JEUDI, 24 SEPTEMBRE 1942
L'AMI DU PEUPLE
PAGE SEPT
<s>-
la vue agricole
LE CANADA ENVOIE 9,000r000 DE BOISSEAUX DE BLE EN REUSSIE
Les repr�sentants des gouvernements canadien et sovi�tique ont sign� � Canada House, un accord � l'effet de permettre � la Russie d'obtenir approximativement 9,000,000 de boisseaux de bl� dur et de farine.
Le haut commissaire Vincent Mas-sey et l'ambassadeur sovi�tique Ivan Maisky ont sign� cette entente, le premier march� important au sujet du bl� � �tre conclu entre les deux pays, lors d'une br�ve c�r�monie officielle � la suite de huit mois de n�gociations.
Les termes m�mes de l'accord n'ont -pas �t� publi�s, mais une d�claration remise aux journalistes pr�cise que le minist�re britannique de l'Alimentation a entrepris d'agir � titre de mandataire pour le Canada et que des livraisons ont d�j� �t� faites. Le bl� est de quali.t� identique � celui que nous faisons" parvenir au Royaume-Uni.
Voici le texte de cette d�claration: "Le gouvernement canadien a ouvert un cr�dit � l'U. R.' S. S. par lequel cette derni�re pourra se procurer environ 9,000,000 de boisseaux de bl� dur et de farine. La farine dont se servira l'U. R. S. S. en ver-,tu de cet accord est de la m�me qualit� que celle qu'importe actuellement le Royaume-Uni
"Des envois se rendent d�j� � destination. Le minist�re britannique de l'Alimentation agit comme interm�diaire pour le gouvernement canadien dans ces transactions et le Canada et l'Union sovi�tique trouvent tous deux cet arrangement utile, parce qu'il �vite l'encombrement et les probl�mes de l'exp�dition.
"Les deux parties contractantes sont tr�s satisfaites de la conclusion � de cet accord et il est � esp�rer que
c'est le signe avant-coureur de relations �conomiques plus �troites pour des temps meilleurs".
Le cr�dit, d'une valeur d'environ $10,000,000, croit-on, est plus ou moins un pr�t interm�diaire qui pourra augmenter plus tard, si la Russie est incapable de nourrir sa population � m�me ses propres ressources ou en raison du bl� livr� par les Etats-Unis, en vertu du pr�t-location.
Il est �galement possible que le bl� canadien remplace le bl� en provenance des Etats-Unis, � la suite d'un accord analogue � celui par lequel le Canada fabrique des chars d'assaut et d'autres fournitures de guerre aux fins du pr�t-location.
Les Allemands ont conquis les meilleures provinces russes pour la production du bl� et il se passera plusieurs ann�es avant que l'Union sovi�tique puisse revenir � son exacte production d'avant-guerre. Pendant cette p�riode, le Canada pourra bien lui servir de grenier.
Les n�gociations pour le march� actuel ont commenc� durant l'hiver dernier. Le Canada y �tait repr�sent� par M. Vincent Massey et les fonctionnaires de l'Office canadien du bl�.
Il est admis qu'au d�but, les Russes recherchent un cr�dit beaucoup plus �lev�, mais le chiffre fut diminu� quand les Etats-Unis r�solurent de leur procurer du bl� par l'interm�diaire du pr�t-location. Il fallait aussi examiner la question de la livraison, car les munitions ont priorit� sur les vivres.
En acceptant d'agir comme interm�diaire, le minist�re de l'Alimentation a en m�me temps d�charg� le gouvernement canadien du souci de s'occuper de la livraison.
Lettre d'Ottawa
(suite de la premi�re page) A cela, il faut ajouter la gravit� de la guerre sous-marine que l'Allemagne a livr�e le long du littoral de l'Atlantique. De temps en temps, dans les journaux, on a parl� de cette guerre. Mais M. Howe a fourni quelques d�tails qui en d�montrent l'efficacit�. Il y a eu un moment o�, selon le ministre des Munitions, la situation �tait si alarmante, � cause des �pertes de p�troliers, que tous les p�troliers furent retenus dans les ports pendant douze jours cons�cutifs. Il y eut des jours, continua M. Howe, o� il n'y avait plus d'huile brute du tout en r�serve ni � Halifax ni � Portland: ce qui constituait une situation extr�mement grave. La situation fut parfois telle qu'il fallut employer tous les wagons-citernes disponibles pour transporter de l'huile combustible de Sarnia et de Montr�al � Halifax et alimenter notre marine de guerre les convois de notre foltte marchande.
