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L'AMI DU PEUPLE
.JEUDI, 14 JUIN 1945^
La C.C.F. en
De la Libert� et le Patriote, de Winnipeg, num�ro du 11 mai:
M. W. S. Lloyd, ministre de l'Instruction publique dans le cabinet C.C.F. de la Saskatchewan,
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a annonc� r�cemment que Commission du Service public ._ choisi S, H, Piercy, surintendant du gouvernement � Kingston, comme administrateur de l'�ducation dans le nord de la province en raison, para�t-il, de la connaissance qu'il poss�de des probl�mes scolaires de la population qui "vit de p�che et de chasse".
Il y a quelques semaines, ce M Piercy a pr�sent� un long rapport au gouvernement sur la situation des �coles dans le nord. Il a bross� un tableau plut�t sombre de l'�tat de l'�ducation en cette r�gion et a pass� sous silence le travail accompli avec tant d'habilet� et de z�le par les missionnaires et les religieuses. Bienj plus, il a sugg�r� au gouverne-' ment d'enlever � l'Eglise le contr�le des �coles, afin de lib�rer ce territoire de l'influence religieuse en mati�re d'�ducation. Pour obtenir la la�cisation de ces �coles, Piercy s'est �tudi� � ne voir que des d�fectuosit�s, signe incontestable du parti pris, de la mauvai-'se volont�.
S. Exe. Mgr. M. Lejeunesse, O. M.I. vicaire apostolique du Kee-watin, duquel donc rel�ve ce territoire au point de vue religieux, nous communiqu'e � ce propos des renseignements que nous tenons � rendre publics, afin que le$ catholiques soient au courant des vis�es perverses de certains repr�sentants du minist�re de l'Instruction publique:
"Dans son rapport, dit Son Excellence, . notre *ameux Piercy cherche la petite b�te noire. Comme l'homme qui veut tuer son chien, il prend plaisir � nous chercher des d�fauts. Volontairement il interpr�te d�favorablement nos intentions. Voici quelques pr�cisions: a) II reproche au P�re Bourbonnais, de Buffalo Narrows, d'avoir �t� chercher un ma�tre � l'ext�rieur alors que, dit-il, on
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qui en ont charge sont dipl�m�es et leurs qualifications ne le c�dent en rien � celles des meilleures institutrices. En outre, nous h�bergeons gratuitement et veillons � l'entretien de plus de 60 enfants, et cela depuis des ann�es. A Island Falls, nous avons b�ti une �cole � nos irais et* pendant sept � huit ans, j'ai fourni une contribution de $100.00 par ann�e pour arriver � r�mun�rer convenablement le ma�tre d'�cole. J'ai �galement, pendant nombre d'ann�es, -fourni cette m�me allocation b�n�vole aux ma�tres d'�coles de Buffalo Narrows et de Beauval. Et pour tout cela, on nous repr�sente sous des allures d'accapareurs et
arbitral ou bien franc Concertant, pas autre chose". Et, de part et d'autre, l'on observait cela comme une maxime �vang�lique.
A l'�poque o� se place ce r�cit, il se trouvait que, de l'avis quasi unanime, les Libre-arbitraux d�tenaient le pouvoir depuis le pouvoir depuis un temps vraiment trop long. Cela, joint aux innombrables peccadilles '
qu'on un on se
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leur reprochait, entretenait �tat d'exasp�ration tel que l'k,.. �-demandait si les fortes lignes de parti n'allaient pas se briser. Ce m�contentement en fermentation servait admirablement les fins de l'Opposition qui, rajeunie et a-gressive, � elle s'appelait d�sormais l'Union des affranchis � se
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Si Piercy est si bieu *^~�0-_, devrait les conna�tre. Sinon, le gouvernement a choisi ce personnage sous de fausses repr�sentations puisqu'une telle ignorance indiquerait une connaissance superficielle de l'�ducation dans le.uail, ^ ^iiw nord. S'il conna�t ces faits, com-1 opposition officielle) �>- ~.��c �on silence �| Mais en politique, il
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croyons, son silence a
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tialit�. De toutes fa�ons nous ne �comprenons pas l'attitude du ministre dp l'Instruction publique. En �acceptant un ap�tre du la�cis-me scolaire comme administrateur de l'�ducation dans le nord, il approuve implicitement les i-d�es antireligieuses de Piercy. Cette mani�re d'agir indignera s�rement les gens s�rieux qui croient aux valeurs spirituelles en
saires i une uc v^o *~~.� _ jamais ne s'efface le cuisant souvenir. (Ce fut d'ailleurs ce qui arriva, et � tel point que, le soir de l'av�nement au pouvoir de la nouvelle �quipe, l'on se demandait si elle aurait devant elle une
>position officielle).
