JEUDI, 12 JUILLET 1945
L'AMI DU PEUPLE
PAGE SEPT
LA VIE AGRICOLE
Les recherches en agriculture
"L'agriculture de demain sera aussi diff�rente de celle d'aujourd'hui que l'agriculture actuelle l'est de celle d'il y a cinquante ans, et c'est par les recherches scientifiques que ces progr�s seront obtenus. L'industrie agricole canadienne ne fera les progr�s que l'on est en droit d'attendre que si les travaux de recherche sont d�velopp�s et perfectionn�es dans la .mesure n�cessaire pour r�soudre les probl�mes essentiels avec lesquels l'industrie est aux prises, et que si les r�sultats de ces recherches re�oivent une application pratique". C'est en ces termes que s'exprimait le Dr J. M. Swain, Directeur du Service scientifique du Minist�re f�d�ral de l'Agriculture dans une conf�rence sur la coordination des recherches agricoles, au Congr�s de l'institut chimique du Canada tenu derni�rement dans la ville de Qu�bec.
"Je ne voudrais pas" a dit le Dr Swain "vous laisser sous l'impression que l'�tat actuel des recherches agricoles au Canada ne laisse rien � d�sirer, mais il s'am�liore graduellement, gr�ce � l'union des efforts du Minist�re f�d�ral de l'Agriculture et du Conseil national des recherches. Il semble que le syst�me actuel est bon et qu'il devrait �tre appliqu� et �tendu partout o� le besoin s'en fait sentir. Il n'y a que peu ou point de double emploi ruineux des efforts".
Pour bien comprendre le d�ve-lopement de la coordination des recherches entreprises par le Minist�re f�d�ral de l'Agriculture, il faut savoir quelque chose de la nature et du volume de ces recherches. Elles sont conduites principalement par la Division de l'investigation scientifique ou le Service des Fermes exp�rimentales ainsi que par la Division de l'Economie agricole du Service des march�s^ Les probl�mes � l'�tude se rattachent � la reproduction, � la nutrition et � l'�levage des animaux et � la culture des plantes, la protection des r�coltes et des animaux contre les insectes nuisibles et les maladies, la conservation des produits de la ferme, la chimie et l'�tude des sels et des v�g�taux et les domaines tr�s vastes de la bact�riologie agricole, de la botanique agricole et de l'�conomie agricole. Le nombre de travaux nettement scientifiques entrepris par ces services est de plusieurs centaines, ce qui" d�montre clairement la n�cessit� absolue de la coordination.
G�n�ralement parlant les probl�mes agricoles importants exigent l'application de plusieurs sciences, et lorsqu'il est n�cessaire de le faire, les recherches sont confi�es � des �quipes de travailleurs fournies par les divisions int�ress�es. Ces comit�s constituent le m�canisme principal pour coordonner les travaux scientifiques du Minist�re, mais la r�gle est de d�velopper l'union des efforts parmi les investigateurs aussi bien qu'entre les Divisions du Minist�re, les TJniersit�s et les autres organisa-
tions scientifiques et l'industrie.
En dehors du comit� minist�riel, il y en a beaucoup d'autres qui relient les travaux du Minist�re f�d�ral � ceux des Minist�res provinciaux de l'Agriculture, des Terres et des For�ts, les coll�ges d'agriculture et le Cons�il national des recherches. A c�t� du Conseil national des recherches, le minist�re a toute une s�rie de comit�s associ�s qui coordonnent de fa�on tr�s efficace les travaux de ces deux organisations � ceux des autres laboratoires scientifiques, notamment la Fondation de recherches de l'Ontario et, dans certains cas, l'industrie. Il y aussi un grand nombre de comit�s nationaux f�d�raux-provinciaux et provinciaux qui coordonnent les travaux en agriculture et se. relient aux recherches de fa�on plus ou moins directe.
Le millet
absorbe la chaleur tr�s lentement beaucoup moins vite que l'eau. Quand on se sert d'eau pour le refroidissement, plus - la quantit� d'eau employ�e est forte et plus elle est froide, plus le lait se refroidit vite. Le refroidissement est encore plus rapide quand le lait ou l'eau, ou les deux sont tenus en mouvement. Tous les cultivateurs savent qu'il est bon d'agiter le lait, mais peu d'entre eux savent encore que l'on peut obtenir de tout aussi bons r�sultats en agitant l'eau, et il est pr�f�rable de le faire parce que si les agitateurs que l'on introduit dans le lait ne sont pas parfaitement lav�s ou st�rilis�s, il y a un danger d'introduire des bact�ries. Pour agiter l'eau on peut se servir d'une h�lice actionn�e par un petit moulin � vent ou par un moteur �lectrique.
