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PAGE SIX
L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, 23 SEPTEMBRE 1943
LA VIE OUVRIERE
Les encycliques sociales
Le mal social
tes
La plus grande difficult� qu'il nous faut vaincre en l'ace de l'ennemi socialiste, r�side dans les faits; faits contre nature si vous voulez, mais FAITS quand m�me. Le socialisme r�pond � un �tat de fait, � un �tat de de choses actuelles. Les hommes sont responsables de cet �tat de choses, mais ceci n'att�nue pas la force de l'argument socialiste.
Les hommes, m�me parmi les plus c rusants, se sont conduits tout comme si la mati�re seule existait dans le domaine �conomique. Ceci � cause du lib�ralisme qui avait envahi tou-ias.^es de la soci�t� et avait dogmes .comme infaillibles dans l'esprit de tous, partout � peu d'exceptions pr�s. Le mat�rialisme de .Marx repond � ce premier elai cie l'ail.
Lu prioriu- donner- � l'activit� �-conomique d�coulant de ce materia-lis ne tlait d�j� consacr�e par le lib�ralisme, puisque ci ja on rei'u.-ait a l'Etat et m�me � la morale (qui certainement sont les autorit�s supr�mes dans le domaine naturel) tout droit d'intervention pour la gouverne des individus dans le champ �conomique. Marx, en subordonnant tout, m�me l'ho.v.me, a cette activit�, r�pond donc � ce deuxi�me �tat de fait.
L'omission.de la morale et du spirituel dans ce m�me domaine, gr�ce encore au lib�ralisme, faisait que les hommes se conduisaient tout comme si Dieu n'existait pas, et m�me, leur
vent fort bien devenir contre nature et avoir besoin d'�tre chang�s. Si Marx fut un grand 'r�aliste' et tint compte des faits mat�riels, L�on XIII et Pie XI le furent bien plus que lui et tinrent con^pte du surnaturel et du spirituel. C'est pourquoi dans leurs immortelles Encycliques ils demandent de changer l'�tat de choses, l'�tat de fait, si vous voulez, parce que cet �tat de choses viole la nature. Ils ont tr�s bien compris que le socialisme ne se vaincrait pas clans le domaine du d�bat. Il faut le vaincre en changeant ou en supprimant ce qui le fait na�tre: il faut changer l'�tat contre nature des,faits que l'homme a fait surgir, et c'est l'homme qui fera le changement; de par la volont� sainte et sage du Cr�-ateur de toutes choses, l'homme pos-.-.ede la ma�trise des choses, il a l'in-u licence et cette facult� souveraine qu'est la libert�. C'est sa dignit�, mais c'est aussi sa responsabilit�.
deux cents ans. Aujourd'hui, tonte leur vie, ils sont des salari�s; et m�me, depuis l'introduction de la rationalisation, leur vie productive tend � se raccourcir par les deux bouts; ils ne peuvent commencer � gagner qu'� un �ge beaucoup plus �lev� qu'autrefois, tan-
'
dis qu'ils cessent
t�t qu'alors
11
de donner le rendement requis.
Cette premi�re expropriation est aggrav�e par une autre qui a non moins contribu� � rendre pr�caire le sort des familles dans nos soci�t�s modernes: le chef de famille ne peut aujourd'hui compter sur l'aide de ses enfants. Autrefois, quand la source principale d'�nergie �tait le muscle, quand tout se faisait � la main, d�s qu'un enfant �tait capable de se servir de ses bras, il contribuait � augmenter le revenu de la famille.
