PAGE QUATRE
L'AMI DU PEUPLE
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Lettre d'Ottawa
(suite de la premi�re page)
en dehors des campagnes �lectorales, peuvent, parmi les chefs politiques, utiliser Radio-Canada, pour parler de politique. Ce qui veut dire que Radio-Canada, en dehors des campagnes �lectorales, devient une sorte de monopole du parti au pouvoir pour ce qui concerne les �missions d'un caract�re politique. Nous savons bien que le premier ministre et ses coll�gues se d�fendront d'avoir des vis�es politiques dans les irradiations de leurs discours faites par Radio-Canada. Ce d�menti ne trompera personne. Tous les chefs de parti politique, en principe, .devraient avoir acc�s � Radio-Canada, en dehors des campagnes �lectorales, pour exprimer ce qu'ils pensent de la situation politique. Nous disons, en principe. Car, en pratique, nous savons que cette politique cr�erait une certaine situation difficile, par suite du fait que le gouvernement King a permis aux communistes de relever la t�te.
Au fond, sous pr�texte d'ind�pendance, Radio-Canada fait donc de la politique en faveur du parti au pouvoir avec ses r�glements actuels. OPPORTUNSME TORY
Ce qui nous �tonne, c'est de voir la presse conservatrice et tory, si ardente � bl�mer Radio-Canada, quand elle l'approuvait de refuser ses postes aux partisans du "non" au cours du pl�biscite de 1942. Ces bons tories ne sont pas sinc�res. Ce sont des opportunistes. Ils veulent la justice pour eux, mais ils la refusent � ceux qui ne pensent pas comme
s�e,�-puissance qu'on peut cacher I priv�, l'affirmation que toute ri-
au public sous une masse de formules officielles et administratives, �est une chose fort dangereuse. Elle d�veloppe le d�sir d'un pouvoir i-nassouvi . . . Les mots d'ordre que je propose pour l'avenir doivent �tre la d�centralisation et non la centralisation . . ."
Ce que M. Bracken a dit contre la politique centralisatrice de la C.C.F. vaut autant contre la propre politique centralisatrice de M. Bracken et du Parti conservateur progressiste. M. Bracken est un ardent partisan de la centralisation, quoi qu'il ait dit � Hamilton. Nous^n'a-vons qu'� nous rappeler son r�le � la conf�rence interprovinciale tenue pour discuter le rapport Rowell-Si-
rois.
MGR McGUIGAN ET LE SOCIALISME
La controverse au sujet de la nature du socialisme de la C.C.F. se poursuit. Sans parler de la C.C.F., Son Excellence Mgr McGuigan, archev�que de Toronto, a cru bon de publier un communiqu� au sujet du socialisme:
"II est tr�s facile de d�finir l'attitude de l'Eglise catholique � l'�gard du socialisme, dit-il, quand nous savons de quelle sorte de socialisme il s'agit. Le mot socialisme est utilis� pour tout recouvrir, du communisme de L�nine aux Chemins de fer nationaux. M�me Hitler a adapt� le mot socialisme, avec l'�pith�te national, pour son syst�me.
chesse, notamment la terre productive et le capital, appartient de droit � toute la population collectivement, c'est-�-dire � l'Etat ou au gouvernement.
"L'Eglise d�fend le droit de propri�t� priv�e parce que ce droit est essentiel � la libert� priv�e. L'individu n'a rien qu'il puisse appeler sien, si l'Etat poss�de exclusivement le droit de contr�ler les biens mat�riels dont l'homme a besoin pour
eux. Du
discours lui-m�me de M.
Bracken, il est un point que nous voulons souligner. Le leader du Parti conservateur progressiste a condamn� fortement la centralisation et s'est prononc�e pour la d�centralisation. Voici qui est extraordinaire. Les conservateurs progressistes, aussi bien que les lib�raux, sont partisans de la centralisation. On trouve �trange, sur les l�vres du leader du Parti conservateur progressiste, cette condamnation de la centralisation. Ecoutez M. Bracken: "H. est reconnu que plus on peut d�centraliser les fonctions administratives, plus on s'approche de l'efficacit� et plus on s'�loigne de la confusion. Des personnes aux �coutes, il peut difficilement y en avoir une qui n'a pas eu une exp�rience personnelle de la confusion et du gaspillage de temps, fruits de la cr�ation'de la grande bureaucratie
"Les �crivains qui s'approprient pour eux-m�mes la d�signation de socialistes ont appris � �viter de donner des d�finitions du socialisme. Des ouvrages r�cents au Canada, qui sont tous favorables � la socialisation, se servent du socialisme comme d'un terme magique de promesse, mais ils n'essaient pas de nous dire ce qu'il signifie.