Les millets et particuli�rement ceux des types h�tifs � grain, appel� "proso" font d'excellentes r�coltes de grain en cas d'urgence. Souvent quand la r�colte d'orge ou d'avoine fait d�faut et qu'un manque de grain est � craindre, un millet Crown (une vari�t� canadienne cr��e par le Service des fermes exp�rimentales f�d�rales) peut �tre sem�e aussi tard que la premi�re semaine de juillet et produire encore 35 boisseaux de grain � l'acre. La graine de millet commun et � grappes est tr�s bonne pour l'alimentation des bestiaux surtout quand elle est moulue, et qu'on y ajoute des suppl�ments prot�iques ordinaires. Sa composition est assez semblable � celle de l'avoine, et sa valeur nutritive presque �gale � celle de l'orge.
Les vari�t�s de millet cultiv�s dans l'est du Canada se divisent en deux groupes principaux�millets � foin et millets � grain. Les millets � foin comprennent ceux du type � grappes, ainsi que le millet du Japon qui n'est ni � grappe .ni � grain, mais est apparent� au millet pied-de-coq. 'Les millets � grappes se caract�risent par des tiges dress�es, gr�les, atteignant une hauteur .de 2% � 5 pieds et portant de larges feuilles plates. Les grains sont port�s en un �pi �cylindrique plut�t �pais.
Les millets � 'grain, g�n�ralement appel�s milets <fproso", se distinguent des millets � grappes par leur c�me qui est en panicule 'ouverte. La tige est rude et n'est pas aussi feuillue que celle du millet � grappes. La tige a de 2 � 5 pieds de hauteur. La graine est plus grosse et n'est pas tenue aussi solidement que dans le millet � grappes.
Le refroidissement du lait
Si l'on met un bidon de lait dans une chambre refroidie o� la temp�rature de l'air est au point de cong�lation, il se passera douze heures avant que la temp�rature de l'air tombe au-dessous de 50 degr�s Fahr. C'est parce que l'air
Mercredi le 4 juillet en l'�glise du Sacr�-CoCeur eurent lieu les fun�railles de M. Honor� Latourel-le, d�c�d� � l'�ge de 82 ans, 7 mois. Le .d�funt �tait n� � Gracefielri, et �tait un vieux citoyen de la ville de Sturgeon. Il laisse dans le
deuil, outre son �pousa, deux soeurs: Mme Eug�ne Gu�nard, de Timmins et Mlle Eug�nie Latou-relle, de Bouchette, Que; cinq beaux-fr�res: M. John Dagenais, d'Escanaba, Mich., Charles, Dan, William Dagenais, de Brj'�on, Que., ainsi que M. Prosper Dagenais, de Field, Ont. Aussi quelques belles-soeurs, de nombreux neveux et ni�ces. Les porteurs �taient MM. Paul Galipeau, Paul Villeneuve, Napol�on Rivet, Elz�ar Valli�re, Ovila Granchamp et Joseph Bros-seau. Le H. P. Auguste Vaillan-court chanta le service.
La premi�re s�rie de retraite ferm�e pr�ch�e par le R. P. P. G. Morvan, O.M.I., commen�a le 23 juin, s'est termin�e le 3 juillet. Nombreuse �tait l'assistance. Une deuxi�me s�rie aura lieu au mois d'ao�t.
M. John Dagenais, d'Escanaba, Mich., ainsi que M. Charles Dagenais, de Bryson, Que., assistaient aux fun�railles de M. H. Latourel-le.
Mme Eugide B�uffard, de T�-miscamingue, visite actuellement ses parents, M. et Mme Alex Danis.
M. Octave Legault est � l'h�pital St-Joseph, de North Bay o� il devra subir une intervention chirurgicale.
Mme Alfred Shank, de Sudbury, visitait ses parents et amis en fin de semaine.
Mme Ad�lard St-Jacques, de T�miscamingue, visite des parents et amis.
M. Armand Thibeault est actuellement en voyage � Montr�al.
Mlle Th�r�se Charron, de Sudbury, �tait de passage ici � l'occasion de la retraite ferm�e pour jeunes filles.
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