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DU PEUPLE
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Sudbury, Ontario
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ED. LAURIN
Sp�cialiste en montres de pr�cision 49, rue Cedar T�l�phone 3-0611
EN HAUT DE LA BANQUE ROYALE
LAVIGNE
' Dimanche dernier avait-lieu dans notre salle paroissiale une magnifique s�ance organis�e par nos �tudiantes ainsi que par la �LA..C. Deux pi�ces nous furent pr�-"''sent�es: la premi�re intitul�e "Le Presbyt�re en Fleurs" de L�opold Houle, fut jou�e en ,l'honneur de notre cur�, le R�v. P�re L. Cho-"�ett�.
Distribution des r�les: Le cur� de St-Aline, Dollard Perreault; Dr Plan�on, Fernand Forest; Cl�mentine, la m�nag�re' du cur�, Huguette
Lamarche; Gabrielle Plan�on, fille du docteur, Jeannine Lamarche; Claudette, l'organiste du village, Claire . Forest;. Jean-Marie, souffleur d'orgue et fianc� de Claudette, R�al Arbour; D�sir�, le sonneur. Guy Lafreniere.
Comme cur� de St-Alme, Dollard Perreault. pr�senta les acteurs et d�dia la pi�ce � notre cur�. Tout en soulignant les sacrifices que durent s'imposer ceux qui mont�rent cette s�ance, il remercia M. Gabriel Forest, directeur.
Cette pi�ce est toute d'actualit� car elle nous d�montr� que le cur� de campagne est souvent d�rang�
uana sa Beata Solitude" En effet, oeiui-�i n�chappe pas aux souci� inubciiels: �x uoit solutionner plu-uicuio i�iuoicmeo. Uaoy veut �pouse- nou mais son pere refuse. Tous .^o ucux ac connent au cur� dans ,� oui u'outemr un peu ae lumi�re et pour le gagner � leur point de vue. Sur les entrefaites, l'organ-ioLti et Jean-Marie viennent publier ied Dans, Granue surprise du cur�, uxkxiu H tire parti de cet �v�nement pour imaginer un stratag�me, ooiuuie ie docteur est tr�s intime *vec mi, il assistera le cur� dans au ntrwuen avec les deux jeunes uauced. i^e cure aans un grand uibuuurs ou il apporte toutes sortes p�e textes tait mine ue ne pas . uuiou- marier son organiste avec oou BouiCieur. Mais la docteur crie � l'injustice. Claudette ne comprenant pas le motif de ce revirement du cur� ne peut supporter le coup et s'�vanouit. Le uoeteur proteste encore plus vivement mais le cur� lui d�montre �a contradiction dans son attitude. �in effet, il invoque les m�mes mo�ts que ce dernier invoque dans le cas de sa fille, pour emp�cher ie mariage (le Claudette avec Jean-Marie. Le docteur se trouve coinc� et son respect humain en est at-tint. 11 avoue qu'il n'avait pas raison. "Hosanna," le cur� � gagn�!
Tout se termine dans un apoth�ose alors que D�sir� osant trahir son devoir de sonneur, vient lui aussi demander de publier les bans. Le pauvre cur� tout �mu avoue que sa ch�re solitude en est bien unie. Tout ayant bien tourn�, tous s'accordent avec Gabrielle Plan�on pour dire: "Le Presbyt�re est en Fleurs."
Afin de d�rider les spectateurs, les jeunes gens de la paroisse avaient pr�par� une com�die intitul�e : ' Le Homard et les Plaideurs." Agissait comme pr�sident de la coeur de justice, Joseph Savignac; ie juge, Raymond. Arbour; le minist�re public, Paul Arbour ; les deux plaideurs dont l'un Poireau et l'autre, Bidoehe, �taient personnifi�s, le premier par Valois Brault, le deuxi�me par Wallace Forest.
Les deux t�moins, M. le Homard, Narcisse Courchesne; Bruscambille, G�rard Courchesne; l'avocat, maitre Chrysostome, Gabriel Plante; huissier de la eour, Arthur Perreault.
Tous s'acquitt�rent de leur t�che de com�dien avec une aisance qui provoqua le fou rire.
La soir�e se termina par un cantique d'action de gr�ce � la Ste Vierge: L'Ombre s'�tend sur la Terre." Les spectateurs s'avou�rent tr�s satisfaits de la soir�e et souhait�rent revoir au plus t�t ces jeunes manifester sur la sc�ne eur talent d'acteur.