"Les adversaires de la socialisation ne sont pas davantage pr�cis. Ils lancent le mot socialisme contre toute mesure visant � limiter les pouvoirs actuels des corporations fond�es sur le profit.
"L'Eglise, toujours r�aliste pour envisager les probl�mes, reconna�t que le mot socialisme poss�de diff�rentes d�finitions courantes et qu'il est parfois utilis� pour des choses qu'elle condamne et parfois pour des choses qu'elle approuve. Toutefois, cela ne veut pas dire que tel usage est aussi juste que tel autre. Quand elle se sert elle-m�me du mot socialisme, l'Eglise le r�serve pour, une doctrine ou un syst�me qu'elle ai condamn�.
'Le socialisme, dans le sens que
� Ottawa ... La possession du pou- j l'emploie l'Eglise catholique signifie voir par une autorit� tr�s centrali- I la n�gation du 'droit de propri�t�
sa vie et son bonheur. Mussolini (lui-m�me un ancien chef du parti socialiste) a d�fini le socialisme, quand il'a d�fini le totalitarisme: "Tout pour l'Etat, tout par l'Etat, rien en dehors de l'Etat."
"Le droit est plus qu'un fait et la propri�t� est plus que la possession. Si l'Etat nie mon droit de propri�t�, mais me promet l'usage de plus de richesses, de plus d'argent � d�penser, je ne suis pas davantage favorable � cette condition de servitude abjecte. Si l'individu n'a aucun droit � rien, il ne peut �tre vol� de rien. L'Etat ne peut rien faire de mal. Telle est la logique du socialisme qui nie le droit de propri�t� priv�e. C'est une logique contre laquelle nous sentons que notre personalit� humaine se dresse en protestation; et l'Eglise, qui a �t� le d�fenseur des droits humains � travers les �g�s, pr�te sa voix � cette protestation et la fait sienne."
Les membres de la C.C J. se d�clarent satisfaits de ce communiqu� de Mgr McGuigan. En marge des paroles de Son Excellence, M. Cold-well, leader de la C.C.F., a dit que son parti ne propos�e pas de changements par violence, ne nie pas le droit de propri�t� priv�e et ne pr�tend pas que toute la richesse appartient � l'Etat ou au gouvernement. Le socialisme de la C.C.F; n'est pas celui qui est condamn� par l'Eglise catholique, conclut-il.
Cela n'emp�chera point la controverse de se poursuivre. Tim Buck fait son possible pour cr�er des ennuis � M. Coldwell qui ne veut pas de coop�ration avec le communisme. Le comit� du Parti travailliste-progressiste, en effet, fait savoir que, aux prochaines �lections g�n�rales, il appuyera les candidats de la C. C.F., sauf dans les comt�s o� il aura d�sign� ses propres candidats. "Notre t�che, a dit Tim Buck, est d'aider � �lire un gouvernement de la C.CF. et de convaincre les membres de bonne foi de ce parti que nous voulons un v�ritable socialisme".
LE BLOC POPULAIRE Ce nouveau parti politique^ va tenir son premire congr�s g�n�ral en janvier. Voil� un �v�nement important. Jusqu'� pr�sent, la politique du Bloc a �t� �labor�e par un grou-
pe. Cette politique sera soumise officiellement � tous les repr�sentants de ce* parti. Elle recevra son approbation officielle. Quant � celle-ci, il n'existe aucun doute. Cependant, il est un point qui peut soulever quelque discussion: c'est celui de faire simultan�ment la lutte tant au f�d�ral qu'au provincial.
sence du sang qui coule dans nos veines ni sacrifier la moindre parcelle de notre culture ou de nos traditions. Qu'on n'ait crainte. Ni nos compatriotes de langue anglaise, ni les Britanniques d'outre-mer, avec lesquels nous devons collaborer loyalement et amicalement, ne nous reprocheront � pour la plupart d'entre eux � de rester farouchement attach�s � notre langue, � nos traditions comme � la foi de nos anc�tres. Au contraire, ils nous en estimeront davantage.
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.. Ce sont l� quelques-unes des r�flexions que je me faisais en me rendant, l'autre pour, pour la premi�re fois � et spontan�ment � � l'Institut G�n�alogique Drouin. Je dis spontan�ment, et c'est exact. Depuis longtemps, j'�tais intrigu� par une annonce tr�s br�ve que publiaient � fr�quents intervalles, les journaux: "RIEN..." et ceci apparaissait au-dessus de la raison sociale de l'Institut G�n�alogique Drouin. Je me suis demand� longtemps ce que pouvait vouloir signifier ce "rien". J'ai cru avoir trouv�: RIEN, cela veut dire sans doute que si vous ne connaissez pas vos anc�tres, il ne vous restera rien � transmettre � vos enfants et petits-enfants, avant de quitter ce monde provisoire o� vous p�r�grinez...
