JEUDI, 5 JUILLET 1945
L'AMI DU PEUPLE
PAGE TROIS
JOUKNAL REGIONAL DE L'ONIAtUO NORD
82, rue Beech Sudbury, Ont. T�l. 3-6700
R�dacteur en chef, Camille Lemieux
Administratrice, Yvonne Charette
T�l�phone 6-6225
L'"�mi du Peuple" para�t tous les jeudis. Il est imprim� � Rouyn, province de Qu�bec, aux ateliers de "La Fronti�re". L'abonnement est de $2 par ann�e.
Sudbury, Ont., le 5 juillet 1945
Lib�ralisme �conomique
Quand Dieu cr�a l'homme il en fit le ma�tre de l'univers. La parcelle d'intelligence qui nous a �t� donn�e doit servir � ma�triser les trois facteurs de la production: la nature, le capital et le travail. Tout r�gime �conomique doit donc exister en fonction avec l'homme, et doit � cet effet, �tre bas� sur des principes humanitaires. Un syst�me qui manquerait � son r�le m�rite d'�tre mis au rancart pour �tre remplac� par un autre, dont les principes assureraient iuie meilleure praticipation aux 'biens terrestres, dont un minimum est n�cessaire afin de bien pratiquer la vertu. C'est tout de m�me �trange, qu'apr�s un si long temps d'existence, l'homme soit encore � la recherche d'un syst�me qui lui fournisse un bonheur relatif.
Il y a un si�cle et demi, une vague de libert� traversa l'Europe. Libert�! Libert�! fut le seul cri qui jaillit de toutes les poitrines oppress�es. On rejeta par-dessus bord les anciennes institutions au lieu de les am�liorer. La monarchie et le corporatisme bien que vici�s exigeaient des r�formes, tout comme la d�mocratie en commande aujourd'hui. Mais non, le grand espoir r�sidait dans la libert�.
"Le capitalisme na�t pour les grandes entreprises que n�cessitent le machinisme et l'ouverture des march�s mondiaux. De pareilles entreprises demandent des capitaux consid�rables et comportent des risques s�rieux. Pour rassembler les capitaux en divisant les risques on a multipli� les soci�t�s anonymes fond�es sur les actions et les obligations. De l�, une s�paration tr�s nette entre la fonction "travail" et la fonction "capital"11'. D'o� n�gligence des besoins humains, car c'est "un r�gime de propri�t� priv�e caract�ris� par la grande entreprise, o� les fournisseurs du travail sont distincts des fournisseurs du capital, avec pr�dominance des repr�sentants du capital dans la direction des affaires1-'.
L'�cole lib�rale �rigera en dogme cette nouvelle
n�cessit� '�conomique et c'-est ce qu'on a-ppela le
lib�ralisme �conomique. Libert� d'�change, de travail, de contrat, de concurrence, de jouissance, etc... Le laisser-faire et le laisser-aller, avec, en plus, une d�fense formelle � l'Etat de se m�ler des activit�s �conomiques. Ce fut pendant 40 ans la premi�re p�riode du capitalisme: la p�riode dynamique. On ne pense qu'au profit, qu'� la richesse, source des pires abus. Le probl�me de la production est r�solu, puisqu'on a la libert� des march�s ce qui ouvre de nouveaux d�bouch�s.
Puis vint la p�riode statique, o� on aper�oit les premi�res d�viations du capitalisme. Ce n'est l'�ge d'or que pour quelques-uns. L'�re des trusts, des cartels commence. On s'aper�oit que la libre concurrence donne trop de chance aux plus forts et que le plus faible est libre...de mourir de faim. Par un paradoxe qui n'avait pourtant rien de nouveau, car les m�mes causes produisent toujours les m�mes effets, la libre concurrence amena la fin de la libre concurrence.
