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LE ROYAUME DE MADAME
DES LIVRES EN E�RENNES
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Le choix pour les cadeaux n'est plus ce qu'il a �t� et il y a longtemps qu'on n'entend plus parler de l'"article de Paris" qu'il �tait si agr�able de choisir pour les meilleures ou les anciennes amiti�s.
Pourquoi n'en pas profiter pour mettre davantage les livres � la mode pour les �trennes? Il y a beaucoup de gens qui aimeraient bien sans doute � voir augmenter leurs collections mais qui n'ont pas toujours les moyens de se payer des livres nouveaux. C'est le temps � l'�poque des F�tes de les aider. D'autres sortent tr�s peu, n'ont plus de famille ou en sont �loign�s; leur solitude serait agr�ablement meubl�e par un auteur qui saurait les enrichir tout en les int�ressant.
Et puis le livre constitue un cadeau � cachet sp�cial qui parle d'intelligence � celui qui le re�oit, comme il est d'ordinaire une marque d'estime de la part du donateur. En effet, on n'offre un livre qu'� celui ou � celle que l'on croit en mesure de l'appr�cier.
Les livres demeurent. Les livres font partie des meubles de luxe. Les livres deviennent sacr�s comme un h�ritage commun. On les destine � des bambins, et les papas � t�te grise tiennent les premiers � les lire. Ils auront beau passer par dix mains, ces bouquins durent. C'est qu'un livre est fait pour �a, pouvant � toute heure du jour et de la nuit jouer un r�le secourable.
Qu'est-ce qu'une maison sans livres? Ce qu'est un corps sans �me. On ne peut plus se passer de livres, qu'on peut se passer de s'instruire, de r�fl�chir, de comparer, de se d�lasser. L'esprit a les m�mes droits que le corps au pain quotidien. Et il n'existe pas d'autre pain quotidien pour l'intelligence que la lecture.
Parfois, le livre n'entre pas au foyer. Des parents s'illusionnent; ils ont une peur maladive de tout ce qui est imprim�. Surtout, sous forme de brochure. Toutefois, comme pour prouver que la logique ne loge pas partout, ce sont les m�mes bons parents qui laissent entrer � la maison les bandes comiques, souvent d'une moralit� douteuse et presque infailliblement d'une inconcevable b�tise. Le livre est rebelle � ce genre pour esprits l�gers, plut�t pour cerveaux vides. Que les ma�tres ne cessent de dire � leurs �l�ves qu'ils avertissent leurs tr�s bons papas et tr�s aimables mamans que la litt�rature pour enfants, telle que chacun en trouve dans les librairies de confiance, existe en abondance.
Malgr� l'absence des albums fran�ais et belges, il faut f�liciter nos �diteurs d'avoir travaill� avec tant de succ�s � garnir de fa�on si attirante les rayons des livres de contes.
Vraiment, nos petits ne sont si � plaindre. Seulement il faut penser � leur en donner. L'enfance pass�e sans livres d'images et sans albums de contes est une enfance manqu�e, tout comme les maisons sans biblioth�ques donnent l'impression de ne pas avoir d'�me. Et Dieu sait s'il y en a! C'est bien pour cette raison que la majorit� de nos gens lit si peu ou si mal et se pr�occupe davantage de sports que d'id�es.
A part la culture qu'ils apportent aux jeunes cerveaux et � la soif de beaut� qu'ils peuvent �veiller dans leur �me, les livres ont un autre avantage tr�s pratique pour les petits diablotins: celui de les transquiliser un bon moment.""Ces enfants-l� ne savent pas s'asseoir", disent.les mamans d�courag�es par ces coureurs perp�tuels. Us finiront bien par s'asseoir pour �couter un beau conte et regarder de jolies images que rien nous emp�che de leur faire d�tailler, � l'occasion, pour leur faire mieux admirer ou d�velopper davantage leur sens d'observation.
Donnons des livres en �trennes, aux grands, aux petits; ils nous devront peut-�tre les meilleures heures de d�lassement de toute la nouvelle ann�e.
