?a��on ' plus
teur dress� aux bonnes m�thodes. ! chose Au teZ o� il nomm^'ho Tasct]fTrTeau' Godbout et Cie. Mais
-ce qui se passe d�i�' Qu'il sonee i cnoseK1 AV P r son "Union nationale" n'est pas
lc Mui &e pabbe uejd vuii songe n0rable Pierre Casgrain comme nn trnl.,'mo � �� *V
aux cons�quences probables-trop i juge, M. Ki d�claVait que les � n"df�cais rw le "
fourni, au cours de la pr�sente an- I d'un plus gros 'poids. Cela "signifie": propos"'' plutot-^u regime qU 11 i n�tres, auraient, la repr�sentation . �^.%Tn?^ part conserv�t'iuv n�e 5357,143 quintaux l'equiva- rait tout simplement que l'on ex- le major g�neral lafl�che^ �-.t?U1 revient dans rev�tu dW defroquo neuve: j,( lent d'environ 5,000,000 porcs sous p�dierait une plus forte propor- LE major-general lafleche, son cabinet. Des mois se sont ecou- pr�sencp dans sos ,7angs de j_ forme de fl�ches Wiltshire, de jam-i tion de gras sous une forme qui ne 0n ,se demande, dans la Capitale, les depuis, mais le premier minis- ques cx.iib�raux ou ind�pendants bons et d'une petite quantit� d'au-'pla�t pas et qui n'est pas �conomi-1 ce qu il adviendra du major-gene- | tre n a encore rien fait. Nous a- ne lui a pas donn� dp caract�re' tr�s morceaux. i que. N'oublions jamais qu'apr�* ral Lafleche. Il est, en ce moment, ! vions alors quatre ministres danslDirige d'apr�s les m�thodes an-
II semble, � en juger par cer- | la guerre le march� de la Grande- sous-ministre aux Services natio- i le cabinet: MM. St-Laurent Car- j cienneSi n n-a op�r� aucunp r�for. taines questions r�cemment pos�es ! Bretagne pourra continuer � pren- naux de guerre et en charge de.din, Michaud et Dandurand. Le se -1 me en profondeur II s'est dispens� au Canada et au Royaume-Uni. dre une quantit� consid�rable de l'appel aux hommes^pour le servi-j nateur Dandurand ^est decede^ M. j des services des Gouin. des Hamel que l'on s'inqui�te de l'avenir de bacon canadien, si ce bacon est de c
cette industrie. Voici quelques-u- i bonne qualit�, n�s de ces questions et les r�ponses donn�es.
"1.�Sur^ la quantit� de bacon actuellement consomm�e au Royaume-Uni quelle est la proportion fournie par le Canada?
R.�Il n'a pas �t� publi� de statistique depuis le commencement de la guerre, mais une �valuation mod�r�e est de 67 pour cent. "2.�Avant la guerre on disait
main-d'oeuvre ricole est rare
ce militaire " obligatoire. Lorsque, Cardin s'est retir� du cabinet, par- ! des chaloult, des Gr�goire: des La-M. Elliot M. Little, directeur du ce qu il diff�rait avec M. King sut \ crojx et autres II a r�pudi� le pro-Service national s�lectif, aura la la question du pl�biscite. NoU: ' gramme de l'Action lib�rale natio-charge d'appeler les hommes pour n'avons maintenant que deux mi-inaje) et s>^ a un cat�chisme il n'<i le service militaire obligatoire, le ! nistres sur dix-huit. C'est un-neu- j p]us' de doetrine Ses luttes en f-i-d�partement que le major-g�n�ral1 vi�me du cabinet. On a beaucoup j vcur de ]'autonomie provinciale n� Lafl�che dirige en ce moment pas- ; critiqu� l'ancien premier ministi\ convainquent personne parce sera donc sous l'autorit� finale du t Bennett pour la mani�re qu'il trai- qU'e]]es n'ont pas d'autre but ap-directeur du Service national s�- : tait les n�tres dans son cabinet. parent que de servir de tremplin lectif. Mais le major-g�n�ral La- Mais nous avions encore, sous M. politique." Pour la Boussole le cas fl�che suivra-t-il? ; Bennett, une repr�sentation minis-
Il y a certainement lieu d'en t�rielle proportionnellement plus
La main-d'oeuvre joue un r�le pr�pond�rant dans le maintien de ! douter. Le major-g�n�ral Lafl�che forte en nombre que sous M. Kinp
