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Un communiste
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Montr�al a le triste honneur d'envoyer au parlement f�d�ral le premier communiste. Il faut dire aussit�t, � la d�charge des Montr�alais, que le nouveau d�put� est. l'�lu dune petite minorit�. Il a obtenu moins de 6,000 votes sur un total de 19,033 et dans une ch-conscription de pr�s de 40,000 �-lecteurs.
Il n'en reste pas moins que M. Fred Ros� se trouve actuellement le repr�sentant de la division de Cartier et que des Canadiens fran-
�ais�une poign�e
de la masse
juive, mais une poign�e qui lui a peut-�tre assur� la victoire � ont parl� et vot� pour lui, pour les id�es subversives qu'il repr�sente, car il n'a pas cach� son drapeau.
Le danger communiste n'est donc pas un mythe. Et ce serait une grave imprudence que de ne pas nous en occuper, que de laisser, sous le pr�texte qu'elle sert nos alli�s, une propagande tenace nou? repr�senter sous de fausses couleurs l'exp�rience marxiste en Rus-
nt tiennent aucunement compte des valeurs spirituelles et du r�le qu'elles doivent jouer dans l'�la-
nous pr�sentent actuellement les Webwood, rendait visite � sa fa-�conomistes et m�me les groupe^ mille dimanche dernier. ments politiques. Leurs promo-1 M .et Mme yictor Brisson ainsi teurs ont une conception mat�ria- aue Mme Ren� Lemieux, de Co-liste de la soci�t�. Ils veulent faire niston, sont de retour d'un voya-de la terre un paradis comme si ge � Toronto.
tout devait finir avec cette vie. Ils M.ert Mme Alrmand B�dard
ainsi que M. et Mme L�o Brisson, de Sudbury, �taient de passage parmi nous en fin de semaine.
Mlle C�cile Lapointe, de Sud-'bury, visitait ses parents, M. et Mme Alfred Lapointe.
Mlles M�rina et Fabianna Cha-loux, de Sudbury, rendaient visite � leurs parents, M. et Mme W. Chaloux.
M. Henri Deschamps, de Nobel, passe quelque temps parmi nous. Mme Edouard Binette est de retour d'un voyage � Embrun, o� elle visita ses parents. Elle rencontra aussi sa ni�ce Soeur Marie-Cl�ment de la Ste-Croix.
qu
boration d'un ordre nouveau.
Combien l'emporte ici la doctrine sociale catholique. Tout en se pr�occupant des exigences mat�rielles de l'homme, elle n'oublie pas son �me, sa destin�e surnaturelle. Son seul tort, c'est de n'avoir pas des propagandistes aussi hardis que les communistes et les socialistes. Nous attendons encore leur plan de restauration. Il nous vient heureusement une bonne nouvelle. La Commission des Semaines sociales du Canada a entrepris cette t�che. Et elle nous donnera sous peu, sinon un plan concret de s�curit� sociale, du moins un expos� de principes que pourront ensuite traduire en reformes pratiques des techniciens
sociaux.
�Relations
sie. On lira avec profit sur ce su- 1$ 3 r>* P 9 <p! v "f**
jet l'article de l'Etatsunien East-
man que l'Ecole Sociale Populaire vient de publier en tract sous le titre "La Russie sovi�tique". Ce St-Charles, (D.N.C.) � Dimanche dernier avait lieu notre pique-
n'est h�las, qu'un bien faible anti- nique annuel. Apr�s la messe toul
dote au poison que Radio-Canada verse chaque semaine � ses millions d'auditeurs. Mais montrer le communisme le monde se rendait � la salle pour prendre le d�ner. Dans l'apr�s-midi il y eu bingo, rafle ainsi que d'autres amusements. Apr�s
sous son vrai jour ne suffit pas pour arr�ter ses progr�s. Il faut le souper il y eu musique et chansons, ce qui int�ressa beaucoup le
faire dispara�tre l'�tat de choses public. Malgr� la temp�rature
qui lui permet de se r�pandre, corriger notre situation �conomique, op�rer les r�formes sosciales qui maussade, ce fut un vrai succ�s. Tous ce quitt�rent � une heure a-vanc�e enchant�s de leur veill�e.
lib�reront la masse du joug inhu- Mardi dernier eu lieu l'ouver-
main d'un capitalisme cupide. Enfin et surtout, il faut la r�- ture de nos classes. A tous nos institutrices et �l�ves nous sou-
forme des moeurs. Si un esprit haitons un bon succ�s.
chr�tien n'anime pas notre soci�t�, M. et Mme Ernest Chamberland,
les institutions et les lois n'v pour- de Sudbury, visitaient des parents
ront rien. Et c'est en cela que p�- et amis dimanche dernier.
chent la plupart des plans que L�on Dupuis, fromagier de
FIDES
pr�sente
L'AME DE L'EDUCATION
par Fran�ois CHARMOT, S.J.