Mais en politique, il y a toujours eu et il existera sempiternellement � c'est � craindre! � des f�tichistes. Ti-Pit Cramoisi, colon du Lac d'Azur, �tait de ceux-l�. Sa couleur politique �tait un h�ritage, et il fallait T'entendre proclamer, en --------1 ,,�� Krmr-Vip d�mesur�e:
ouvrant une
�ducation.
J. V.
L'implicite aveu...
(par-^Edouard Biron) En ces jours lointains se pr�parait une vaste consultation populaire. La fi�vre �lectorale agitait les esprits. Les cerveaux d�j� 'br�l�s mena�aient de toucher le point de calcination. Le 'bagout sonore des D�mosth�nes � deux sous emplissait les airs.. et les
gens!
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pouvait engager un ma�tre quali->f�� sur place. Il ne dit pas, cependant, que ce suppos� ma�tre qualifi� �tait un "Bible- Student" qui fait parti d'un petit groupe de ... �' -personnes venues expr�s � cet endroit pour nous faire de l'opposition, alors que, de fait,-avant l'arriv�e de ces pr�dicants,' qui ne sont l� que depuis deux ou trois ans, il n'y avait l� que des catholiques, b) Pour ce qui est de l'�cole Charlebois, Piercy accuse le P�re Doyen d'avoir construit cette �cole sans consultation pr�alable avec le bureau local du gouvernement; mais Piercy se garde bien de dire que c'est nous qui � avons avanc� l'argent, c'est-�-dire une somme de $1,500, et -que cette somme ne nous a pas enco-�t� rembours�ee, De plus, il se contredit lui-m�me, car il nous reproche d'avoir fait b�tir une bonne �cole par des ouvriers com* \ p�tents et, au paragraphe sui-\ vant, il sugg�re de ne plus b�tir d'�coles en billots. Je le mets au d�fi de nous donner le nom d'un seul homme au Cumberland qui soit capable de faire une b�tisse convenable.
"Ce rapport qui, de toute �vidence, veut faire liti�re de l'influence de l'Eglise, se garde bien de dire ce que nous avons fait jusqu'ici en mati�re d'�ducation. Les Soeurs Grises sont � l'Ile � la Crosse depuis 1860 et ce n'est que ces derni�res ann�es qu'elles touchent un salaire comme institutrices. Nous avons b�ti � l'Ile � la Crosse, � nos frais et selon les plans approuv�s par le gouverne------� 4.�nin /vr/ioooe--les -ft>liaip.uses
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ment, trois classes; les
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' �'on avait pourtant connu an-
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D'abord il faut le rappeler en toute franchise, par souci de ve-rite -historique, le r�gime sortant de charge avait polime nt ^ cocno
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ouvra
"Mon grand-p�re �tait Libre-arbitral, mon p�re itou, pi mo�, je l'resterai jusqu'� mon dernier souffle". Il ne se hasardait pas � pr�dire, par exemple, s'il le demeurerait par del� la tombe. Et a-lors que ses copartisans eux-m�mes jugaient l'air irrespirable, tellement �a sentait la d�faite, lui continuait de ne jurer que par les Libre-arbitraux. Hargneux et m�fiants par surcro�t, il tra�nait jusque dans l'�glise ces f�cheuses dispositions d'esprit et de coeur. Or, il advint que, peu de jours avant le scrutin, l'organisateur en chef, venu, d'une paroisse voisine, s'installer au Lac d'Azur, vit surgir Ti-Pit � son comit�, le regard courrouc� et les sourcils en bataille.
� Quel bon vent t'am�ne, mon
� C'est pas un bon vent; c'en est un mauvais qui souffle.
� Qu'est-ce qu'il y a donc Bit?
� Y'a que not' cur� s'm�le de c'qui le r'garde pas et qu'y fait d'ia politique. Y s'est mis d'ieu
gang.
� Mais qu'est-ce qu'il a fait, qu'est-ce qu'il a dit, M. le cur� du Lac d'Azur, pour que �a te choque tant que cela? s'enquit l'orga-
~'~ �*� --- ~ � "�"* �/in-noiccant SOT)
le berceau de notre puissance politique. C'est l� la conclusion de l'auteur lui-m�me.
Chaque tome de la s�rie contient une bibliographie, une table des mati�res d�taill�e et une table des noms de personnes.
Le COURS D'HISTOIRE DU CANADA, tome IV (1833-1841), un volume de 337 pages, est en vente au Editions Bernard Vali-quette, .1420, rue St-Urbain, � Montr�al, et dans toutes les bonnes librairies, au prix de $1.50 ($1.60 par la poste). On peut se procurer la s�rie compl�te chez le m�me �diteur.
"LE LIVRE DE CONSOLATION"
Par Louis Bertrand (1) de V'Acad�mie Fran�aise
En guise d'avertissement, voici ce qu'�crit Louis Bertrand aux premi�res pages de ce livre magnifique que viennent de publier les Editions Vari�t�s.