Courrier de Lysette
D. !Mon fr�re poss�de un esprit taquin. Lorsque j'ai des amis et que je l'incite � se joindre � notre groupe, il ne m�nage personne, tous doivent subir le feu de ces taquineries et tous n'ont pas toujours le sens de l'humour. Que penser de cela? � SOEURETTE DE PIERROT LE TAQUIN.
R. Le sens de l'humour, l'art de recevoir les taquineries joyeusement et de renvoyer la balle � l'occasion, est une belle qualit� bien pr�cieuse, je dirais m�me indispensable, � ceux qui veulent se tailler une belle part de popularit� dans la Vie sociale. Les gens qui s'offusquent � propos de tout et de rien ne sont Jamais populaires, on craint toujours de les blesser ou de les piquer trop � vif. Les types port�s � la taquinerie ne doivent pas toutefois outrepasser la mesure, ils blesseront les gens susceptibles et risqueront m�me de piquer aussi des personnes qui entendent � rire, comme on dit dans le langage courant. C'est peut-�tre le cas de votre fr�re et je vous conseillerais simplement de ne pas l'inviter � se joindre � votre groupe, s'il doit blesser vos invit�s par ses taquineries intempestives. Peut-�tre pourriez-vous aussi vous entendre avec vos amis et, faisant front commun, vous organiser pour lui renvoyer la balle.
D. A toutes les semaines, c'est avec un r�el plaisir que je parcours les quelques lignes que votre courrier laisse para�tre et" aujourd'hui un brin de curiosit� m'a pouss�e � vous �crire afin de pouvoir r�soudre le probl�me qui me pr�occupe. _ Voil�, on reproche auxtypes quelques peu s�rieux den�tfe temps de ne pas se marier jeunes. Comment voulez-vous qu'ils y songent lorsque les jeunes filles, je parle en g�n�ral,
ne songent que toilettes, fourrures et train de maison co�teux, etc. etc. Songez que les taxes de toutes sortes pay�es, la moyenne des salaires ne d�passent gu�re $26.00 par semaine. Un bon mot dans votre courrier � ce sujet.�JE SUIS PREOCCUPE DE L'AVENIR.
H. C'est en effet tr�s p�nible de constater que plusieurs de nos jeunes filles consid�rent le luxe de la vie moderne comme chose capitale. Mais je puis aussi vous assurer qu'il y a encore de ces jeunes filles sages, r�serv�es, conciliantes et �conomes. Il s'agit toutefois de savoir regarder. Vous �tes s�rieux, ayez confiance en vous-m�me et allez vaillamment vers l'avenir.
D. J'ai un manteau d'hiver avec doublure en fourrure. Le revers de ma doublure est sale. J'aimerais savoir ce que je dois faire pour la nettoyer sans l'endommager. Je vous remercie d'avance.�UNE ABONNEE.
R. Comme vous ne mentionnez pas la sorte de fourrure, il est assez difficile cour moi de vous conseiller d'aucune fa�on.
D. Nous recevons r�guli�rement le journal "L'AMI DU PEUPLE" � la Centrale Jociste. J'ai remarqu� depuis quelque temps�du nouveau �"Le Courrier de Lysette". C'est u-ne colonne qui int�ressera s�rement de plus en plus vos lecteurs, moi-m�me je le lis toutes les semaines. J'aimerais aussi vous poser une question. Que pensezvous d'une jeune fille qui fume? Je vous remercie � l'avance de votre id�e � ce sujet� LUCY.
R. Je vous remercie de tout coeur de votre lettre � propos du Courrier. Mais sachez-le si notre journal et mon courrier vous sont lecture int�ressante, de notre c�t�, ce nous est un soutien pr�cieux que de nous savoir appr�cier, non seulement dans notre province mais jusqu'� la Centrale Jociste de Montr�al,
Pour votre question, :il y a dans la vie moderne nn laisser aller contre lequel nous devons r�agir pour le
plus grand bien de la sant�. D temps � autre il faut oser s'attaquer � certains sujets, m�me au risque de _d.�jplaire. Fumer une cigarette du-' rar�Trapr�s-midi, soit � un th�, ou � une r�ception quelconque, ce n'es pas grave surtout s'il n'y a jamais eu d'abus aupravant. Mais n'avons-nous pas raison de redouter l'habitude? On fume trois ou quatre cigarettes par jour et on en arrive � fumer vingt, trente, oui, trente par jour! C'est d�j� trop pour un homme que penser alors d'une femme qu contracte cette vilaine habitude e qui fume de plus en plus. Mieux vaut donc �viter cette tentation pernicieuse.
