JEUDI, 6 MAI 1943
L'AMI DU PEUPLE
LA VIE DE L'ESPRIT
DIEU EST INNOCENT
Fran�ois Mauriac publie dans une revue parisienne l'int�ressant article que voici:
Dieu est innocent. Ces temps-ci sur tous les murs de Paris et jusque dans le m�tro, s'�talait en lettres-capitales ce titre d'une pi�ce dont j'ignore l'auteur, "Dieu est innocent".
Je ne l'ai pas vue jouer; mais f�t-elle un chef-d'oeuvre, le spectacle n'aurait pu an'atteindre davantage que ces trois mots �crits partout dans la ville 'humili�e ,que cette r�ponse p�remptoire donn�e � la question secr�te pos�e par tant de coeurs; car depuis que le R�dempteur est venu, l'appareil sanglant de la destruction n'en domine pas moins le monde et le probl�me du mal obs�de les cervelles humaines, � plus que jamais aujourd'hui o� partout la terre 'boit le sang. Peut-�tre parce que je suis de ceux que le syst�me du mal a hant�s toute leur vie et qui n'esp�rent plus que le mot de l'�nigme leur puisse �tre donn� ici-fbas, j'acceptais avec amour l'affirmation inscrite sur les murs du
contact avec la terre peut bien d�tenir des vertus qui lui sont propres, elle ne laissera pas de (fournir d'horribles traits � une histoire de ,1a f�rocit� humaine. Tout cela est vrai et pourtant.. . et pourtant, il n'est pas illusoire, ce sentiment qui nous est donn� � certaines heures�devant la campagne ou veill� par la lune� d'une paix et d'une lumi�re qui sont notre vrai destin et jusqu'o� il serait donn� � tout homme de se lever si ses passions ne l'en rendaient incapable.
Nous n'apprenons pas des champs et des arbres que l'homme est innocent; mais ils nous donnent la sensation d'une saintet� infinie et toute proche dont nous ne sommes s�par�s que par nos souillures. Cette paix et cette lumi�re divines, seuls les contemplatifs (font mieux que la pressentir. Or la contemplation, pratiqu�e par un tr�s petit nombre de cr�atures, les hommes ne savent pas qu'elle est propos�e � tous. C'est un luxe qui, dans les tribus (pastorales, fut sans doute � la port�e des plus
m�tro; j'adh�rais de tout (mon coeur I humbles. Les bergers ont toujours
et de tout mon esprit � cette innocence infinie; je me r�p�tais que, comme le ibien n'appartient qu'� Dieu, le mal n'appartient qu'� Phom-me qui, pour l'accomplir, poss�de en quelque mani�re la puissance d'un Dieu.
Et puis juillet est venu et, comme au temps o� nous �tions des enfants heureux, les malles ont encombr� le vestibule; les hommes ont beau s'en-tretuer sur terre ,dans le ciel et sous les oc�ans, nous ob�issons encore aux humbles lois qui r�gissaient nos jours paisibles, nous partons pour notre maison des champs � l'�poque de grandes vacances, les trois mots inscrits dans le couloir du m�tro, je croyais les lire � nouveau � travers Jes glaces du wagon, sur ces campagnes heureuses que je traversais et o� la grande douleur de la patrie ne para�t pas. Au cr�puscule, j'ai pouss� les volets de la vieille maison mal r�veill�e dont nos pas troublaient � peine le silence. Nous n'avions pas eu le temps d'imposer aux objectifs le d�sordre de la vie; les si�ges sagement rang�s n'avaient pas �t� rapproch�s encore au hasard des conversations et des jeux.
Je sortis. Une charette de foin remontait vers nous. Des vers s'�-veillaient dans la m�moire; les grands chars grimesan qui reviennent le soir, ou encore: � peine un char lointain glisse dans l'ombre, j'�coute... que tout �tait calme! Un l�ger souffle �mouvait les peupliers; je les entendais �fr�mir. Dans la plaine, la fum�e des feux d'herbes montai^ tout droit comme dans cette gravure de la Bible qui repr�sente le sacrifice d'Albel. Et, de nouveau, je me souviens du titre del� pi�ce inconnue et je crus � l'innocence de Dieu.