couramment dans certains quar-1 la production agricole, qui est i est, en ce moment, sous-ministre � l'heure actuelle, tiers que si "le "Canada d�sirait comme chacun sait, chose essen-laux Services nationaux de guerre M. King fmira-t-il par se d�ci-fournir � la Grande-Bretagne une'tJeUe en temps de guerre. D�s le ' Il poss�de toute l'autorit� qui s'at- der � donner aux n�tres la repr�-oorportion plus consid�rable qu'il i d�but des hostilit�s il y a eu une ' tache � ce haut poste. S'il passait sentation minist�rielle qu'il con-ne fait actuellement, il lui faudrait! force arm�e et de la demande j sous l'autorit� du directeur du Ser- vient de leur accorder dans son ca-produire plus de bacon d'un type i Passante des industries de guer-:vice national s�lectif, il devien- binet. Il faudrait nommer, au semblable � celui que fournissait ! re> Cette p�nurie s'est encore ag-1 drait un fonctionnaire quelconque," moins, deux ministres de langue le Danemark. Si c'�tait bien l� la I grav�e en 1940 et 1941 malgr� le J charg� de voir imm�diatement �,-fran�aise. La nomination du suc-situation � cette �poque, quelle est rel�vement des salaires offerts; en ! l'appel aux hommes pour le servi- ' cesseur de M. Cardin n'exige au-
Duplessis devrait se r�soudre de lui-m�me. Son mouvement fut celui de la transition vers la lib�ration des Canadiens fran�ais.
la situation maintenant que le Ca nada est le ravitailleur principal de la Grande-Bretagne? ,R.�Le bacon danois �tait pr�f�r� � cause d'un certain nombre de choses dont l�s principales �
1942 elle a cr�� une v�ritable crise agricole dans un grand nombre de districts, � tel point que si la situation continue � empirer, une diminution de production est � craindre.
ce militaire obligatoire. Ce serait j cun d�placement des autres minis -une sorte de d�ch�ance. Nous ne i tr�s. Le poste est vacant. Pourquoi voyons point que le major-g�n�ral j ne nomme-t-on pas imm�diate-l'accepte. I ment un nouveau ministre des
Lavigne
taient les suivantes: la proximit� j Pour trouver dans quelle pro-du Danemark au march� du Ro- portion les travailleurs agricoles
plaisait au go�t de la majorit� des
gens�
Les d�savantages g�ographiques qui affectaient les approvisionnements canadiens en temps de paix se sont encore aggrav�s en raison des probl�mes d'exp�dition en temps de guerre. Quoi qu'il en soit, le produit canadien qui arrive au Royaume-Uni est en excellent �-tat, sauf quelques exceptions d'ordre secondaire. En g�n�ral, la qua- ..... , � lit� est meilleure, les proc�d�s d'�- engages la diminution not�e dans
yaume-Uni; le haut degr� d'uni- ont abandonn� les fermes dans formit� du bacon danois; la conti- les diff�rents districts, et combien riuit� de l'offre d'un produit qui d'entre eux sont rest�s sur les fer-
' " mes, la Division de l'Economie du Minist�re f�d�ral de l'Agriculture a fait un recensement de la main-d'oeuvre agricole sur toute l'�tendue du Canada en f�vrier et mars 1942. Cette enqu�te portait sur l'aide fournie par la famille aussi bien que sur la main-d'oeuvre engag�e, et sur les salaires pay�s dans les diff�rents districts et pour les diff�rents genres de culture. Si l'on ajoute � la perte d'hommes
batage et de boucherie se sont am�lior�s, les ^livraisons ont �t� faites � l'�poque requise, si l'on tient compte des irr�gularit�s d'exp�dition en temps de guerre, et le commerce et les consommateurs en g�n�ral se d�clarent satisfaits du produit canadien. Ceci porte � croire que la pr�f�rence manifest�e avant la guerre pour le bacon danois �tait peut-�tre exag�r�e. En fait, pendant la premi�re - grande guerre, lorsque le Canada �tait aussi le principal ravitailleur du Royaume-Uni, on ne
le nombre de gar�ons de la famille en �tat d'aider, on trouve que la r�duction du sexe masculin, depuis le 1er janvier 1940, se monte � 240,703 personnes, soit une diminution de 18.2 pour cent.