Avez-vous besoin d'un conseil?
Que ce soit sur l'�tiquette, la mode, la d�coration de votre maison une nouvelle toilette � vos vieux meubles, les soins d�s � votre beaut�, l'utilisation des restes, LYSETTE se fera un plaisir de vous renseigner et de r�pondre � vos questions dans les colonnes de votre journal. A-dressez vos lettres � :"Courrier de Lysette", l'Ami du Peuple, 82, rue Beech, Sudibury, Ontario.
R�ception des Enfants jle Marie
Comme par les ann�es pass�s, les Enfants de Marie c�l�braient avec beaucoup de pi�t� la f�te de l'Im-macul�e-Conception.
La journ�e d�buta par la communion g�n�rale � la messe de 8 heures.
Le soir � 7.30 heures avait lieu la r�ception des nouveaux membres.
La Statue de la Ste-Vierge orn�e de fleurs fut port�e en possession par huit Congr�ganistes voil�es. Mlle Dianna Lemieux, 2i�me vice-pr�sidente, ouvrait la marche.
Venaient ensuite Mlles Eglantine Lamothe, pr�sidente, Val�da Sauv�, 1�re vice-pr�sidente, suivie des aspirantes aussi voil�es, et des anciennes Congr�ganistes portant robes noires et b�rets bleus orn�s d'un M blanc, (costume adopt� r�cemment par la Congr�gation).
Imm�diatement apr�s la proces-sbrii, Mgr Coallier, P.r D:,'^V>' F..;:^' dressa la parole. Il f�licita d'abord les anciennes, d'�tre venues en aussi grand nombre. Il f�licita aussi les nouveaux membres de la bonne id�e qu'elles ont eu de joindre la Congr�gation. Il leur parla ensuite de l'ob�issance et du respect d� aux
parents, faisant comprendre nouvelles congr�ganistes que m�me, si elles grandissent et deviennent des demoiselles, tant qu'elles, demeurent sous le toit de leurs parents, elles doivent leur ob�ir.
Il parla ensuite des dangers que nous rencontrons en temps de guerre, quant tant de jeunes filles occupent des positions qui ne conviennent qu'aux hommes. H arrive que des peuples entiers changent de religion, il ne faudrait pas que la m�me chose arrive ici. C'est � vous, les Enfants de Marie, de faire en sorte que ces tristes �v�nements n'arrivent pas dans notre pays, et pour cela vous devez vous appliquer � vivre toujours en vraies chr�tiennes.
Les aspirantes au nombre d'une vingtaine s'avanc�rent afin de faire leur promesse,, chacune portant un cierge allum�. Mgr Coallier proc�da � l� r�ception, apr�s quoi, Mlle, Berthe Gagnon, lut � haute voix, l'acte de cons�cration � l� Ste-Vierge.
Cette belle journ�e se termina par le Salut du Tr�s Saint Sacrement. Pendant la c�r�monie, la chorale des dames et des jeunes filles de la paroisse chanta de beaux cantiques � la Ste-Vierge. Mme G.-A. Bertrand touchait l'orgue.
Des
quel jollcadeau
'Offrons des1 cadeaux de notre propre confection cette ann�e aux f�tes. Grands ou petits, tous aiment recevoir Tune paire de pantoufles, alors mettons nous � l'oeiire. Avez-vous un vieux chapeau de feutre? Eh bien, taillez les semelles dans le bord"sans oublier d'allonger,pour les coutures; la forme du chapeau pourrait servir pour le dessus des pantoufles, les retailles pour les talons et les courroies. Rappelez-vous qu'une lame de rasoir coupe le feutre tr�s facilement. Pour donner une notre plus gaie, faites seulement le talon et les courroies en feutres. Employez coton imprim� o� � rayures de couleurs voyantes pour le dessus.