Oh! je sais bien ce que dissimule cette apparente paix de la campagne! Sur le r�gne animal comme sur le r�gne v�g�tal, il semble qu'un seul commandement ait retenti: en-tre-d�vorez-vou�. Que la nature aime la lutte � mort, qu'elle sacrifie l'individu � l'esp�ce, nous le savons; et la classe paysanne jqui vit en �troit
plus ou moins entendu le chant des anges et .aujourd'hui encore, dans certaines campagnes, il existe plus d'�tres que nous l'imaginons qui ont part � cette innocence de Dieu. Us la touchent de si pr�s que, quelquefois sur une montagne comme � la salette, ou dans le creux d'un rocher, au bord du Gave, cette lumi�re que contemplent les prunelles aveugles du vieux Tobie �blouit tout � coup leurs yeux d'enfant. Tout le sang r�pandu sur la terre depuis celui d'Abel ne le fut que par les passions de l'homme; l'addition d'innombrables convoitises individuelles cr�e ces 'grandes fureurs collectives des peuples et pr�cipite les empires contre les empires. L'observation des v�g�taux et des b�tes, l'�vidence d'un monde d�vorateur o�, du plus petit au plus grand, chaque individu et tout ensemble gibier et chasseur, assassin et assassin�, ne m'ont jamais convaincu de la fatalit� des (guerres pour la cr�ature dou�e d'un coeur aimant et d'une �me immortelle. Car comment �tablir une commune mesure entre la guerre dans le monde v�g�tal et animal dont le ibut est la s�lection de �l'espace et de la guerre humaine, cette s�lection � rebours qui immole les h�ros et les forts et �pargne les malades, les habiles, les l�ches, au-dessus et en dehors des lois d'Airain qui r�gissent les plantes et les �b�tes, l'esp�ce humaine a longtemps pressenti qu'une loi d'amour lui �tait destin�e. Cette esp�rance, d�j�, fr�mit dans les cantiques de David et quelques-uns des grands anciens ne l'ont pas ignor�e.
Et puis, Ta un (moment de l'histoire ,sur une montagne de Galil�e, quelques paroles ont �t� prononc�es; et cette loi, nous l'avons enfin connue. Alors les doux, les pacifiques, ceux qui ont faim et soif de justice, ceux qui souffrent pers�cution pour elle ont compris d'o� �venait leur douceur, leur paix, leur soif, leur faim; et ils ont b�ni et ador� la source; l'�ternelle innocence, l'enfance �ternelle de Dieu. (Le Courrier de la Plata, sept. 1942)
Maisonneuve
(suite)
Les choses all�rent ainsi de mal en pis, pendant un grand nombre d'ann�es, au point qu'au, printemps de 1660, la Nouvelle-France �tait menac�e d'une destruction compl�te. Ce fut alors' que seize jeunes h�ros de Montr�al, command�s par un officier du nom de Dollard ou Daulac, r�solurent de sacrifier g�n�reusement leur vie pbufle "salut de la colonie. Dans l'histoire d'aucun .peuple du monde, peut-�tre, on ne rencontre un �pisode plus �mouvant, un acte d'h�ro�sme plus extraordinaire que celui que je vais vous racon ter.
Daulac et ses Compagnons Daulac, �g� de 25 ans, n'�tait arriv� au pays que depuis trois ann�es; il-"avait d�j� servi dans les arm�es de France.
Les noms, les �ges, les professions des seize h�ros qui s'engag�rent � Tacompagner dans son a-ventureuse exp�dition, sont conserv�s dans les registres de Montr�al Les trois plus vieux avaient 28, 30 et 33 ans. L'�ge des autres �tait de 21 � 27 ans; leurs �tats professionnels �taient vari�s: soldats, armuriers, serruriers, chaufourniers, etc.
Apr�s s'�tre confess�s et avoir communi� dans la chapelle de
l'H�tel-Dieu, les dix-sept braves firent leurs testaments, se jur�rent les uns aux autres de se d�fendre jusqu'� la derni�re extr�mit�, et de ne jamais se rendre l'ennemi.