Au cours des deux ann�es 1940 et 1941, la r�duction nette dans le nombre de travailleurs du sexe masculin fournis par la famille a �t� de 125,000. Ce nombre a encore �t� r�duit pendant les premiers mois de. 1942 par d'autres enr�lements et d'autres d�parts. Entre
___ le 1er janvier 1940 et le 15 mars
faisait que^trop"peu attention � lai 1942, on estime que la perte net-qualit�, et c'est pourquoi le corn- te dans le nombre de travailleurs
merce �t les consommateurs an glais ont accueilli avec plaisir le retour du produit danois qui �tait alors de qualit� sup�rieure.
H ne faut pas permettre que cette situation se .reproduise, car elle emp�cherait le Canada de continuer � occuper Ta place qui devrait lui revenir dans la p�riode d'apr�s-guerre.
"3.�Est-ril vrai, comme certains le pr�tendent, que les producteurs canadiens feraient mieux � l'heure actuelle de produire des porcs d'un plus gros poids pour l'exp�dition sous forme de bacon du Royaume-Uni?
R.�Non. Il conviendrait assur�ment d'augmenter l�g�rement le poids moyen des porcs pour emp�cher l� livraison aux fabriques de
fournis par la famille se chiffre � 141;863. D'autre part, entre le 15 janvier 1940 et le 15 janvier 1942, la diminution nette dans le nombre d'engag�s agricoles est de 98,900.
En 1942, le nombre de travailleurs agricoles fournis par la famille se-montait � 126 par 100 fermes, soit 141 de moins qu'en 1941. Ce chiffre variait depuis 111 en Colombie-Britannique � 144 dans�e Qu�bec. Il y � eu, d'autre part, une forte augmentation dans le nombre de femmes de la famille prenant part aux travaux de la ferme, sp�cialement sur les fermes laiti�res. En 1942, le nombre total
de femmes de la famille aidant aux i 1IlcUiC CilfciC ito ^...^
travaux de la ferme �tait de 31 qui est un Anglo-Canadien. L'in par cent fermes. | fluence de notre directeur adjoint
Le service de l'appel des hom-nes pour service obligatoire est le seul o� les n�tres jouent actuellement une v�ritable influence, parce que le major-g�n�ral Lafl�che a l'autorit� d'un sous-ministre, pour voir � son affaire. Mais, lorsque ce service aura pass� sous la juridiction de M. Elliot M. Little, celui qui en aura la charge imm�diate ne poss�dera point la m�me autorit� que celle dont jouit, en ce moment, le major-g�n�ral Lafl�che. Il ne sera qu'un ex�cuteur d'ordres enti�rement �labor�s par d'autres sans qu'il puisse dire son propre mot. Cela, le major-g�n�ral Lafl�che ne saurait �galement l'accepter.
Au minist�re des Services nationaux de guerre, le major-g�n�ral Lafl�che s'est employ� � d�fendre les droits des n�tres et, profitant de son autorit� de sous-ministre, il y a vu. Mais, dans le nouveau changement qui s'en vient, le major-g�n�ral Lafl�che n'aura pas l'autorit� voulue pour rendre justice aux n�tres comme il l'entend." C'est pourquoi nous pr�voyons que le major-g�n�ral Lafl�che refusera de passer au Service national s�lectif..
Qu'arrivera-t-il alors de lui? Il se peut qu'il reste seul sous-ministre aux Services nationaux de guerre, si le sous-ministre conjoint de langue anglaise, ainsi que certains le pr�tendent, est nomm� sous peu � la cour de l'Echiquier en remplacement de M. le juge MacLean r�cemment d�c�d�
Quoi qu'il en soit, il ne semble pas que les n�tres puissent faire sentir leur influence et faire valoir, leur mani�re de voir dans l'�laboration et dans l'ex�cution du programme d'utilisation de nos ressources humaines. On a nomm�, il est vrai, un Canadien fran�ais comme directeur adjoint du Service national s�lectif. Mais il n'a que le titre. Il n'est consid�r� que comme une sorte de conseiller. Toute l'autorit� executive demeure entre les mains du directeur
Travaux publics? . On nous para�t beaucoup plus pr�occup� de nommer un sous-ministre des Travaux publics. Ce poste est �galement vacant. Il est question de la candidature d'un fonctionnaire de langue anglaise qui travaille en ce moment pour le minist�re des Munitions et des Approvisionnements. L'affaire est rendue au conseil des ministres. Avant de nommer le sous-ministre des Travaux publics, on devrait bien nommer le ministre en charge de ce minist�re. Celui qui sera appel� � diriger les Travaux publics devrait avoir son mot � dire dans le choix de son propre sous-ministre. C'est tout le contraire que l'on est en train de faire. On cherche � installer un Anglo-Canadien comme sous-ministre. A-pr�s quoi, lorsqu'on se d�cidera, on nommera le nouveau ministre des Travaux publics.