Je ne sais- si mes d�ductions �-taient justes, mais il me semble que cette signification est plausible.
Toujours est-il que je montais p�niblement la c�te de la rue St-Denis afin d� me rendre compte par moi-m�me de la valeur de cet institut g�n�alogique dont j'avais ou� dire beaucoup de bien.
Je dois avouer que je connaissais, de fa�on bien imparfaite le travail hercul�en et �minemment patriotique du regrett� Joseph Drouin, l'intr�pide continuateur de iMgr Cy-prien Tanguay. Sans avoir connu personnellement le fondateur de l'Institut G�n�alogique Drouin, je n'ignorais pas toutefois qu'il �tait mort sur la br�che, laissant derri�re lui une oeuvre colossale. J'imaginais trouver en son successeur un jeune homme plein de bonne volont� sans doute, mais surtout d�bordant d'amour filial qui s'imposait de continuer la t�che du p�re par simple hommage posthume. D'avance, je plaignais ce jeune de s'astreindre � couler les jours �ph�m�res de sa jeunesse dans une sorte de grenier poussi�reux, parmi des documents suintant l'humidit� sous leurs nobles oripeaux s�culaires.
Mon flair �tait manifestement en d�faut. De poussi�re, point. Encore moins d'humidit� mais d�s classeurs m�talliques � l'�preuve du feu, un
JEUDI, 16 DECEMBRE 1943
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Nouvelles de la paroisse St-Jean-de-Br�beuf
BAPTEMES
Jeudi, le 2 d�cembre, est n�e � M. et Mme Ren� Bodson une fille baptis�e sous les noms de Marie-QVTil-dred-Pauline.
A M. et Mme Achille Legault est n�e une fille baptis�e sous les noms de Marie-Ernestine-Florence.
Le 18 novembre, est n� � M. et Mme Albert Marcotte, un fils, baptis� sous les noms de Joseph-Pierre-Daniel.
FUNERAILLES
Jeudi, � neuf heures, en l'�glise St-Jean-de-Br�beuf, eurent lieu les fun�railles de Roger Leblanc, fils de M.M. et Mme Emile Leblanc, 243 rue Dell. Roger �tait �g� de 18 mois. Outre son p�re et sa m�re, il laisse dans le deuil un fr�re G�rald, �g� de
Vfe ans.
iMgr Coallier officiait. Les porteurs �taient: Edouard et Norbert Lalancette, Ulysse Lachapelle et G�rard H�bert.
VA-ET-VIENT
iLe sergent J.-A. Massey, de la R.CA.F. stationn� � London, Ont. depuis quelques mois, passait la fin de semaine chez M. et Mine David Crispin. Il �tait en route pour la Nouvelle-Ecosse.
M. Georges Trudel, de Sturgeon Falls, visitait des amis ici en fin de semaine.
OVIlle Ir�ne Fournier, de Nobel, visitait des amis ici mardi dernier.
,M. Aur�le Beno�t, de l'arm�e canadienne, station� � Toronto, �tait de passage ici la semaine derni�re.
Les billets pour la messe de minuit seront en vente � la fin de la semaine au prix de 25 sous. II n'y aura pas de places r�serv�s.
.Nous apprenons que plusieurs personnes de cette paroisse sont malades � l'h�pital St-Joseph. Mentionnons entre autres, .M. Michel Nault, a6'5 rue King, Mme Emile Leblanc, 243 rue Dell, et Mme Dieu-donn� Biais. A tous trois nous souhaitons un prompt r�tablissement.
nombreux personnel de jeunes filles
La lampesans huile
Si chaque famille d'origine (fran�aise poss�dait sa g�n�alogie, la conservation des traditions serait assur�e chez tout le
peuple".
(Ile Congr�s
de la Langue
II n'en co�te RIEN pour vous renseigner. Ecrivez-nous les noms de vos p�re et m�re et, par le retour du courrier, nous vous Indiquerons la date et l'endroit de leur mariage, les noms de vos grands-parents et le co�t des recherches � faire compiler et dresser votre volume et votre arbre g�n�alogiques.
Gabriel DROUIN
ARCHIVISTE et GENEALOGISTE
Institut G�n�alogique Drouin 4184, rue Saint-Denis Montr�al
.G�n�alogie compl�te de tout Canadien fran�ais, Franco. Am�ricain ou Acadien � Nos archives contiennent soixante et un millions (61,000,000) d'actes de bapt�me, de mariage et de s�pulture de 2,200 paroisses du Qu�bec, de l'Ontario, de l'Acadle, du Maine, du Vermont et du Michlgan. Ecrivez-nous pour renseignements et honoraires. Demandez notre brochure explicative.