Dans les derniers jours d'avril 1660, ils firent leurs adieux � leurs parents, � leurs amis, et se mirent en route. Le premier jour de mai, ils s'arr�t�rent � un petit fort sauvage qu'ils trouv�rent sur 1p rivi�re Outaouais: mis�rable rui ne d�fendue par quelques mauvais pieux,
Cependant, un parti compos� de quarante hurons et de sept algonquins vint bient�t les rejoindre Ces guerriers sauvages �taient sous la conduite du brave chef Anna-hotaha. Ils demand�rent comme une faveur sp�ciale que les Fran�ais leur permissent de partager leurs p�rils, leur gloire: cette faveur leur fut'accord�e.
Ils �taient donc l�, attendant l'arriv�e des Iroquois, lorsqu'un jour, sur les quatre heures de l'a-pr�js-imidi, pendant qu'agenouill�s sur le rivage ils faisaient la pri�re du soir en trois langues diff�rentes suivant leur coutume, leurs vedettes vinrent les informer que l'ennemi n'�tait plus qu'� Une faible distance. Aussit�t ils se jet�rent dans le
une deuxi�me palissade: pr�caution que dans leur h�ro�sme, ou leur imprudence, ils avaient jusque-l� n�glig�e.
L'ouvrage n'�tait pas encore termin� que les Iroquois fondaient sur eux: aussit�t ,une vive fusillade s'engagea des deux c�t�s.
Repouss�s, les Iroquois mirent en pi�ces les canots d'�corce des Fran�ais et ceux de leurs alli�s, en enflamm�rent les d�bris, et tent�rent de mettre le feu aux palissades. Inutiles furent leurs efforts: les Fran�ais avaient post� trois tireurs � chaque meurtri�re, et comme tous les coups portaient juste, l'ennemi fut encore repouss�.
De nouveau les Iroquois r�p�t�rent leurs assauts, de nouveau ils furent oblig�s de reculer, chaque fois avec des pertes s�rieuses. Dans une de ces attaques, un de leurs principaux chefs fut tu�: quelques fran�ais franchirent hardiment la palissade, et all�rent, sous le feu de l'ennemi, couper la t�te du guerrier qu'ils vinrent planter triomphalement sur un des pieux de leur fort. Les Iroquois hurlaient de rage.
Ainsi se pass�rent cinq jours entiers et autant de nuits; les Fran�ais et leurs alli�s ayant � subir, pendant tout ce temps, les tortures de la faim, de la soif, du froid et de l'insomnie. Ils se relevaient � tour de r�le, et pendant qu'une partie faisait le coup de feu contre l'ennemi, l'autre, agenouill�e au milieu du fort, invoquait le ciel et priait.
Voyant tous leurs efforts impuissants, les Iroquois eurent recours � la ruse. Ils cri�rent aux sauvages alli�s que, bient�t, un renfort de sept � huit cents des leurs allait arriver, et que, dans cette conjoncture, le parti le plus sage qui leur restait � prendre �-tait de mettre bas les armes et de se rendre. Ils les assuraient qu'ils seraient trait�s avec toutes sortes d'�gards et de m�nagements.
Mourant de faim et de soif, les Hurons se laiss�rent leurrer par ces trompeuses promesses et bient�t, deux � deux, quatre � quatre, ils se mirent � franchir la palissade, et coururent se rendre � l'ennemi. Les sept algonquins et le brave chef des Hurons, Anna-hotaha, rest�rent fid�les � leur poste. Le neveu de ce dernier, du nom de La Mouche, se joignit aux fugitifs: ce que voyant Annahn-taha d�chargea sur lui sont pistolet.
Tout-�-coup, au milieu de la for�t, et sur les bords de la rivi�re, des cris d'enfer se font entendre: c'est un renfort de cinq cents iroquois qui signalent ainsi leur arriv�e; on �tait all� les chercher � l'embouchure de la rivi�re Richelieu.