Dans les circonstances, on ne s'�tonne pas que, durant l'hiver, les autorit�s canadiennes veuillent refaire leurs approvisionnements d'huile et d'essence, en impos�ntun rationnement beaucoup plus s�v�re. Voil� qui nous fait toucher du doigt comment le conflit actuel atteint le Canada.
LE RAID DE DIEPPE Le minist�re de la D�fense nationale a fourni une liste des pertes canadiennes au cours du raid de Dieppe et a publi� un long communiqu� officiel au sujet de cette entreprise mi.
Selon le communiqu� officiel, 5,000 Canadiens particip�rent � ce raid. Il y a quelque temps, M. Winston Churchill, premier ministre d'Angleterre, r�v�la que les troupes canadiennes formaient les 5/6 de l'exp�dition. Nos pertes se chiffrent � 3.350: tu�s, bless�s, disparus..
C'est un bilan terrible, pour une exp�dition aussi courte. Oh note, dans la liste des pertes, un grand nombre de Canadiens fran�ais. II.n'y en a pas seulement de la province de Qu�bec, mais des autres provinces. Hong-Kong �t Dieppe sont l�s deux principales batailles auxquelles les troupes canadiennes de terre ont particip� depuis le d�but de l� guerre. Dans chaque cas, le Canada a essuy� de lourdes pertes. Depuis que le raid a eu lieu, on s'est demand� si les Allemands avaient eu vent de l'attaque. Une certaine dis-cusion s'est engag�e � ce sujet, pendant que la publicit� militaire montait en �pingle cette sanglante attaque. . ,,., ,
Du rapport officiel publie par le minist�re de la D�fense canadienne, il semble que, .s'il put y avoir.eu surprise � certains endroits de la
c�te fran�aise; la surprise n'a pas �t� compl�te tout le long du littoral avoisinant Dieppe.
"A 3h.30 du matin, la barge d'at--terrissage transportant l'effectif de commandos no 3, dit le rapport, rencontra cinq ou six navires ennemis arm�s qui escortaient un p�trolier". Il y eut un engagement. Mais les navires ennemis se retir�rent vers la c�te fran�aise. Le rapport con clut que la pr�sence de ce p�trolier est en elle-m�me un signe �vident que l'ennemi ne s'attendait point � des op�rations de la part des Alli�s. Mais cette rencontre suffit pour permettre aux navires allemands de don ner l'alerte aux troupes allemandes qui �taient sur la c�te pour que celles-ci se tiennent pr�tes � tout � v�nement.
Le raid de Dieppe para�t d�mon trer la difficult�, pour l'heure actuelle, d'envahir la France, � moins de r�ussir � y d�barquer un �corps consid�rable de troupes et d'accepter d'avance le sacrifice d'une bonne partie de ce corps exp�ditionnaire.
LA CANADIANISATION DE NOTRE AVIATION
La presse imp�rialiste a sursaut� � la nouvelle que nos effectifs a�riens en Angleterre allaient, enfin, �tre canadianis�s pour de bon. C'est la politique que l'honorable C.-G Power, ministre de l'Air, cherchait, depuis des mois, � faire triompher. La chose va devenir rapidement un fait accompli. iLa presse imp�rialiste ne voit rien de bon dans cette cana-dianisation. Elle combat tout ce qui tend � d�velopper un esprit canadien, m�me si le d�veloppement de cet esprit canadien peut servir � gagner la guerre contre Hitler.
Le mar�chal de l'Air Edwards, chef de l'Aviation canadienne en Grande Bretagne, ne se g�na point pour dire ce qu'il pensait de ceux qui, comme certains journaux imp�rialistes canadiens, s'opposaient � cette cana-dianisation. Lorsqu'il fut ces aveux devant un groupe de journalistes canadiens, ses paroles n'�taient pas suppos�es �tre rapport�es. Mais, par une erreur, de la part de l'un d'eux, sur la partie qui devait ne pas �tre publi�e de l'entrevue, les rudes, mais justes paroles du mar�chal de l'Air Edwards re�urent de la publicit�.
C'est une heureuse faute, de la part de ce journaliste. D'ailleurs, le mar�chal de l'Air Edwards.n'a pas l�ch� : d'un pouce. Il s'est d�fendu admirablement. Nos pauvres imp�rialistes de Toronto et de Montr�al ont d� absorber la soupe chaude qui leur a �t� servie.