Le P�re Charmot est un �ducateur d'exp�rience dont la valeur est r�fI^oupet-ance dU sujet trait� non moins que l'art avec lequel II est abord� nous fait placer
"L'AME DE L'EDUCATION"
au tout premier rang de ses oeuvres.
Tous les �ducateurs auraient grand int�r�t � m�diter s�rieu t ces oaqes. Elles s'adressent � eux tous: pr�tres, religie
ment ces pages la�ques.
R��dition � Volume de 252 pages.
Au comptoir: $1.25 � Par la poste: $1.35
Ecrivez, t�l�phonez, venez �
LIBRAIRIE LOISIRS
Verner, (D.N.C.)�Apr�s avoir pass� pr�s d'un mois � Windsor, M. Edouard Louseize est revenu
M King rit aux �clats avec Mme Churchill et un officier am�ricain. �Cette disposition des mati�res est du plus mauvais go�t. Cette photo de gens qui ont tant de plaisir et qui paraissent si heureux est jusre du discours de l'hon.
parmi nous.
I On�sime Gagnon � Rimouski, dans
Depuis l'ouverture des classes j leQue] jj a d�nonc� la police mili-Mlles Lucille et Aima Poitras se , tajre quj a tir� du revolver sur un sont install�es � River Valley, ou conscrjt non arm�. Les lecteurs des elles prennent charge de l'�cole di> innrnnnx sf)nt nlus int�ress�s � sa-
CONTES:
Par GUY DE MAUPASSANT
Les Contes sont de petits tableaux, courts et charmants, qui ont triomph� du temps. Le pr�sent recueil-;-destin� � �tre mis entre toutes les mains�contient un choix exquis.
Le souple g�nie de l'�crivain a su s'adapter � tous les sujets: contes paysans, oontes normands, souvenirs de guerre, histoires fantastiques.
Ce remarquable ouvrage d'un des plus grands noms de la litt�rature fran�aise doit se trouver sur les rayons de toute biblioth�que soign�e, dans la famille, au coll�ge, au couvent. Les jeunes comme leurs a�n�s y trouveront une saine distraction, en m�me temps qu'ils puiseront � une source vraie de g�nie.
POUR VIVRE EN PAIX
Par CLAUDE De SAINT-PHALLE
Apr�s cet effroyable chaos de la guerre, il faudra r�tablir la paix, il faudra que les hommes puissent trouver sur la terre le moyen de vivre et surtout de vivre en paix.
C'est un v�ritable trait� d'�conomie politique et sociale, mis � la
che'rche un �quilibre qui permettra aux hommes de vivre en paix, en s�curit�, dans une soci�t� qui tendra vers le bien commun.
TROIS EPREUVES-
Par DANIEL HALEVY � 1814-1871-1940
Sous un titre presque symbolique, r�minent auteur �tudie la v�ritable nature de la d�faite fran�aise, et, pour rendre son expos� plus clair, il compare trois grandes d�faites de la France, en se demandant laquelle fut la plus d�sastreuse.
.Trois Epreuves n'est cependant pas un livre d�faitiste. C'est un ouvrage pr�cis, vrai, neuf, qui puise dans l'histoire de la France des raisons d'esn�rer et oui montre comment les Fran�ais n'ont pas
cesser de se raidir contre le joug allemand. Trois Epreuves n'est pas v�ritablement un livre de guerre; c'est un ouvrage solide, qui apporte des solutions. C'est un livre de reconstruction.
D'OU VIENT L'ALLEMAGNE
Par GONZAGUE DE REYNOLD
Qeuls sont les traits caract�ristiques de la mentalit� allemande?
Le Germain, r�pond Gonzague de Reynold, est un �tre qui, intellectuellement, s'enferme dans sa pens�e, se rend incommunicable, se cr�e et se recr�e sans cesse son univers. Socialement,.il ne cesse de se mettre en troupe, de se discipliner, de marcher au pas de parade. Enfin ,il est incurablement romantique. D�s qu'une id�e se pr�sente � lui il en fait un mythe. L'id�e, chez lui se prolonge en r�ve, se noie dans le sentiment.