Confiants dans leur nombre, s�rs d'une victoire facile, les Iroquois, sans perdre un instant, donnent l'assaut; ignominieusement ils sont repouss�s par le feu de vingt-cinq braves.
Pendant trois jours encore les m�mes tentatives sont renouvel�es, toutes avec le m�me r�sultat.
Il y avait donc dix jours entiers que cette poign�e de h�ros r�sistait victorieusement aux efforts combin�s de toute une arm�e! Les Iroquois �taient tomb�s dans un d�couragement complet, et ne par laient de rien moins que d'aban donner le si�ge, et de retourner piteusement en leur pays. Cependant, retenus par la honte, ils r�solurent de tenter un dernier supr�me effort.
Les plus braves d'entre eux s'engag�rent � conduire l'assaut final.
L'APPEL DE L'ORIENT
Je ne pourrai jamais, 6 mes fils trop aim�s, Etre compris vivant dans ce pays sans �me. R�cusant l'art facile et les vers bien rimes, Je naquis trop viril pour ce peuple trop femme.
Je m'en irais mourir en mes chers Orients Si je n'�tais riv� � cette ingrate terre O� je marche aveugl� sur les pas des g�ants Qui peuplent mon cerveau d'un r�ve solitaire.
Non je n'�crirai pas pour les goujats du vers Et je saurai garder, pour moi seul, un message Qui e�t �t� plus grand sous des deux moins amers, Et, mourant, je saurai leur cracher au visage.
Courez � votre soupe et faites-vous du lard Et ne portez la main � vos coeurs de notaire Que pour mieux conjurer le fatal corbillard O� votre ingrate carne aura son cimeti�re,
Avant d'aller pourrir sous les chaumes boueux. Soyez maudits, bourgeois, pour votre suffisance Et pour ces bas calculs sous vos fronts t�n�breux Et pour cette rancune o� cuit votre impuissance!
0 peuple de vaincus, n� pour porter le b�t, Qu'on m�ne boire � Vurne et qu'on surveille encore Pendant qu'il s'accroupit, � peuple qui se bat Pour rester sous la dent du chien qui le d�vore,
Peuple sans id�al, sans vertu, sans remords, Damn� de la pens�e et veuf de tout sourire, Qui ne sait ni ruer, ni hennir sous le mors, Je t'accorde, ce soir, la rage de mon rire.
Honni soit le bon sens de ces Occidentaux, Vaniteux et bavards et voulant tout comprendre! A moi la Chine aust�re et les Nippons brutaux. Ceux-l� savent au moins vous couronner de cendre.
A moi donc les essaims des cangues, des typhons, Vive l'�clair sauveur d'un poignard sous la lune! Vers un destin d'acier levons-nous et marchons, Laissant � ces coeurs mous nos po�mes pour runes.
Fran�ois HERTEL
Ang.
a pas de moyens particuliers, ni de (trucs) propres chez Superviel-
Ajustage, m., du si�ge avant.
Front seat adjustment.
,i , . . . Al�ser. Ang. To bore, to ream out.
que celle des deux g�ants que je pap .percer
viens d'�voquer, mais je crois que
depuis la verticale �tude de Thier-
ry-Meaulnier, il faut paner en po�sie plus pour la fluidit� du rythme et l'incantation impliqu�e que pour l'obvie richesse de signification.
Or, c'est chez la Marie No�l de les Chansons et les Heures que ^ cette incantation s'�panouit
Al�seuse, f., Ang. Boring ou reaming machine.
Alimentation, f. ang. Feedimg. Alimenter. Ang. To feed. Allumage, m., pr�matur� ou contre-allumage. Ang. Pre-ignition, back-fire.
Allume-cigares, m. Ang. Cigar ligh-
i -i , - - , - , avecj Allumer. Ang. To light. Allumer les
iw���Ld�wS�1C?eUIii /V!C Une lampes, to light the lamps, to switeh �l�gance �gale a celle de Super-1 on ^e light
vielle . Voil� donc un des grands Allumer (s'). Ang. To be lMxted.
livres de la po�sie contemporaine. : A|lumeur, m. Ang. DistributorT ti-
Fran�ois HERTEL.