Maintenant l'aviation canadienne, en service en Angleterre, aura le cr�dit de tout ce qu'elle fait. Cela ne passera plus au cr�dit unique de la Royal Air Force. ,
CET ANNIVERSAIRE
On a f�t�, en plusieurs, endroits, en la province de Qu�bec, le cente-
naire du discours que sir L.-H. La-fontaine, pronon�ait, au parlement de Kingston, en 1842, et dans lequel il revendiquait les droits de la langue fran�aise ni�s par l'Acte d'Union. Cet anniversaire a fourni mati�re � l'�loge du canadianisme du grand homme d'Etat canadien.
Un correspondant politique d'Ottawa n'a pas manqu� de faire un rapprochement entre la. situation d'alors avec celle d'aujourd'hui. Il note que le gouvernement est d'une timidit� excessive quand il s'agit de prendre les attitudes et les d�cisions propres � enthousiasmer les nationaux canadiens. Il �crit dans l'Information financi�re, de Montr�al:
"Quatre ministres s'y sont risqu�s: M. Michaud dans sa fameuse d�claration sur l'�mancipation �conomique du Canada, M. Thorson et M. St-Laurent sut notre souverainet� de nation libre, et M. Power sur la ca-nadianisation de notre aviation. Tous les quatre furent la proie de cette clique infernale et puissante qui a tout int�r�t � cultiver le complexe d'inf�riorit� des Canadiens, pour les conserver dans la subjection coloniale.
"Invariablement, apr�s ces attaques de toute la presse tory ou imp�rialiste, le gouvernement a mis une sourdine � son canadianisme. Les ministres sont devenus plus discrets, tandis que le peuple devenait un peu plus indiff�rent et un peu plus passif".
Moins et plus de pommes
La r�colte est moins abondante que l'an dernier, majs les Canadiens en auront plus en raison de l'absence des march�s ext�rieurs.
Engrais chimiques
Quelque 150,000 cultivateurs dans �les cinq provinces de l'Est et de la Colombie canadienne ont b�n�fici� jusqu'ici pendant la saison de printemps de 1942-de l'offre f�d�rale de prime sur les engrais chimiques employ�s pour les r�coltes destin�es � �'alimeni:ation des bestiaux. Cette offre est prolong�e jusqu'en d�cembre 1943. Il est plus important que jamais en effet que les rendements des grains et fourrages soient maintenus � leur plus haut point, �tant donn� les quantit�s de bacons et d'autres produi/.s alimentaires essentiels que nous nous sommes engag�s surSl� maVc^eMnt�rreur?on n^oit! a fournir � la Grande-Bretagne et la
La r�colte des pommes a �t� moins abondante cette ann�e dans les provinces de Qu�bec et d'Ontario, ce qui a fait craindre une hausse excessive des prix. Cependant, comme la perte des march�s ext�rieurs compensera largement pour cette raret� relative
pas qu'il devienne n�cessaire d'assujettir les pommes aux r�glements sur les prix maxima. (On sait que tous les fruits et l�gumes frais, sauf les patates et les oignons, sont soustraits au contr�leur des prix). M. J.-G. Taggart, l'administrateur des vivires,
demande croissante de produits de m�me nature au Canada.
Des primes seront pay�es en l'automne de 1942 pour les engrais employ�s sur les p�turages, les pr�s et le bl� d'automne. Pour assurer la meilleure utilisation possible des
d�clarp 'nup la hausse du nrix ri*>s i stocks actuels d'engrais chimiques aeciare que ia nausse au prix aes Aa nn�_
pommes semble enray�e.
Les Wealthys de la Colombie canadienne ont d�j� fait leur apparition sur le march� des Prairies � un prix tr�s bas, et on les verra bient�t � l'�talage dans les provinces de l'Est. Il s'en est produit cette ann�e � peu pr�s 300,000 cageois. Les marchands chercheront � en disposer avant l'arriv�e de la Mclntosh. La seule Colombie devrait vendre
Ces r�flexions peignent bien la situation. Le gouvernement craint de se montrer canadien. Il �vite tout ce qu'il peut, afin de ne pas froisser nos imp�rialistes. On dirait qu'il vit constamment dans la crainte de ce groupe remuant, mais num�riquement faible au pays. Triste situation qui n'est pas de nature � soulever l'�me de
toute la nation! i m�s, il lui faudra stimuler la con
Le gouvernement, cependant, au-j sommation domestique de fa�on � ce
l'administirateur des engrais, de concert avec le Comit� agronomique nationale, recommande l'emploi des formules 0-12-6, 2-12-6 et 4-12-6, parce que ce sont en g�n�ral les plus �conomiques pour l'emploi sur les r�coltes sp�cifi�es dans les cinq provinces de l'Ouest. On recommande d'autres formules pour les sols qui exigent plus de potasse, � savoir, 2-12-10 et 0-12-10, et nour
cette ann�e 2,000,000 de bo�tes de }eM�Is. e1x^a^^?lu^d^.ph.0!^a_tf: Mclntosh. En tout le minist�re f�-
la formule 0-16-6. Les ingr�dients d�ral de l'agriculture a promis de|f,himi^uf r�fuliers> en autant que trouver des d�bouch�s et un certain 1�" ^u\se les procurer ont droit b�n�fice pour 4,750,000 bo�tes des ; �galement a la prime. Le Comit� a-
pommes de Colombie. S'il veut y| ir�ussir, maintenant que la plupart; des march�s �trangers lui sont fer- :
gronomique national est compos� de membr�*s de chaque province et du minist�re f�d�ral de l'Agriculture et il agit comme comit� consultatif pour l'administrateur des engrais chimi-
rait pu beaucoup pour d�velopper j que l'Ouest du pays ach�te 3,250,000 ques l'esprit canadien, au cours de cette boites et l'Est 1,500,000 bo�tes de ,
guerre. Mais, jusqu'� maintenant, il
laisse passer presque toutes les oc casions. Il se refuse, par exemple, � nous donner un drapeau national et
pommes colombiennes.