Gonzague de Reynold ne repr�sente point les Allemands contemporains comme autant de barbares � longues moustaches blondes et v�tus de peaux de b�tes: il ne s'agit pas ici d'un livre de propagande. L'Auteur, avec beaucoup d'objectivit� �tablit cependant que le peuple Allemand est un peuple mouvant et indomptable, anar-chique. et dangereux, qui veut sans cess� faire sombrer le monde dans son chaos.
elles prennent charge village, �
La retraite paroissiale prechee ipar le R. P. Lavergne, de Qu�bec, a �t� pieusement suivie par nos paroissiens.
Les quarante-heures co�ncidaient avec la retraite. L'ouverture eu lieu jeudi dernier pour se terminer dimanche. A cette occasion un bon nombre de pr�tres de? paroisses environnantes sont v�-nus pr�ter leur concours pour les confessions.
M. Alcide Casaubon se rendait � Windsor r�cemment pour assister au mariage de son fr�re, le lieutenant Th�ophile Casaubon.
M. A. Poitras nous laissait, derni�rement pour aller poursuivre ses �tudes � Hu'll, Que.
Mlle Lucille St-Amour est en convalescence chez ses parents depuis quelque temps.
M. Edgar Ladouceur, de River* Valley, visitait des amis � Verner dimanche dernier.
Nous ont quitt�s pour terminer leur cours de p�dagogie � l'Ecole Normale de l'Universit� d'Ottawa Mlle R�jane Roberg , Mlle Ri-ta Trahan, et Mlles Yolande et Fernande Perrault. Nous souhaitons bon succ�s � celles-ci.
Mlle Jocelyne Gu�nette retournait � Haileybury la semaine derni�re, o� elle continura ses �tudes � l'Acad�mie Ste-Marie.
Mlles Rachel Raymond et Rolande Lafond partaient derni�rement pour le couvent Notre-Dame du Sacr�-Coeur d'Ottawa.
journaux sont plus interesses
voir ce que fait M. King que ce
qu'il est".
"Avant les �lections de 1940, en 1939, M. King s'est fait photographier mille fois avec leurs gracieuses Majest�s. Cette ann�e, on ne cesse de le voir � l'ombre des Churchill. Est-ce une nouvelle propagande �lectorale qui s'amor-
ce.'
� tout �v�nement, il est pour le moins �trange que la mobilisation des canadiens mari�s de 27 � 30 ans et c�libataires de 18 ans ait. �t� annonc�e simultan�ment avec la nouvelle que le gouvernement am�ricain avait fait de gros changements dans les r�glements de mobilisation militaire pour att�nuer la crise de la main-d'oeuvre".
Saurons-nous jamais ce que pense r�ellement M. King? Il ne nous reste qu'� le juegr d'apr�s ses oeuvres et celles-ci ne sont gu�re, pris�es ni reluisantes par le temps qui court, en notre province et dans les autres.
Lib
L
raine Loisirs
Dans les commentaires qu'il publiait le 19 ao�t dernier au sujet du nouvel ordre de mobilisation �-tendant le service militaire aux nommes mari�s de 27 � 30 ans, "Le ^Saint-Laurent" de Rivi�re-du-Loup notait que cette nouvelle nous �tait communiqu�e pendant la conf�rence Chuchill-King � Qu�bec.
Le confr�re ajoutait:
"Le Soleil" cherche � faire re-. tomber sur les conscrits, retardataires la responsabilit� de la mobilisation des gens mari�s de 27 � 30 ans et des c�libataires de 18 ans C'est une question qui devra �tre discut�e � fond, mais il serait important de savoir tout de^ suite quels engagements ont �t� pris par le gouvernement King au sujet de l'effectif total de l'arm�e canadienne. Il n'a Jamais voulu le dire. Pourquoi ce myst�re?
On ne renseigne le public que par d�s images. Nous nous sommes d�j� plaint de ce aue le bureau f�d�ral d'information n'informe pas. Il photographie M. King � toute heure du jour et de la nuit. Ses poses sont aussi nom breuses que les �toiles du ciel et les sables de la mer. Elles ont cela en commun avec la post�rit� d'Abraham. Dans le m�me journal de lundi, en premi�re page, nous voyons M. King la figure toute �panouie � c�t� de Miss-Churchill, qui tourne le dos � son p�re pendant que madame Churchill rit aux �-clats et montre toutes ses dents. En troisi�me page, sous le gros titre "Appel des gens mari�s de 27 � 30 ans" et � c�t� de la nouvelle "Les jeunes gens de 18 ans seront appel�s sous les armes", M. King para�t de profil, la main sur un vieux canon, en compagnie de -Mme Chur-chill et de trois officiers. En t�te de la neuvi�me page, seconde section, < M. King semble au comble du bon-, heur en posant avec Mme Church-j ill � la citadelle. Enfin, en derni�-ire page, dans une loge du Capitol �
CHOIX DE POESIES"
de PAUL VERLAINE
C'est un recueil des plus beaux vers du po�te saturnien que vien-. nent de publier les Editions Vari�t�s. "Paul Verlaine est rest� un enfant toute sa. vie. Mais faut-il l'en plaindre puisqu'il nous a laiss� de si belles choses?"