Enfin la p�riode de d�cadence. L'�cole lib�rale devient protectionisme en pr�chant le libre-�chan-gisme, et demande � l'Etat la protection douani�re. Un petit nomibre de financiers s'est empar� des richesses, et m�ne l'Etat. L'entreprise capitaliste cesse d'�tre un fait �conomique et devient un fait social. C'est � ce moment que l'Etat doit intervenir, avec sur les bras un probl�me social qui n'est pas encore r�gl� de nos jours. En effet -� l'humble aisance, au petit p�cule de ce temps-l�, a succ�d� le paup�risme. La mis�re, le prol�tariat, les taudis, la sous-alimentation, le manque de confiance sont tous de nouveaux probl�mes.
L'homme n� pour �tre le ma�tre est maintenant l'esclave. L'argent est son ma�tre. Maintenant deux classes plus s�par�es que jamais: les riches et les pauvres; les exploit�s et les exploitants; les patrons et les ouvriers. L'homme n'est plus consid�r�, si ce n'est comme une machine � produire le plus possible pour le moins cher possible. C'est l'in�galit� entre la production et la consommation. Une r�forme sociale est in�vitable: le communisme ou le coop�ratisme, c'est ce que nous verrons bient�t.
Gilbert BEAUDOIN <J> Cf. R. P. Chagnon, s.j. (Le Devoir). <2> Cf. G. Piroit. La Crise du Capitalisme.
L'Inde sous les Anglais
Apr�s avoir fait des leurs en Syrie o� ils se donnent le r�le de d�fenseurs de l'ind�pendance nationale d'un petit peuple�alors qu'ils veulent seulement sauvegarder des pipes-lines de jp�trole--les Anglais font semblant d� tendre la main aux Indiens et de leur offrir une-bribe d'autonomie. D'apr�s un
nouveau plan, le vice-roi de l'Inde se nommerait un conseil ex�cutif compos� d'Indiens, � l'exception, bien entendu, du chef des forces militaires... Et bien entendu encore, le vice-roi conserverait �on droit de veto ... Si c'est l� de la d�mocratie et de l'ind�pendance, nous ne savons pas ce que c'est. Le grand patriote Jawaharlal Nehru a d�clar� simplement: "Je ne crois pas qu'il soit possible d'arriver � la stabilit� mondiale � moins que les 400 millions d'habitants de l'Inde soient r�ellement libres". A noter que Nehru a fait cette d�claration, apr�s qu'on l'e�t lib�r�: il avait �t� emprisonn� pendant trois ans par les autorit�s anglaises. (Quoi! y aurait-il des camps de concentration dans l'Inde? L'Angleterre agirait-elle envers les Indiens comme les dictateurs des pays de l'Axe se comportaient envers leurs adversaires politiques? C'est � peine croyable. Mais c'est vrai!) L'Inde demande, non pas le statut de dominion, mais l'ind�pendance totale, l'ind�pendance r�elle. Nous, au Canada, nous ne nous contentons plus du statut de dominion. Nous voulons, nous aussi, l'ind�pendance totale, l'ind�pendance r�elle.
L. R.
Importante mise en garde
A la grande manifestation en l'honneur du Sacr�-Coeur, le 8 juin dernier, � Qu�bec, devant une foule de pr�s de 50,000 hommes-et jeunes gens, S. Em. le cardinal Villeneuve fit une importante d�claration que "l'Action Catholique" rapporte ainsi:
"Prenons garde! Il y a actuellement en notre pays non seulement une campagne de scandale, non seulement des critiques contre le clerg�, mais aussi une campagne organis�e qui se manifeste en certains Instituts et en certains journaux. On ne veut pas �tre contre la religion, mais on est contre le clerg�. On veut abattre nos �v�ques et nos pr�tres, les humilier, en faire les derniers restes de la nation; et apr�s cela, on se proclame religieux.
"Un vrai catholique ne lit pas ces feuilles. Il ne s'empoisonne pas l'esprit, il ne souille pas son coeur. Il sait qu'on ne s�pare pas le Christ de l'Eglise et l'Eglise de son clerg�. En aimant le Christ, on aime tout ce qui tient � Lui".