montant de la prime offerte est de 30c. par unit� d'azote et 15. par unit� d'acide phosphorique et de
M. Taggart assure que l'abondan . _, . , ,
ce des pommes colombiennes sur ie'P�tass.e- ?eci donnne1oS2c70+ la� ^e march� domestique devrait contre-j four la formule 0-12-6 et: $3.90 la un chant national. Cependant un dra-,'balancer la raret� relative des au- Jonne PouTr les _ formules 4-12-6 et peau national et un chant national'tr�s pommes et, par voie de cons�-�" L,a P.nme est d�duite au pourraient'beaucoup faire pour sou-: quence, en stabiliser le prix dans ' p,rlx, aes enS.ra.ls achet�s par les cul -lever l'enthousiasme populaire tftjFEst. Il ajoute que les producteurs i dateurs qui signent une d�claration unir la tr�s grande majorit� des Ca- i de l'Est feront bien de tenir comp-! par lac*uelle lls s engagent a em-nadiens. Le gouvernement croit, au j te de cette situation dans le calcul P}�yer ce| engrais sur les r�coltes in
contraire, que l'heure n'est pas op portune pour donner aux Canadiens un drapeau national et un chant national.
LE PROCHAIN EMPRUNT
La campagne pour le prochain emprunt de la victoire s'ouvrira le 19 octobre. L'objectif a �t� fix� � $750,-000,000.
Il va probablement �tre plus difficile pour un certain nombre de participer, comme ils l'aurait voulu, � cet emprunt, � cause du fardeau plus lourd des taxes. Il ne reste pas moins que c'est un devoir, pour tous les Canadiens, de souscrire � cet emprunt, selon leurs moyens.
Le ministre des Finances vient de terminer une tourn�e dans la province de Qu�bec, afin de pr�parer la prochaine campagne. Il a parl� en maints endroits. Il a insist� sur la n�cessit� de fournir au gouvernement les fonds dont il a besoin. D'ici un mois, maints orateurs reviendront sur ce th�me. Mais chacun peut d�s maintenant voir ce qu'il peut pr�ter au gouvernement lorsqu'on l'approchera � ce sujet.
AMELIORATION A RADIO-'CANADA
' Ce n'est pas d'aujourd'hui que l'on demande au gouvernement canadien de construire un puissant poste � ondes courtes, permettant � notre pays de communiquer directement avec les nations des autres continents. Au cours de la derni�re session, le comit� parlementaire de la radio re venait sur le sujet et pressait le gouvernement f�d�ral de donner suite � ce projet. Enfin, l'entreprise sera r�alis�e. Telle est la d�cision des autorit�s canadiennes
Le puissant poste � ondes courtes s'�l�vera � Sack ville, Nouveau-Bruswick. Les travaux commence' ront imm�diatement. Le co�t de l'entreprise est �valu� a $800,000. Le poste se composera de deux transmetteurs � ondes courtes de 50 ki lowatts chacun. Radio-Canada au ra la direction du poste. Mais, com me ce poste servira � la propagande du Canada l� l'�tranger, dl est enten du qu'il travaillera en collaboration intime avec le minist�re des Affaires ext�rieures.
Inutile de-dire que �e poste �tait une n�cessit�. Pendant la guerre, comme apr�s, il sera un if�s pr�cieux moyen, pour le Canada, de communiquer directement avec les pays �trangers.
de leur prix.