Cela fera un cadeau de No�l acceptable qui ne vous reviendra pas cher.
Conseils pratiques
Pour conserver la viande
D�veloppez la viande et d�posez-la dans une assiette propre, couverte � demi ou pas du tout. Surtout, donnez-lui la temp�rature glac�e dont elle a besoin.
Economisez le beurre
La m�nag�re �conome beurrera ses moules � g�teaux avec le papier qui enveloppe le beurre. Biscuits frais
Si vous ne voulez pas que vos biscuits deviennent mous et perdent de leur fra�cheur, ne les gardez pas dans la m�me bo�te que votre pain ou d'autres g�teaux, mais dans une bo�te � part et bien ferm�e. Pour enlever de la cire
Pour enlever des taches de cire caus�es par des bougies sur une nappe, grattez doucement l'�paisse couche de cire avec un canif, puis mettez le tissu entre deux buvards blancs et repassez avec un fer chaud. Gardez le sucre brun
Le sucre brun se gardera frais dans une jarre ou un bocal de verre bien ferm�.
Mme de j�vign�
Je trouve qu'elle personnifie le XVIIe si�cle � un degr� incomparable; sans m�lange du pass� ni de l'avenir. Elle n'est pas telle ou telle figure dominante de cette so ci�t� elle-m�me dans son ensem-Dle, dans sa vie et son mouvement. Bossuet, Colbert, Arnauld, La Rochefoucauld, Louis XIV sont des personnages, sont des influences, sont des actions; Mme de S�vign� est le public form� et remu� par des forces diverses, et qui, en re-
cevant l'impulsion, garde son caract�re propre, caract�re multiple, mais facile � discerner.
C'est pas l� que, sans y penser et surtout sans y pr�tendre, rien qu'en �crivant � ses amis, elle a �t� le plus sinc�re organe de la pens�e publique et nous a laiss� le plus vivant tableau qui existe d'aucune, �poque dans aucune litt�rature... Mme de S�vign� est la nature prise sur le fait; elle dit les choses comme, elles sont, du .moins comme le public les voit et les juge; elle ne tait ni ne d�guise ni n'outre son sentiment, prot�g�e par l'intimit�, qui lui permet de tout dire, non par le secret, dont la s�curit� dangereuse donne licence de tout exag�rer. Quand m�me son loyal caract�re ne lui interdirait pas le mensonge, elle ne voudrait,^ dans la condition o� elle est plac�e, ni n'oserait mentir.
Le m�pris de la mort, voil� le principe de la force morale�Lacor-daire.
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>De l'�me du m�chant toute paix est bannie�(Piron.
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Heureux le jeune homme qui rend � sa m�re les contentements et les caresses qu'il en a re�us. Et puisse-t-il un jour soutenu* la vieillesse de celle qui a soutenu ses premiers pas!
�Bersot.
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La mode est un tyran dont rien ne nous d�livre.�Pavillon.
� �
Celui qui ne fait rien est bien pr�s de mal faire.�(Montaigne.
� �
Sois bon, mais avec simplicit�, car l'orgueil de la vertu est le plus insupportable de tous.�-Marc-Aur�le.
� �
Tout bonheur excite un peu de haine.�Alphonse Karr.
Quand II neige sur mon pays
Quand il neige sur mon pays,
De gros flocons couvrent les branches,
Et les regards sont �blouis
Par la clart� des routes blanches.
Et dans les champs ensevelis, La terre reprend le grand somme Qu'elle fait pour mieux nourrir l'homme Quand il neige sur mon pays.
Quand il neige sur mon pays, On.-voit s'�battre dans les mes Les petits enfants r�jouis Par tant de splendeurs reparues. Et ce sont des appels, des cris, Des extases et des d�lires, Des courses, des jeux et des rires, Quand il neige sur mon pays.
Quand il neige sur mon pays, C'est tout le ciel qui se disperse Sur la montagne et les toits gris Qu'il rev�t de sa claire averse, Ou qu'une avalanche de lis De sa puret� nous inonde ... C'est le plus beau pays du monde Quand il neige sur mon pays.
Albert LOZEAU
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