Heureusement � c�t� de ces groupes il en est d'autres plus nombreux et plus repr�sentatifs pour qui le pr�tre demeure le conseiller respect� et aim�. C'est ainsi que le 5 juin, les directeurs laies de l'Union catholique des Cultivateurs, r�unis en assembl�e r�guli�re � Sainte-Martine ont adopt� spontan�ment une r�solution de gratitude et de remerciements � l'adresse de leurs aum�niers. "Que serait l'U.C.C., �crit en marge de cette r�solution le directeur de la Terre de Chez-Nous, M. Dominique Beaudin, sans le travail <le ses aum�niers? On n'ose
le supposer. Nombre de nos pr�tres nous fournis sent gratuitement leur d�vouement, leur talent, leur influence. Ils enseignent partout l'union qui fait la force et, � notre place, cultivateurs, ils cherchen notre bien commun. Sachons mentionner ce fait � l'encontre des gens qui ont toujours la critique e le bl�me � la bouche. Sachons en, t�moigner de la gratitude comme l'ont fait les directeurs de l'U.C.C Le clerg� reste le bienfaiteur �minent du peuple canadien-fran�ais. A nous surtout de la campagne, il n'est nullement �tranger; les pr�tres du Canada fran�ais sont nos fils et nos fr�res. A ceux qui trouvent que ce clerg� d�vou� et d�sint�ress�, tir� de notre sang, exerce une influence trop grande, demandez nettement: "Que proposez-vous de mieux?"
Ecole de formation sociale
C'est du vendredi soir, 20 juillet, au jeudi midi, 26, qu'a lieu cette ann�e, � la Villa la Broquerie de Boucherville, l'Ecole de formation sociale organis�e chaque �t� par l'Ecole Sociale Populaire. Elle est ouverte � tous ceux qui veulent mieux conna�tre la doctrine sociale de l'Eglise et s'en faire les ap�tres dans leur milieu. Le premier � s'inscrire cette ann�e a �t� un conseiller l�gislatif, le deuxi�me un chef ouvrier. Ce contact entre hommes de diverses classes est des plus fructueux. Il y a aussi, chaque ann�e, quelques pr�tres qui suivent les cours avec les laies. Ils en reviennent enchant�s. On est pri� de s'adresser pour les inscriptions ou tout renseignement au Secr�tariat de l'E.S.P., 1961, rue Ra-chel est, Montr�al.
C'est bien vrai!
Un vote pour King, avons-nous dit, est un Vote pour Bracken et un vote pour Bracken est un vote 'pour King. Les deux r�unis ont remport� une grande victoire. Ils ont fait �lire plus de 180 partisans. Ce r�sultat connu, ils se sont f�licit�s mutuellement avec chaleur. A son jumeau King, le" jumeau Bracken a adress� le t�l�gramme suivant le soir du 11 juin : "Veuillez accepter mes f�licitations � la suite du r�sultat des �lections". Commune r�jouissance � propos de la Victoire commune. Un vote pour King
est un vote pour Bracken !
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En apprenant qu'un escadron de gangsters avait tout bris� au Comit� d'un candidat montr�alais du Bloc Populaire et que les occupants avaient �t� assomm�s, un organisateur de monsieur King a d�clar� avec autant de joie que de fiert� : "Les grandes traditions lib�rales sont sauves"!
La puissance russe
Sur l'Europe saign�e � blanc, russe au cours de cette p�riode appauvrie et presque d�truite se d�passerait � elle seule la popu-profile de plus en plus l'onrbre lation actuelle ou probable de gigantesque de Staline. Elle cou- i .-i;!-:nia6j.t;.
