JEUDI, 19 JUILLET 1945
L'AMI DU PEUPLE
PAGE SEPT
coop�rative
Une liste des coop�ratives canadiennes, compil�e cette ann�e par la Division de l'Economie du Minist�re f�d�ral de l'Aigriculture, montre que 10 coop�ratives sur un total de 2,044 qui ont fait rapport de leurs ventes de produits agricoles, fournitures et marchandises, pendant l'ann�e aigricole 1943-44 ont un chiffre d'affaires annuel de plus de $10,000,000. Sur un total, 1,319 coop�ratives (ou 64.5 pour cent) font moins de $50,000 d'affaires par an et 884 (43,2 .pour cent) restent au-dessous du chiffre de $26,000.
Les coop�ratives de producteurs de grains, dit M. A.-J3. Richards dans l'Economiste agricole, sont les mieux organis�s de toutes les coop�ratives de production et de vente. Une proportion de 43 pour cent de tout le grain �coul� par des voies commerciales l'a �t� par d'entremise des coop�ratives, tandis que les organisations de producteurs de bestiaux �coulaient quelque 17 pour cent de tous les 'boeufs, veaux, porcs, moutons et agneaux entrant dans le commerce.
Une proportion de 14 pour cent des ventes totales de lait (frais et de produits laitiers fabriqu�s, et de 35 pour cent des fruits et des pommes de terre est faite par des coop�ratives. De tous les principaux produits agricoles entrant dans les voies commerciales, une proportion de 24 pour cent a �t� �coul�e par des coop�ratives.
Au cours de l'ann�e agricole 1943-44 les coop�ratives canadiennes comptaient 5�5,8&6 membres mais en interpr�tant ce total, dit M �Richards, il faut tenir compte du double 'emploi des chiffres. Il y a des cultivateurs qui vendent toute la production de leur ferme sur le plan coop�ratif. Un cultivateur peu livrer son grain � un �l�vateur coop�ratif, ses bestiaux � une coop�rative d'exip�dition d'animaux et son lait � une laiterie coop�rative. Il peut aussi acheter une bonne partie ae ses fournitures et de ses effets de m�nage d'un magasin coop�ratif. Il prend le carburant et la gazoline pour son tracteur au poste d'essence coop�ratif le plus proche. On ob-~~ti�nt une bonne mesure de l'activit� coop�rative sur une base r�gionale en divisant la quantit� totale de ventes �coop�ratives d'une r�gion par le nombre de fermes qu'elle contenait au dernier recensement. Sur cette base, pendant l'ann�e agricole de 1942-43, la Colombie britanniqu venait en t�te de toutes les provinces avec une moyenne de vente coop�ratives de $642 par ferme; li Saskatchiewan venait deuxi�me a-vec $621 par ferme; le Manitoba troisi�me avec $5'53 et l'Albert quatri�me avec $461. La moyenne pour tout le Canada �tait de $403 La moyenne annuelle de ces douze derni�res ann�es pour tout le Canada �tait de $223, par ferme
a �t� allou�e, se chiffreront par quelque 700,000 tonnes. Cette quantit� comprendra de l'azote canadien exp�di� sur au moins 50 de ces pays.
Les cultivateurs canadiens recevront l'ann�e prochaine la quantit� d'engrais mixtes, (azote, phosphate et potasse), allou�e par le Comit�, la provision totale ne sera pas plus grande que celle de l'ann�e actuel-e, il faudra donc continuer pendant au moins une autre ann�e � r�par-,ir les afpprovisionneinienfts d'une fa�on �quitable pour des fins essen-ielles.
L'ensilage
Voici le moment o� le cultivateurs doivent d�cider quelles r�coltes ils doivent ensiler et quelles m�thodes ils doivent employer pour ensiler ces r�coltes. Un grand nombre de ques-ions sont pos�es � ce sujet et c'est pourquoi l'on a conduit des exp�-
riences pendant une s�rie d'ann�es � la Ferme exp�rimentale centrale, Ottawa, affm de se procurer des renseignements exacts sur les meilleures m�thodes d'ensiler difif�rentes r�coltes. Un (bulletin sp�cial intitul� "L'ensilage des fourrages verts" a �t� publi� et il traite des r�sultats de ces exp�riences.
On n'�prouve que peu de difficult�s dans l'ensilage du ma�s, mais l'ensilage des autres r�coltes, et sp�cialement des l�gumineuses, exige plus de pr�cautions. Comme le printemps de 1945 n'a pas �t� favorable pour les semailles, il est possible qu'il s'ensilera cette ann�e u-ne plus 'grande quantit� de r�coltes sem�es tard ainsi que plus de l�gumineuses et de gramin�es. Le ma�s et les tournesols peuvent �galement �tre sem�s tard et donner de 'bons r�sultats, mais l'ensilage de ces r�coltes n'ofifre aucune difficult� sp�ciale. On peut se procurer un exemplaire du bulletin "L'ensilage des fourrages verts" en �crivant au Minist�re f�d�ral de l'Agriculture, Ottawa.