On comprend que, dans ces conditions, une famille nombreuse �-1ait une source de richesse et que la venue d'un enfant dans une famille �tait consid�r�e comme une b�n�diction. Aujourd'hui les en-K.nts restent une charge lourde jusqu'� un �ge avanc�; :la civili-
dans Qu�bec. L'�tablissement d'un syst�me d'allocations devrait donc d�s l'abord �tre g�n�ralis� � tous les chefs de famille dans les campagnes comme dans les villete1� (Nous prescindons ici des modalit�s d'application: taux de l'allocation, �galit� ou non c[u bar�me rural et urbain, point de d�part, i.e. a partir de quel enfant, etc.)
b) La classe agricole, qui comte � peine un tiers de la population du Canada, et environ un quart de celle du Qu�bec, �l�ve plus de la moiti� des enfants de la nation. Ce serait une injustice criante de la priver du b�n�fice d'un r�gime d'allocations �tabli pour aider � porter les charges familiales.
usqu
laut donc changer l'�tat de cho- |sation moderne exige que l'enfant
- '
ses, si nous ne voulons pas du socia-
pas n�cessaire d'avertir les fils bons et fid�les de l'Eglise touchant la nature impie et injuste du communisme, mais cependant Nous ne pouvons voir sans une profonde douleur l'incurie de ceux qui, apparemment insouciants de ce danger imminent et l�chement'passifs se propager de toutes parts des doctrines qui, par la violence et le meurtre vont � la destruction de la soci�t�
un lonti stage � l'�cole. Il
, .
lisme: "Nous ne jugeons assur�ment co�te plus cher et ne contribue en '
rien � augmenter les moyens de subsistance.
Qu'a-t-on donn� jusqu'ici � l'ouvrier pour comoenser ces ex-
c) Dans l'�conomie actuelle, la classe agricole, � part quelques j cultivateurs particuli�rement fa-' voris�s pour des raisons diverses, est destin�e � ne percevoir que des revenus m�diocres en argent; elle est donc handicap�e on ce qui concerne les d�penses, pour l'habitation, les soins m�dicaux, l'ins-�tiuction et l'�tablissement des enfants.
3o Les allocations familiales devrai ent �tre financ�es par l'Etat et distribu�es autant que possible par les corps professionnels et sociaux, afin de faciliter � ces organismes leur t�che �ducative.
En effet, dans un syst�me d'allo-
1 Ouvrier UOUI Lomucuaci v-co >..%- � -----' y ' , -
propriations r�p�t�es et pour lui cations �tendues a toutes les fa-
aidcr � faire face � l'augment^ion milles, ne serait-il pas plus Simple
aiaci a lant iace d i au*____ rao�de de les financer tou-
----------------- - ' \ Ui 1 L U J.C* ^H-Jlti-l-iCLlUJl \Ut_ ACA OW^-H- L\-
conduite rendait Dieu g�nant pour enti�re. Ceux-l� surtout m�ri-
i � . i � - �_____ i___:_.�...JJ-Jj-�i\/�or'v
'-..} eux. L'ath'�isme haineux de Marx
.'� i' r�pond � ce troisi�me �tat de fait.
V; ' -| La libre concurrence avait ruin�
. ,. J la grande partie des propri�taires.
'.,',-.' J; Aussi Marx dira avec Engels dans
''��;''��$; le Manifeste du Parti communiste:
>��;" |^ "On nous a reproch�, � nous com-
'� '|� munistes, de vouloir abolir la pro-
�� j$. pri�t� personnelle, p�niblement ac-
; :�|� quise par le travail, propri�t� que
:'.'-:|^ l'on d�clare �tre la base de toute li-
*�'$�| bert�, de toute activit�, de toute in- ;
�' Jpfl d�pendance individuelle. La propri�-
%1! t� personnelle, fruit du travail d'un
.�vf,V 'horrvrfieV Veut-on parler de la pro-
�.�-'$} pri�t� du petit bourgeois, du petit
-����4P paysan, forme de propri�t� ant�-
.: W- rieure � la propri�t� bourgeoise?