/re non seulement les Balkans, De plus, dans le cas do l'URSS,
es pays baltes et la mer qui les il parait tout probable que les
baigne, la Pologne, mais m�me la gains de population par les chan-
moiti� de l'Allemagne, et s'�tend gements de fronti�res d�passeront
/ers la M�diterran�e comme dans les pertes par la guerre, alors que
a mer du Nord. Servi par une ' dans les autres pays, les pertes
politique impr�cise dans les ter- de guerre entraveront la croissance
mes, mais durement r�aliste, Sta- ' ou h�teront le d�clin".
ine, le plus grand des tsars de' D'apr�s un graphique du bureau
Russie, ne s'embarrasse pas de des recherches de l'Universit� de
principes. Ainsi que le directeur Princeton, la population russe se-
du journal. M. Georges Pelletier, ' rait de 260 millions en 1970, contre
e marquait � l'automne de 1939, ' 220 pour toute l'Europe centrale et
c'est bien Staline qui gagne la du nord-ouest.
guerre. Du conflit surgit, au lieu M. Fosdick se demande ce que c�de l'ancienne Sovi�tie divis�e, u- la pourra signifier pour le commer-ne Russie formidable, si puissan- ' ce international et les dangers de te qu'elle impose despotiquement frictions qui conduisent aux guerres, ses volont�s � ses alli�s les plus Et l'on peut se demander �galement puissants qui craignent de la me-! ce qui pourra en r�sulter pour les contenter ! Pay-s Qui vivent sous un niveau de
II a d'ailleurs � son comman- ' vie assez �lev�. Car si la Russie a pu d�ment dans chacun des pays des non seulement r�sister a la terri-troupes fanatis�es, sous le nom de bl� puissance des arm�es alleman-communistes, qui prennent, chez des fortement outill�es et d une qua-nous comme ailleurs, Leur mot lit� indiscutable, et que pendant la d'ordre de Moscou, ainsi qu'on guerre elle a pu s outiller, cr�er ses put le voir chez nous au d�but du usines de guerre, on peut aussi se conflit, alors que la Russie �tait demander avec raison si elle ne alli�e � l'Allemagne. Nos commu- Pourra pas dans la concurrence m-nistes, au Cantda, comme en ternationale du commercee t de lin-France, comme en Angleterre, dustne �tre aussi puissante et agres-d�non�aient "la guerre imp�ria- S1\?; , , , , ^^oti^n
iste alli�e". Le jour o� l'Allema- . Pfautant Su aveV � H ����^a gne attaqua Moscou, ils devinrent ind�finie de la moiti� de Allema-
de farouches propagandistes de la ^e- *lle va ^^JJf �t "ain
guerre alli�e. L'ath�isme officiel ^^%?_,*�*L�^uTne
russe lui recrute ailleurs d etran- ^f".':; d<"illeurs � s'employer que
ges; et actives sympathies dans les ��� ^ usines russes�a mSraiUe
iT1 7X t '-nS� m,? l'URSS re, Imp�n�trable de silence et de senti-II faut esp�rer que 1 URSS res- ' R entoure jaiousement
te un facteur de paix. Mais il se- seulement son propre pays, mais
rait na�f de se fermer les yeux a , u dom�e lui aidera si
a dure reahte. C est que depuis ^ a assurer cette emprise,
empire de Genghis^Khan, le plus �endant que dans les autres pays /aste qui^ ait existe, rien ne se � sava�te propagande lui assure compare a la puissance russe ac- des alli�s trop pr�ts souvent � pla-tuelle. j Cer l'id�ologie communiste au-des-
Elle occupe en territoire la ' sus de leur propre patrie. Sottise moiti� de l'Asie et elle s'est taill� ou aveuglement, la chose existe dans l'Europe, au moyen de gou- ' quand m�me.