M. le cur� S. Charpentier nous quittait dimanche le 8 pour un voyage � Montr�al. Il y visitera ses fr�res, ses soeurs et sa m�re.
Les 'RR. SS. Grises de la Croix partaient pour Ottawa r�cemment. Elles reviendront � la mi-ao�t.
Le cercle agricole de la paroisse tenait son assembl�e mensuelle vendredi le 13 juillet � la salle de l'�cole. On y discuta plusieurs questions se rapportant aux affaires agricoles.
M. et Mme Armand Haymond, de Sudbury, �taient de passage � Hanmer derni�rement. Ils rendirent visite � la famille Henri Proulx.
M. T�lesphore Dupuis �tait heureux de recevoir sa fille Sr de la Providence, de Montr�al. La R�v�rende Soeur rendit visite � tous ses fr�res et soeurs dans la paroisse.
Le mauvais temps causa une perte consid�rable pour les fer-
miers qui voulaient commencer la fenaison la semaine derni�re.
M. et Mme Alphonse Larocque, de Capreol, visitaient M. Jules � Hanmer r�cemment.
M. et Mme Jean Marie Grand-bois, M. Alphonse Charette de Sud-bury visitaient M. et Mme Emile Charette la semaine derni�re.
MEFIEZ-VOUS DES POUDRES INSECTICIDES
Les poudres ou mati�res pulv�rulentes que l'on emploie pour d�truire les insectes, et m�me celles dites "sans danger" comme la farine et le cLment peuvent nuire � l'organisme humain lorsqu'on les avale longtemps en respirant, ou en quantit� excessive. Toutes les poudres employ�es pour la d�sinfection de graines de semence, qu'elles soient inodores ou non, irritantes ou non irritantes, sont nuisibles lorsqu'elles sont aval�es en quantit�s assez forte.
Comptez sur la reconnaissance, quand l'int�r�t vous en r�pond.�
La r�partition des approvisionnements d'engrais chimiques pour la production des vivres dans le monde entier a �t� arrang�e � une r�union du Comit� international d'engrais chimiques tenue derni�remenl dans la viQle de Qu�bec. Ce comit� fonctionne sous les Offices des vivres et des mati�res premi�res des Nation-Unies. Les principaux pays producteurs d'engrais chimiques �-rtaient repr�sent�s � cette r�union ils comprenaient les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, la France et la Norv�ge.
Plus de 80 pays tirent leurs approvisionnements de la production combin�e de ces pays manufacturiers, et l'allocation des approvision-.nements leur a �t� faite d'apr�s leurs besoins de vivres. Les engrais les plus n�cessaires � l'heure actuelle dans, les pays europ�ens rava-.g�s sont l'azote, l'acide phosphori-� que et la potasse; ces engrais les- aideront � produire leurs propres vivres et, par cons�quent � pr�server -la paix. Ce sera sans doute une cause de (grande satisfaction pour les Canadiens de savoir que le Canada .fournira la provision d'azote si n�cessaire, � 510 pour cent au moins de ces pays..
La production des ^ngrafe chimiques au Canada a augment� par .sauts et par bonds en ces quatre .derni�res ann�es sous l'Administration des engrais chimiques; en ce qui concerne l'azote, le Canada est l� plus grand pays Exportateur du jmonde, sp�cialement des. trois engrais de base: le sulfate d'ammonia--que, le nitrate d'ammonium et le q cyao�amide; Les exportations totales de ces trois .engrais en 1945-46 .sur les pays aux�pi�ls une provision
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VOICI COMMNT:
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queraient de beurre.
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Le rationnement contribue � maintenir les prix.
Le rationnement a fourni aux cultivateurs les balles et les cartouches pour prot�ger leurs moissons et leurs animaux contre les b�tes sauvages.
Le rationnement permet aux cultivateurs d'obtenir /es coupons n�cessaires pour nourrir leurs employ�s temporaires.
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En remettant au Comit� de rationnement les coupons qu'ils n'utilisent pas quand ils fabriquent eux-m�mes !our beurre, et en remettant aussi !e> coupons obtenus de leurs clients, lorsqu'ils vendent du miel, des pror�uits df> l'�rable et du beurre.
% En demnndani la formule RB-77 � leur Comit� de ration-moment, des qu'ils connaissent la quantit� de coupons suppl�mentaires dont ils auront besq^i pour acheter les \ vivo', rctionnijs � i'-jjage c/c-s employ�s qui travailleront
A /7io;ns de deux semaines sur leur ferme.
Le but du rationnement n'est pas d'alourdir la t�che d�j� si lourde des cultivateurs ; ceux-ci ont r�pondu magnifiquement aux demandes r�p�t�es d'augmentation de leur production en d�pit de la raret� de la main-d'oeuvre, du mat�riel et de la machinerie agricole.
Le rationnement prot�ge contre le gaspillage, la disette_et l'inflation.
LA COMMISSION DES PRIX ET DU COMMERCE EN TEMPS DE GUERRE
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