� -Ml Nous n'avons que faire de l'abolir; le
-ff| progr�s de l'industrie l'a abolie, lou
M est en traian de l'abolir". Dans le
. ' |� Capital Marx dira encore: "Le sys-
i? t�me d'appropriation capitaliste d�-
� �.: P coulant du mode de production ca-
� |l pitaliste constitue la premi�re n�ga-
" -i tion de la propri�t� priv�e indivi-
^ ' | duelle, fond�e sur le travail person-
; ^ nel". La spoliation de la propri�t�
priv�e telle que pr�ch�e par Marx r�pond � ce quatri�me .�tat de fait. L'antagonisme entre ceux qui poss�dent et ceux qui ne poss�dent pas, 1 entre les 'exploiteurs' et les 'exploit�s' se d�veloppait et prenait une i forme de plus en plus aigu� sous la '� pouss�e de syndicats patronaux tout d'abord, et plus tard, sous la pous-' see'de syndicats ouvriers qui affi-� criaient des tendances nettement r�-! volutiotihaires. La lutte de classes i pr�ch�e par Marx comme absolument n�cessaire r�pondait donc � ce cinqui�me �tat de fait. ; 'En pr�sence de ces constatations, il appara�t de toute �vidence que le socialisme r�pond aux faits actuels. Nous comprenons son emprise quasi universelle sur les masses labprieu-'ses. Nous savons pourquoi toutes'les pol�miques .et les d�bats acad�miques les plus savants et les plus logiques semblent impuissants � enrayer sa marche en apparence et en fait victorieuse. Nous savons pourquoi les hommes ne semblent pas comprendre la terrible menace qu'il renferme pour chacun d'eux: le socialisme reconna�t et consacre des faits connus et accept�s par la grande masse des travailleur. Marx a-vait pressenti que les faits seuls pouvaient donner force � son enseignement; aussi �tablit-il comme un dogme que l'existence ou la r�alit� 'est toujours une preuve de bont�, el que l'indice de toute r�alit� r�side en "une contradiction toujours pr�sente en toutes choses. Ainsi, exploiteurs et exploit�s qui luttent. Aussi confondra-t-il mati�re et nature. Aussi le surnaturel et le spirituel seront-ils rel�gu�s au rang des mythes." Les faits seuls sont acceptables, les faits seuls sont-bons, les faits seuls sont naturels et ne peuvent pas, �tre contre nature.
Le christianisme, qu'il nous soit permis de le dire, est plus r�aliste que le marxisme. Il tient compte des r�alit�s mat�rielles tout aussi) -bien que le socialisme, et il tient aussi compte des plus grandes et plus durables r�alit�s spirituelles. Ceci e-tend singuli�rement le sens du mot nature pour le chr�tien. Les faits �tablis par l'industrie humaine peu-
tent d'�tre condamn�s pour leur inertie qui n�gligent de supprimer ou de changer des �tats de choses qui exasp�rent les esprits des masses et pr�parent ainsi la voie au bouleversement et � la ruine de la soci�t�". �
(Pie XI, Quad. Anno.)
''Qu'on en soit bien convaincu, si l'on ne se d�cide enfin, chacun pour sa part, � le mettre sans d�lai � ex�cution, on n'arrivera pas � d�fendre efficacement l'ordre public, la paix et la trarw�uUit� de la soci�t� contre l'assaut des forces r�volutionnaires". (Pie XI, Ibid.)'C'est nous qui .soulignons dans les passages cit�s.
Il est donc �vident que le seul moyen d'�viter le socialisme, c'est de supprimer ou de changer l'�tat de choses, c'est d'�tablir un autre �tat de choses, auquel le socialisme ne r�pondra pas. -Au fait socialiste il faut substituer le fait chr�tien.
Paul PRINCE. (La Libert� et le Patriote)
Allocations
Jamiliales
L�on Lebel, S.J.
Pour penser juste sur le fonctionnement g�n�ral des allocations familiales, il est n�cessaire de se faire une id�e pr�cise du titre qu'ont les chefs de famille � les r�clamer.