"Je ne connais qu'un Livre de consolation": c'est l'Imitation de J�sus-Christ.
"Mais il plane par-dessus les pays et les si�cles: .il a un caract�re d'universalit�, et si l'on peut dire, d'�ternit�. Fait pour les hommes de tous les temps, il ne s'adresse pas sp�cialement aux hommes d'aujourd'hui. Celui que voici, et qui d�cline toute comparaison, m�me la plus lointaine, a vec un tel mod�le, � porte l� marque des plus actuelles pr�oc^ cupations.
"Ces pr�occupations l'ont peut-�tre assombri. Et cependant, on ne saurait trop insister sur des p�rils trop r�els, dont notre >habi-uelle l�g�ret� n'a que trop de ;endance � nous d�tourner.
"On trouvera peut-�tre aussi que les consolations qu'il propose sont un peu rudes pour les �mes faibles. Mais je n'ai �crit ceci que pour les arracher � leur mollesse. J'aurais eu honte de tromper le lecteur par un optimisme de -commande et par l'offre de rem�des' qu'un esprit s�rieux ne peut absolument pas accepter. Devant les dangers qui menacent notre monde, et, plus encore, devant le drame douloureux de toute destin�e humaine, il faut envisager les choses avec une lucidit� inexorable et un coeur intr�pide".
Tous ceux qui liront Le livre de consolation voudront en faire leur livre de chevet et le relire aux moments d'infortune, de tristesse, de malheur. ,
(1) Un ouvrage de 312 pages publi� par les Editions Vari�t�s. Prix $1.50, par la poste, $1.60. En vente dans toutes les bonnes librairies et aux Editions Vari�t�s, 1410, rue Stanley, Montr�al, 'Canada.
Ce qui pr�pare le mieux la solution des questions sociales c'est en somme, pour chacun, son pro-pe perfectionnement moral, c'est l'amour des autres; et la tol�rance en est un joli commencement. � Jules Lama�tre.
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n� l'administra uvii ^c ^ �, ----publique. Depuis l'�tablissement de la Constitution qui r�gissait la cpntr�e, deux partis s'�taient tour �- tour succ�d� au pouvoir, avec des succ�s divers: les Libre-arbitraux, dont la doctrine se r�sumait � l'usage de toutes les libert�s licites ou illicites; et les Concertants, qui passaient leur temps � se concerter mais sans jamais aboutir � rien. Le parti qui ne
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gouvernait pas prenait, automatiquement, le nom de loyale Opposition de Sa Majest� et,, fid�le � son enseigne, s'opposait f�roce-
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si SUH Clioi-^t,*��-, _ -f-t.-
ment � toutes les .mesures Gouvernement, les d�clarant dieuses, criminelles, quitte � les prendre � son compte et � se comporter de fa�on identique une fois au pouvoir.
Le bon peuble qui, lui, n'aime pas � s'embarrasser de formules encombrantes, avait d�baptis� les deux groupes et les appelait tout simplement des rouges et les bleus. Et c'est sous ces �tiquettes exclusives que l'on s'invectivait, que l'on se giflait, que l'on se cognait avec une ferveur digne d'une meilleure cause. P e n d a n t ce temps, il arrivait parfois que les chefs de file, l'en payassent. Mais tel - �tait quand , m�me, au sein du peuple, l'envo.�t�ment de l'esprit de parti" que l'on disait par-
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Bas-Canada. 'Le premier chapitre
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1832. C'est donc une p�riode de
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mais dix ann�es tellement
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_ qu'elle� ijtuic.L/ai.oiicju.1,, >*u... � contient jamais de longueurs. Ce sont les os et les nerfs de l'histoire que T�-minent historien pr�sentait � ses �l�ves de Laval et le lecteur b�n�ficie de ce style de cours, qui n'est pas toujours le style ennuyeux, en d�pit des r�vuistes.
Entre 1832 et 1841 la r�bellion de 1837 et celle de 1838 ont eu lieu. Les ann�es qui pr�c�d�rent ces ann�es sanglantes furent des ann�es d'agitation politique. Celles qui suivirent furent remplies .du d�clic des �chafauds et du grand
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�bruit que fit l'acte d'Union, tin� � noyer l'irr�dentisme fran�ais dans une majorit� anglaise qu'on pouvait d�j� pr�voir et qu'on �tait pr�t � assurer par toutes sortes de moyens. Mais parmi ceux-l� m�mes qu'on destinait, � nous �touffer, allaient surgir des hommes �pris d'un id�al de, justice et de libert�. Des alliances f�condes, de loyales ententes se produisirent entre les deux groupes, et la constitution' de Ift^L,, * devait �tre le tombeau des " MOS fran�ais, devait devenir
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