Les chansons et les heures
Ces limpides et purs po�mes de la grande po�tesse catholique de la France contemporaine nous reposent des troubles hennissement" de plus d'une po�tesse canadienne Marie No�l, plus que sa rivale somptueuse, la comtesse de Noailles, a su atteindre � la po�sie pure, par le d�pouillement absolu du style et aussi par un rythme � la fois familier et subtil.
Plus encore que Jules Super-vielle, et probablement parce qu'elle est croyante, Marie No�l p�n�tre jusqu'au tr�fonds de l'�me, par la simplicit� de son incantation, et par l'absence totale de rh�torique.
S'il existe�ail faut bien l'admettre�une rh�torique claud�lienne et, plus encore, une rh�torique de fort et se mirent � le fortifier par Val�ry, on doit convenir qu'il n'y
Vocabulaire de l'automobile
Acc�l�rateur, m. Ang. Accelerator. Appuyer sur l'acc�l�rateur, �craser l'acc�l�rateur ,to step on t'he gas, to tread on the gas.
Acc�l�ration, f. Ang. Acc�l�ration.
P�dale d'acc�l�ration, accelerator pedal.
Acc�l�rer. Ang. To accelerate, to speed up.
Accessoires, m. Ang. Aocessories. Accoudoir, m. Ang Elbow rest, arm rest.
Accumulateur, m. Ang. Accumulator storage cell, storage battery. Accumulateur au plomb, acid storage-battery. Charger l'accumulateur, to charge the accumulator. Acidim�tre. m. On dit aussi acidom�-tre. Ang. Acidimeter (of accumulator), battery hydrometer. A�rodynamique, a. Ang. Aerodyna-mic. Carosserie a�rodynamique, stream-lined coachwork. A fond de course. Ang. Fully on. Agent, m., de circulation. Ang. Traf-fic ou road policeman. Am. pop. Speed-cop. Pop. Spotteur, agent de vitesse, a-gent du ou de trafic. Aile, f." Ang,- Wing, mudguard, splashiboard. Am. Fenderl
Aile, f., car�n�e. Ang. Skirted wing. Ailettes, f., de refroidissement. Ang. Cooling f langes.
Aimantation, f. Ang. Magnetizing. Aimanter. Ang. To imagnetize. Air, m., ou m�lange, m., carbur�. On
dit aussi: m�lange explosif, m�lange gazeux. Ang. Explosive mixture.
mer.
Allumoir, m., ou allumeur, rn. Ang.
Lighter, igniter.
Alternateur, m. Ang. Alternator. Alternateur, m., � basse tension. Ang.
Low-voltage alternator.
(� suivre)
A lire:
u
DAKAR*
Avant-poste des deux h�misph�res par Emile Lengyel. Traduit de l'anglais par Georges Strem.
Ce livre vient � son heure, au moment o� les Am�ricains jettent dans la balance tout le poids de leur gigantesque effort c'e guerre. Une recrudescence d'activit� sur tous les fronts indique que l'heure de la d�cision est arriv�e.
Dans DAKAR on verra l'importance de cette ville tropicale dans le� op�rations militaire� qui vont se d�rouler au coart des mois prochains. Ma�tre* de Dakar, les Allemands auraient menac� les Am�riques. Ma�tres de Dakar, les Am�rleafna sont aux portes de l'Europe subjugu�e.
Voil� pourquoi il faut lira DAKAR; il vous �clairera l'importance vitale de ce bl tion de l'Afrique, porte de l'an-cien contient. (Notes de l'�diteur).
Un volume de 296 pages, uaa carte et deux hors-texte.
Prix: l'exemplaire $1.50 � par la poste $1.60.
Faites lire "L'Ami du Peupla*
$ �
ftr
m
fin
m-*
1:
�m s?f. fW ,
>$>
'M -
�m
m '�
'm-
m'
m
1
lit-il:
w
m m
���:
�Si*
�Bit
1
^�S�
-:.�>>:.-
�H "�i-r.V-'-'KV�
..v;�^c.�^,^'-I'�:^'�!,\^?