Pour certains �conomistes, les chefs de famille n'ont aucun droit � faire valoir pour revendiquer les allocations familiales. C'est une pure gratuit�, une aide pour all�ger le fardeau des, charges familiales, un encouragement aux jeunes gens � se marier � un �ge normal et � ne pas redouter la venue de l'enfant comme 'une catastrophe. Aussi l'Etat est-U libre d'adopter ou non cette simple mesure d'opportunit� destin�e � relever la courbe alarmante de la d�natalit�.
Les sociologues catholiques, au contraire, soutiennent quelles all�-; cations^familiales sont aujourd hui devenues un devoir de� justice sociale et que les chefs de famille ont de multiples raisons de les reclamer en justice sociale. ,-....
Les titres due l'on peut invoquer pour fonder -le droit des chefs de famille moderne aux allocations familiales sont nombreux: contentons-nous d'en enumerer quelques-uns. �; , *�
Disons d'abord que l'�volution du r�gime �conomique depuis deux cents ans et les exigences de te civilisation moderne ont peu � peu expropri� les chefs de famille d'une partie de leurs moyens de gagner, tout en augmentant leurs charges.
En* effet, depuis l'introduction
des charges que lui imposent les exigences de la civilisation mo derne? Rien.
Les' allocations familiales sont g�n�ral qui sont appel�s � payer ; - - CJJJU^ai- , i �-
pr�cis�ment un moyen par lequel les chefs de famille peuvent obtenir l'aide � laquelle ils ont droit. EJles sont encore pour les gouvernements un moyen de r�parer l'injustice permanente des imp�ts de consommation, qui gr�vent les chefs de famille � l'inverse de ce qu'exig� la justice distributive. Les allocations familiales sont partout une juste r�tribution des services signal�s que rendent les chefs de famille � la soci�t� tout enti�re. Ce sont les familles nombreuses qui fournissent � la soci�t�
- h 3ro�i
V�lement :ipriwioniial;�-de h 3*Kpro�i|fe:&
rite: le capital humain; c est dans ces familles que l'Etat pr�lev� le plus lourdement l'imp�t du sang quand le pays a besoin de d�fenseurs. ��
Toutes ces raisons d�montrent que les chefs de famille �nt un v�ritable droit aux allocations familiales dans nos soci�t�s modernes; et les socialogues catholiques ont raison d'en r�clamer l'�tab�jisse ment "sans d�lai" au nom de la justice sociale.
De ces consid�rations plusieurs cons�quences importantes se d�gagent. , ;
10 Les allocations familiales ne sont pas une simple charit�, une aum�ne, une "dole" accord�e au chef de famille comme � un pauvre qui n'a d'autre 'motif � faire valoir que sa d�tresse. C'est une r�tribution pour services rendus, un d�dommagement pour les pr�judices que l'�volution du r�gime �conomique et les exigences de la civilisation moderne ont fair'subir � la famille nombreuse depuis deux cents ans, pr�judices qui vont s'aggravant � mesure que se propage la st�rilit� volontaire des foyers. ;}
(Les allocations familiales, ne rel�vent donc pas de l'assistance publique. On doit les consid�rer en quelque sorte comme le traitement du magistrat qui ne rend pas la justice pour de l'argent, � tant de l'heure; ou comme le traitement de l'officier qui ne se fait pas non plus tuer pour de l'argent, mais qui, tous deux, m�ritent d'�tre mis en �tat de rendre convenablement ces services.
2o Les allocations familiales doivent �tre �tendues aux familles de toutes les classes de la soci�t�, et non aux s�uls salari�s. Tous les chefs de famille, � quelque classe qu'ils appartiennent, rendent � la soci�t� les m�mes services et ont subi des dommages du fait de l'�volution du r�gime �conomique et de la civilisation moderne.