Heureux le po�te, qui, comme Verlaine, conserve son Orne d'en fant, sa fra�cheur de sensations,, son instinctif besoin de caresses, qui a de sinc�res repentirs, aime avec candeur, croit en Dieu, le prie humblement dans les heures sombres, et qui dit na�vement tout ce qu'il pense et tout ce qu'il �prouve, avec des maladresses charmantes et des gaucheries pleines de
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grands malheurs qu'il a soufferts dans son corps malade et dans son coeur douloureux. Mais la souffrance est la ran�on du g�nie et ce mot peut �tre prononc� en parlant de Verlaine, car son nom �veillera toujours le souvenir d'une po�sie absolument nouvelle et qui a pris dans les lettres fran�aises l'importance d'une d�couverte.
Oui Verlaine a cr�� une po�sie qui est bien, � lui seul, une po�sie d'une inspiration � la fois na�ve et subtile, toute en nuances, �vocatri-ce des plus d�licates vibrations df-nerfs, des plus fugitifs �chos du coeur. Une po�sie o� les strophes tournent et chantent comme une ronde enfantine o� les vers sont d�j� de la musique.
Et dans cette inimitable po�sie il nous a dit de toutes ses ardeurs, toutes ses fautes, tous ses remords, toutes ses tendresses, tous ses r�ves et son �me si troubl�e.
De tels po�mes sont faits pour demeurer.
Un volume de 300 pages. Prix $1.25, par la poste $1.35. En vente � la librairie "Loisirs".
�Londres�Plus d'un million de Norv�giennes, repr�sentant toutes les sections de la vie nationale de Norv�ge, se r�fugi�rent en Angleterre depuis l'invasion allemande en 1940. Plusieurs furent plac�es imm�diatement sur des ouvrages de guerre, mais d'autres n�cessitaient un entra�nement, a-lors le gouvernement norv�gien en Grande Bretagne �tablit un syst�me d'�ducation, de cet embryon, le Service auxiliaire des Norv�giennes fut form�; plusieurs de ces femmes sont gardes-malades, conductrices de camions, travaillant dans des bureaux, � la cuisine, dans les mess et les cantines. En plus, certaines d'entre-elles suivent un entra�nement militaire.
Heureux ce po�te, malgr� les
�Le chintz glac� perd son lustre au lavaige, Pour le lui redonner, plongez le tissu dans un empois clair et chaud, auquel vous aurez a-jout� une petite quantit� de cire.
Cr�me trop mince.�Lorsque la cr�me n'est pas assez �paisse pour �tre battue, ajoutez du blanc d oeuf et vous n'aurez pas de difficult� a battre la cr�me.
Collection
�a ni
et�
Contribution au renouveau artistique canadien
* Pr�sentation claire et simple, accessible aux profanes.
* Tous les amis de l'art y .trouveront des aper�us plus instructifs que dans les corpulents ouvrages de savants critiques.
* Le premier cahier est consacr� � �'oeuvre d'Henri Charlier, l'un des plus grands sculpteurs de notre temps, n vient de para�tre:
PEINTURE SCULPTURE BRODERIE ET VITRAIL
par Henri CHARLIER
Volume de 156 pages. En suppl�ment, 23 pages des plus belles oeuvres de Charlier, reproduites sur papier couch�
Prix: $1.50; par la poste: $1.60
En pr�paration:
* La pens�e artistique, par Henri-Paul Bergeron, c.s.c.
* L'oeuvre architecturale de Dorn Paul Bellot, o.sJb.
* iPropos d'un B�tisseur,, par Dom Paul Bellot, o.s.b.
* L'iArt chr�tien, par Henri Gharlier.
* ILe Secret de l'Harmonie dans l'Art (Etude sur les proportions), par Dom'Paul Bellot, o.sJb.
L
raine Loisirs