vernements communistes, de vas- I L.a Russie, en effet, sans s'embar-;es fiefs o� il n'est gu�re que la rasser autrement des quatre ou cinq Pologne � lui opposer une ind�- ' libert�s de la Charte de. l'Atlanti-pendance s�rieuse. On ne sait, en- que et autres chartes, ignore avec :ore si Staline se tournera contre ( d�sinvolture la "libert� de la pres-
e Japon dont l'�crasement laisse- ; se", tout en accusant, � l'occasion, ra la Russie la seule grande puis- � les autres de fascisme, sance asiatique. Mais on peut �-1 Editer and Publisher rel�ve ver-
tre assur� qu'en tout �tat de -eau- ' tement, � ce propos, le journal of-se, il en retirera pour l'Empire ficiel russe l'Etoile Rouge. "Jusqu'� russe �le vastes concessions. ' maintenant, dit le journal, les Rus-
<_>n se trouve ainsi non en. pr�- � ses ont conduit leur guerre et l'oc-sence d'un empire colonial aux1 cupation de YAaiemagne derri�re V�-composantes �parses, s�par�es par cran d'un �pais rideau cr�ant ainsi des oc�ans, � la merci d'un coup de la suscipion et de la m�fiance de force, mais d'un ensemble parmi les autres peuples. Que peu-compact et autarhique, aux res- vent-Us attendre d'autre? Que t'ont-sources mat�rielles et humaines :ils qui soit tellement secret? C'est �normes, et qui occupe des posi- Ma la question qui est sur les l�vres tions d�fensives et offensives in�- de chaque Am�ricain. S'ils n'ont gal�es. , rien � cacher, pourquoi emp�cher
On sait que depuis des si�cles ' les correspondants am�ricains d'y
la Russie convoite l'Inde o� elle n'a c�d� la place � l'Angleterre que par impuissance militaire. Elle n'a pas oubli� ses r�ves d'h�g�monie et on peut se demander quelle pourra �tre demain la situation et si, par une ironique cons�quence, l'autonomie indienne ne r�sultera pas de la puissance russe.
Mais la grande menace qui plane sur l'Europe vient surtout d'un autre facteur: la mont�e humaine russe et le suicide des puissances occidentales.
R�cemment, M. Raymond Fosdick, pr�sident de la Fondation Rocke-feller, signalait au cours de sa revue annuelle les observations de la Scripps Foundation sur les probl�mes de populations futures. "Que peut signifier, dit M. Fosdick, le fait que la population de l'Occident va atteindre la fin de la p�riode d'expansion, ou m�me a commenc� � d�cliner? Et que peut signifier le fait
aller?... Nous ne pouvons nous attendre qu'un peuple de 130,000,000 va continuer � croire aveugl�ment dans un peuple qu'il ne connaissent pas".
'La communication de l'Allemagne ferait sauter en effet la grande barri�re eurasienne traditionnelle. On peut se demander si elle �tait devenue un leurre et un simtple souvenir historique et si ses fonctions de gardienne des portes de l'Occident n'�taient pas devenues trop on�reuses. Mais il est fait acquis; c'est qu'apr�s dix ou vingt ans d'oc-cupat.on, cette barri�re sera disparue effectivement. Et alors il faudra bien se demander par quoi on la devra remplacer devant un empire russe autrement redoutable et puissant, aux r�serves immenses et inac-cessioles sauf aux Russes. Si cet empire devient un rempart de la paix et des nombreuses libert�s dont ii a �t� fort question en cette guerre; tant mieux, et tous le souhaitent..
quelles populations de l'Europe o- Mais la mystique communiste ne pa-rientales, de l'Union sovi�tique et de ranties fort encourageantes. �
l'Asie semblent destin�es � conna�tre des p�riodes d'expansion rapide, qui vont de -quelques d�cennies � plusieurs g�n�rations, semblables � celles que l'Occident a connues dans les deux si�cles qui viennent de finir? On estime que dans le progr�s ordonn� des populations pass�es, et sans tenir compte ni des pertes dues � la guerre ou des modifications de fronti�res, >la population de l'URSS, vers 1970, aura augment� de 77 millions sur celle de 1940, alors que vers 1970 la France et l'Angleterre _ auront diminu� chacune de 4 millions. Autrement dit, l'augmentation
Alexis G-AiGNON
C'est un crime de l�se-majest� d'abandonner le language de son pays. Je d�fendrai toujours la pu-ret� de la langue fran�aise.. �~ Malherbe. . >:\
II n'est pas vrai que le devoir soit parfois impraticable; quand il devient difficile, l'h�ro�sme est obligatoire, voil� tout. �� Mgr d'-Hulst
Faire que ce qui est juste soit fort, et que ce qui est fort soit juste. � Pascal
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