11 y a des raisons imp�rieuses qui commandent de les �tendre � la classe agricole: _�
a) Depuis cinquante ans, le d�veloppement de l'industrie et le confort de la vie dans les villes, ainsi que le d�sordre de l'�conomie, ont contribu� � d�clencher un exode rural inqui�tant. Dans ces' circonstances, si l'on! donne des al-
jlin cllcL, uciJu-ici J. iii�.j.v�v��*�����*� t.ii.vuiioiai.iyco,. ai i un. uujuic vies cil�
des machines et la concentration locations aux seuls ouvriers des des moyens de production entre les villes, ce sera la catastrophe. C'�-mains d'une poign�e de capitali?- tait la raison principale all�gu�e
i^._ 1�~ nii�if�a�e< r\r\t n�Tvl'11. l� DOS� /in 1Q39 'no-r lo /~1nmtvi�eiej�/-kv�� J >/�>�-.
plus rapide de les financer toutes au moyen du tr�sor public? Ce sont en d�finitive les citoyens en
je pr�l�vement des fonds a m�me les taxes g�n�rales s'av�re le moins co�teux et le plus �quitable.
Mais ce mode de financement ne donnera-t-il pas lieu � l'Etat de s'immiscer dans les affaires intimes de la famille? Nullement, surtout si des organismes interm�diaires sont appel�s � collaborer. La seule enqu�te que l'Etat aurait � faire serait de v�rifier le nombre des enfants b�n�ficiaires; or l'Etat � d�j� ce droit de regard dans les familles; il l'exerce � l'occar
ment. Les motifs et occasions d'enqu�tes par des organismes sociaux ou par l'Etat lui-m�me se -multiplieraient si l'on fixait un plafond de revenu pour avoir droit au versement des allocations. Or, pr�cis�ment,
4o les allocations �familiales doivent �tre �tendues aux familles de tout revenu. On �vite pr�cis�ment par l� les enqu�tes, les intrusions
dans la famille, les occasions de faire de fausses d�clarations. Sir Bev�ridge et le Dr Marsh ont, a-vec raison, introduit une disposition semblable dans leur plan de s�curit�.
Toutes les familles, � quelque classe qu'elles appartiennent, sont source d'avenir jaour la^ nation. Toutes doivent �tre aid�es dans leur t�che de vie et d'�ducation. Il est �quitable que tous les b�n�ficiaires, c'est-�-dire- la nation, contribuent � leur soutien dans u-ne mesure proportionn�e � leurs revenus et d'autre, part il est pr�f�rable que ce soit l'Etat qui devienne la caisse de compensation des fonds n�cessaires, quitte � s'appuyer pour l'application sur les t>ons offices d'organismes priv�s ou semi-public, plus en mesure que lui-m�me de faire donner � l'allocation �conomique sa pleine valeur sociale et familiale.
"RELATIONS"
Le cadran politique n'est pas toujours facile � lire. Mais il est tout de m�me une conclusion que tout le monde tire apr�s les �lections provinciales d'Ontario et apr�s les �lections f�d�rales dans quatre comt�s:
Le peuple en a assez, il en a trop, de la politique de guerre, excessive pour le Canada, des rationnements, des ' restrictions des taxes, des enqu�tes, des perquisitions, des formules ,de la bureaucratie, du carcan.
Ceux qui ont eu l'occasion de voter contre tout cela, malgr� les interventions d'une pl�iade de ministres et de d�put�s-moutons.
'L'�lecteur a vot� contre* quelque chose. A-t-il vot� pour quelque chose? Cela, c'est une autre question.
Chaque vote d'opposition est d'abord un vote contre. Et il suffit g�n�ralement de sentir, sentir ce qu'on n'aime pas, pour voter contre.
.Mais, pour voter pour quelque chose, pour quelque chose de d�fini, il faut plus que sentir ce qui fait mal, il faut comprendre ce qui serait bien.
telligence et plus d'�tude que le vote CONTRE. On a' atteint le degr� du vote CONTRE. Mais nous doutons fort qu'on ait atteint le degr� du vote POUR.
Nos lecteurs assidus comprennent tr�s bien ces r�flexions.
La langue doit �tre consid�r�e comme un des privil�ges les plus sacr�s d'un peuple.�Mgr Lange-vin.
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