LE BANQUET CHALOULT Le banquet Chaloult continue � faire couler de l'encre. Le Courrier de St-Hyacinthe, dont la politique anti-lib�rale � Ottawa et la sympathie prononc�e pour l'Union nationale et M. Duplessis sont bien connues, �crit: "Loin de nous l'id�e de jeter de l'eau froide sur l'enthousiasme que peut provoquer le mouvement lanc� � Montr�al. Il nous semble cependant que l'on construit sur un terrain assez mouvant". Il lui reproche d'ignorer ou de mettre de c�t� certains
Lavigne, (D.N.C.)�Les familles Henri Vincent et Wilfrid Poitras recevaient ces jours derniers plusieurs de leurs enfants travaillant; soit � Timmins, Nobel, Kirkland Lake ou Gravenhurst. II y eut de belles r�unions de familles. En retournant, ils doivent tous passer par Gravenhurst pour rendre visite � la famille Davenport. M. Lionel Vincent doit continuer jusqu'� Toronto et Hamilton avant de retourner � Kirkland Lak�.
M. et Mme Joseph Rainville ainsi que leur fille, R�gina, sont de retour d'un voyage durant lequel ils assist�rent � la profession religieuse d'une de leurs filles � Ottawa. De l�, ils se rendirent � Montr�al, Qu�bec, et autres villes de la province de Qu�bec o� ils visit�rent de nombreux parents. Ils firent le trajet en automobile avec M. Paul La-pierre, leur gendre.
M. Alpha McLean et Edgar Ar-bour, de Nobel, �taient de passage ici dimanche.
M. et Mme Charlemagne Du-charme, de St-F�lix, ainsi que M. et Mme Cl�ment D�nomm� visitaient la famille Cham Ducharme cette semaine. M. Cl�ment D�nomm� est retourn� �'Valcartier o� il fait son service militaire. Sa femme demeure chez elle pour quelque temps.
La Commission des Prix et du Commerce en temps de guerre a annonc� que les personnes ayant en mains, au 3 ao�t, un approvisionnement de th� ou de caf� pour plus de deux semaines doivent faire rapport de la quantit� totale qu'elles d�tiennent au bureau de rationnement le plus rapproch�, hommes, par exemple, M. J.-Sas- }leps ^f'R�f ia diff�rence en-
seville Roy, d�put� ind�pendant de �J,n�afx^5^I�?laI^,fs ^ la noo^ � ru+oJo ,w quantit� a laquelle le d�tenteur a
Gasp� � Ottawa, "qui fut des premiers � combattre la conscription pour service outre-mer"; M Jean-Fran�ois Po�liot, d�put� de T�miscouata, et M, ^Lifiuori La-combe, d�put� f�d�ral "des Deux-Montagnes. Pour le Courrier, le groupe Chaloult "donne l'impression d'une mac�doine dont les �l�ments n'arriveront pas facile-ments � se fondre. S'il accepte MM. Chaloult et Raymond, il accueille �galement MM. Paul Gouin, J.-E. Gr�goire, le Dr Philippe Hamel".
Le Courrier de St-Hyacinthe
droit doivent accompagner le rapport Dans le cas o� la. quantit� en mains exc�derait la quantit� repr�sent�e par les coupons attach�s � la carte temporaire de rationnement de tous les membres de la famille qui ont atteint l'�ge de douze ans, le rapport- doit inclure l'engagement formel de remettre le nombre additionnel de coupons d�s la r�ception du -livret de rationnement. Les r�glements s'appliquent � tous les consommateurs, locateurs de maison de pension et � chaque personne de plus de 12 ans dans une maison.
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