MARIAGES
Mardi, le 28 ao�t, enl'�glise paroissiale, M. le cur� O. Racette b�ius sait le mariage de Mlle Louisa Sayignac, fille de feu Ai. M. Savignac et de Mme Savignac, a Al. Antonio Rondeau, fils ue Ivl. et Mme Gaspard Rondeau, tous de cette paroisse. Apr�s lac�r�monie nuptiale ie vin fut servi chez les parents de la mari�e.
Le m�me jour Mlle Annette St-Amour, fille de M. et Mme Ald�ric St-Amour, unissait sa destin�e � M. Henri Giroux, fils de M. et Mme Th�ophile Giroux, tous de Verner. M. l'abb� F. Biais offici�t aux c�r�monies. Les p�res respectifs servaient de t�moins a leurs enfants. Apr�s la c�r�monie nuptiale une chaude r�ception eut lieu en l'honneur des nouveaux �poux chez les parents du mari�.
Dans l'apr�s-midi un groupe do parents et d'amis allaient reconduire les deux jeunes couples � North Bay, d'o� ils se s�par�rent pour un voyage � Ottawa et Montr�al.
A ces nouveaux �poux nous offrons nos meilleurs voeux de suc-c�ss et de bonheur.
Une huiti�me classe a �t� ajout�e � notre �cole du village durant les vacances, ce qui laisse croire � un nombre sans cesse croissant d'�l�ves.
Mardi dernier, la gent �coli�re. sac en bandouli�res ou livres sous bras, �tait heureuse de reprendre
le chemin de l'�cole. En effet au del� de 400 de nos jeunes s'inscrivaient aux registres scolaires. Au d�but de cette nouvelle ann�e scolaire nous souhaitons aux membres du personnel enseignant et � leurs �l�ves beaucoup de succ�s.
JARDINS SCOLAIRES Comme l'an dernier les �l�ves de l'�cole No. 2 Caldwell ont mesur� leur talent de janii.ui . lors d'un concours de jardins -s, .,-laires qui s'ouvrait printemps �..<� -
nier. Tous les �l�ves d>- 1.....�
d�sireux de prendre pa;i a.i < -.m cours furent accept�*. ( epi inlan. jury a tenu compte de l'a.-.' <-t de la capacit� du concurrent. Lwr.u-la disposition des plant -, ia pr.>pr� t� du jardin, etc.,_ sont que] ,<;. -uns des points consid�r�s.
Voici les r�sultats du e^nr^ui .-> donn�s par leur instituteur.-,, M. Lionel St-Amour, qui avait vi.sue ie:> jardins deux fois uurant l'�-t�. nom bre de concurents: 1�. 1�re: Henriette BrouilleUe, i.j ans 2�: Gilles Ethier 10 ans. ^e. Jucque line BrouilleUe, 14 ans. 4e a: Arman de BrouilleUe S ans; b: Soian^e Brouillette 11 ans. c: iVladeleiue Brouillette, 9 ans. d: Eliane Brou illette, 12 ans. 5e: Gilles Roberge lu ans. 6e: G�rard Gagnon. 11 ans. Te: Claude Giroux, 13 ans. be: Gis�le Gagnon, 8 ans; 9e: Fran�oise L�cha nce, 11 ans; 10e: Guy Gagnon, 9 ans; Andr� Giroux; 12e: Bernard Lachance, 13 ans; 13e: Xoel Gagnon, 6 ans; 14e: Hubert Lachaiii e :) ans; 15e: R�al Dauphinais.X ans.
Voici � l'honneur, les noms de ceux qui se clasent premiers dans la culture de: concombres: Madeleine Brouillette; carottes: Gilles Etliier; betteraves: Claude Giroux; Oignons: Gilles Roberge; Puis. Henriette Brouillette; tomates: Solange Brouillette: fleurs;: Gilles Ethier; choux: Jacqueline Brouillette; salade: Girard Gagnon; f�ves: Andr� Giroux, Henriette Brouillard; bl� d'Inde: Fran�oise Lachance.
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Papotages du "Beacon
Notre complexe plan�te renferme ) bis hatred of democracy and bis toute la gamme des esprits dont il I ambition. He had long dreamed
nous pla�t infiniment de vanter l'iii- lof power..... Perhaps the circ'uni-
telligence, la beaut�.la vivacit�,la | stances ot the cas� were not clear.