Une oeuvre nationale digne de votre encouragement
Fran�aise au .Canada � 1937).
La famille qui ne conna�t pas ses ascendants qui. peut � peine re.-_ monter aux grands-parents paternels et maternels n'est-elle pas un peu comme la lampe sans huile? Une lampe peut �tre de m�tal pr�cieux ou de cristal pur: elle ne rayonnera pas comme elle le devrait ni ne dispensera toute la chaleur qu'on en attend, si elle manque d'huile. Il en est de m�me de la famille sans histoire�ou plut�t de celle qui ne conna�t pas son histoire. Gomment pourrait-elle dans ces conditions, s'alaimenter � ce cpm'-bustible indispensable que constituent un 'pass� de gloire et un encha�nement ininterrompu de traditions?
La famille canadienne-fran�aise contemporaine a plus besoin que jamais de se pencher avec sollicitude sur son pass� afin d'y puiser des motifs de l�gitime orgueil et l'�nergie indispensable pour conserver les traditions qui lui restent ou renouer celles qu'elle a involontairement perdues ou d�lib�r�ment mises au rancart. La guerre pr�sente qui d�chire une grande partie de l'humanit� a coup� brutalement presque tous les contacts int�llectules et moraux que nous maintenions, comme le bien le plus pr�cieux, avec notre ancienne m�re-parie, la France. Par .ailleurs, notre status politique, notre .situation g�ographique et aussi un danger commun nous rapprochent de plus en plus, cela va de soi, des
peuples de langue anglo-saxonne, qu'ils soient d'outre-mer ou d'Am�rique. Nous participons de bonne gr�ce � ce rapprochement, mais il ne faudrait pas pour cela oublier l'es-
mises avec soin et un bon go�t impeccables, une ambiance de paix et de recueillement quasi monastiques: voil� ce qui m'attendait dans l'imr meuble de l'Institut Drouin.
Quant au continuateur de cet �mi-nent patriote que fut Me Joseph Drouin, il m'�tonna encore plus que l'entourage et le d�cor. Au lieu d'�tre mis en pr�sence de l'un de ces �tre vieillis avant l'�ge, r�sign� � un sort accept� en h�ritage, je tombe sur un jeune homme radieux, enthousiaste, athl�tique, un jeune qui d�s son temps de coll�ge s'�tait l��-t�ralement emlball� pour les aust�res travaux de son p�re et qui, � la disparition de celui-ci, avait d�j� l'entra�nement voulu pour accepter d'embl�e, et avec chances de r�ussite l'une des successions intellectuelles les plus d�licates \et les plus p�rilleuses qui' soient. D�j� initi� compl�tement � ce travail d'un caract�re assez particulier, Gabriel: Drouin a poursuivi l'oeuvre de: Mgr Tanguay et de Joseph Drouin, se faisant un point d'honneur, comme ces derniers, de servir exclusivement la v�rit� historique. Ce qui ne l'a pas emp�ch� pour cela � tout comme l'avait fait son illustre pr�d�cesseur� d'innover dans les m�thodes de recherches qu'il a adapt�es aux plus r�centes d�couvertes, ce qui facilite d'autantla t�che de ses collaborateurs et collaboratrices. Dans le large sillon creus� si profond�ment par Joseph Drouin, il a ppuss�F� son tour la charrue, �largissant sans cesse l'emblavure, reculant de plus en plus son horizon... C'est l� le r�confortant exemple d'un jeune de ma g�n�ration qui, comme tant d'autres, aurait les ressources de gaspiller sa jeunesse dans les clubs fashionables mais pr�f�re consacrer l'�nergie de ses meilleures ann�es � une t�che difficile, m�ticuleuse et absorbante, avec peut-�tre cette seule, r�compense de savoir qu'il continue une mission patriotique singuli�rement profitable �^tout� la communaut� canadienne-fran�aise.
Femme capable
Un robuste policier de Sudbury a presque perdu connaissance, quand une demoiselle de 5 pieds seulement lui ass�na un coup de soulier. Le policier s'est fait frapper quand il fut appel� pour arr�ter une m�l�e dans une buvette de la rue Borgia. Berthe Godin faisait la guerre � deux hommes, P�te Halobitihi, de Sudbury, et Nick Gazdichi, de Copepr Cliff. Le policier qui venait comme �missaire de paix, s'est trouv� attaqu� de tous c�t�s. Berthe conduisait J'asjaut, brandissant son soulier. Le policier parvint � lui enlever l'autre soulier avant qu'elle puisse l'attaquer avec les deux. En cour, les trois personnes ont d� payer une amende de $10 et les frais, pour ivresse.
-"Le Devoir.
Lucien DESBIENS.
Londres�On fabrique maintenant
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