Garde la joie, elle seule conquiert. Comme les abeilles vont aux fleurs, les �mes vont � la joie.
P�riode critique pour les poule�les
Les aviculteurs de la ferme exp�rimentale centrale disent que la fin de l'�t� et les premiers mois de l'automne sont des p�riodes critiques dans le d�veloppement des poulettes. Le nombre d'oeufs qu'elles produisent pendant le reste de la saison de ponte d�pend dans une grande mesure des soins qu'elles re�oivent � cette �poque. Il suffit que l'on n�glige un seul d�tail important de ces soins et l'on peut perdre un ou plusieurs mois de production essentielle.
Les poulettes soign�es intelligemment pendant la fin de l'�t� et au commencement de l'automne font des poules fortes, vigoureuses, saines, capables d'une production soutenue.
Une chose � �viter est l'entassement dans les hangars-abris, o� les cabanes-colonies. On peut facilement perdre toute une saison de travail par suite de quelques nuits d'entassement. Ne mettez jamais plus de 60 sujets dans un hangar-abri mesurant 6 par 8 pieds, ou plus de 100 dans une cabane-colonie de 8 par 12 pieds.
C'est un tr�s bon syst�me que d'avoir quelques pondoirs ouverts, pr�s des hangars-abris ou des cabanes-colonies avant que les poulettes se mettent � pondre. Ces pondoirs devraient �tre � au moins 14 pouces du sol, et s'ils sont � l'ext�rieur, ils devraient �tre rev�tus d'une couverture �tanche, qui les tiendra secs et propres.
On peut compter que tous les oeufs^ qui seront produits trouveront un d�bouch�. On demande des milliers d'oeufs au Canada aussi bien qu'en Grande -Bretagne. Les poulettes d'aujourd'hui devraient faire de bonnes poules pondeuses plus tard, et elle le feront si elles sont bien soign�es. N'oubliez pas de donner aux poulettes beaucoup d'eau fra�che et propre en tout temps ainsi qu'une abondance de verdure.
claqu�es. Les vendeurs d'engrais sont ensuite rembours�s par le gouvernement f�d�ral. Voici les adresses des surveillants provinciaux des primes sur les engrais chimiques: Palais de Justice, Vancouver, C.-C; Minist�re de l'Agriculture, �difice du Parlement, Toronto; Minist�re de l'Agriculture, H�tel du Parlement, P.Q., et 700, Main Street, Moncton, N.-B. Cette derni�re adresse dessert les Provinces Martimes; les demandes doivent �tre adress�es aux surveillants des territoires respectifs.
RELATIONS"
MENU OU INVITES
�Ah mon cher, demain quel repas pour les fian�ailles de ma fille. Nous aurons des hu�tres, des dindes, des b�casses!...
�Est-ce le menu ou la liste des invit�s?
Septembre 1942 SOM MAIRE
Editorial � Pas "comme tout le monde". Solidarit� interam�ricaine. Service de guerre.
Commentaires � Rendre les m�res au foyer. J'accuse. Radio-Canada sur le bon chemin. L'histoire se r�p�te. Vers du positif.
Articles: L'�lectrif�cation des campagnes: Albert Rioux. Ecoles franco-catholiques du Manitoba: Henri La-certe. Le service social industriel: Emile Bouvier. Les �coles m�nag�res au service du foyer: Albert Tes-sier.
Chroniques: Un deuxi�me front: Joseph-H. Ledit. Les linguistes �tats-uniens et la tradition fran�aise en Am�rique: Marine Leland.
Un bienfaiteur des patriotes de '37: L�on Sigouin.
Une r�alisation d'�tudiants: G�rard Labont�.
La tr�s pratique le�on d'Antigo-nish: Louis Bouchard. "Mrs. Mini-ver": Jean Vallerand.
Horizon international: Mexique. Russie. Costa Rica. Espagne. Br�sil.
Livres r�cents.
$2.00 abonnement annuel. 25 sous l'exemplaire. Ecole Sociale Populaire. 1961 est, rue Rachel, Montr�al.
SAISON DES DEMENAGEMENTS
Washington, D. C�L'Agence ind�pendante de Belgique r�v�le que les nazis vident actuellement de leurs �meubles les maisons belges et hollandaises. Ils envoient ceux-ci dans le Reich, pour remplacer les ameublements d�truits par les bombardements de la R.A.F. Cette destruction est si vaste, qu'il est absolument impossible aux Allemands de fabriquer assez de lits et de po�les pour suppl�er au manquement de ces objets indispensables, surtout aux approches de l'hiver. Ce sont donc encore les populations conquises qui en souffriront.
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