VERNER
M. et Mme Th�ophile Gagnon, ainsi que M. et Mme R. Lapalme, de Sudbury, se rendaient en visite chez des parente � New Liskeard r�cemment. Apr�s un s�jour de quelques se-�aines chee des parents dans la iogion Mme Wilfrid Beaulieu ac-unipagn�e de ses fils Romeo, L�o, Orner et de sa fille Lucia, de Val d Or, sont retourn�s la semaine derni�re.
M. et Mme Joseph Leclerc sont de retour d'un heureux voyage � Windsor.
M. et Mme I. Robichaud, de D�troit, ainsi que M. et Mme J. Lami-rande, de Windsor, ont visit� des parents � Verner r�cemment.
Mme L. Br�l�, ainsi que sa fillette," de Toronto, �taient en promenade chez des parents^� Verner et Cache Bay il y a quelque temps.
Mlle L. Genest allait r�cemment en voyage � Montr�al.
M. et Mme Alpha Laroque, de Welland, sont repartis apr�s un voyage de quelques jours � Verner et les environs.
finesse.la d�licatesse et autres qua t�s ma�tresses que nous pourrions �num�rer � l'infini.
Mais voil�, s'il est quelque chose de spontan�ment ha�ssable, c'est un esprit fauss�. Et, chose assez tris te, quel autre titre revient-il au Bea .con,lui qui, dans un �ditorial r�cent, publiait un article dans le but super�vident d'offrir au monde sa jolie petite id�e sur l'affaire P�tain. Beaucoup d'hommes-' prisent avant tout 1 originalit� au d�triment des autres petites valeurs comme la v�rit�! Le retentissant uorborygme litt�raire dont nous nous proposons de signaler ici l'amplitude, s'intitulait: 'The Judas ol France' et �tait sign� llya Ehren-hurb, illustre inconnu.
Nous ne voulons pas et d'ailleurs nous n'avons gu�re le temps de relever et de mettre au point toute la sottise de cet individu. L'unique rem�de pour les esprits irr�m�diablement fauss�s, c'est l'exp�ditive potence ou encore un proc�d� qui consisterait � leur faire voir lemmi-le la t�te en bas. Attitude radicale sinon comique et qui fait table nette 1s conventions �tablies - mais nous n'en voyons pas d'autres. Et puis 'Evangile prescrit bien: 'Si ton >eil te scandalise,arrache-�e...'
Bornons-nous donc � �num�rer quelques-unes des relavures cit�es au Tableau d'Honneur du Beacon, laissant au lecteur d'en faire sa part. Nous esp�rons avoir suffisamment expos� dans un article pr�c�dent, 'L'Affaire P�tain, proc�s ou parodie,' ce qu'il nous en chaut de toute cette histoire. Voici un peu ce que dit le Beacon par la bouche d'Ilya Ehrenburg. Il est entendu que je ne prends pas la peine de traduire: 'Some people are moti-vated by patriotism, others by.greed. P�tain never loved anybody.nor did he loved France. But he was by no means exempt from greed.... P�-tain's real motivating force was
or furlber investigation was nee-ued or the �vidence was inad�quate? Not at ail! P�tain's uetrayal was quite open. Hi3 indictme-nt is wntten in Frencn blooa ou French
soil.....if Theinis is slow it is not
because the treason case against P�tain is fuli of obscurities, but be-
.ause it is ail tuo ciear.....' As:iCZ
de boue! Reprenons I harmonieux .angage de nos p�res. Je me suis rontent� de u�crire en petit la nature de ce vaste vomissement que l'auteur expectore pendant deux
colonnes.....
Ce qui nom in.e, _�, c'est que le Beacon est l'organe d'one Union Ouvri�re, le Local 59;i, et que cette m�me Union compU: bon nombre de Canadiens-Francis. A tous ceux-l� je rappelle que notre fiert� fran�aise souffre d'un tel article et qu'il ne faudrait pas permettre au Beacon de nous poignarder ainsi
impun�ment.....Le Mar�chal P�tain
est le plus grand repr�.sentan; de la France vivante, catholique, v�ritablement fran�aise; ses adversaires, les responsables au fond de !� d�faite fran�aise, anti-catho1' partisans del� gau.-'v ex -rats-musqu�s acharn�s aux v; leurs morales... Il serait bon que des membres de l'Union s'occupent de faire r�tracter au Beacon sa b�tise.
Souvenons-nous que les Etats-Uniens ont profit�, eux de la visi e du g�n�ral de Gaulle pour lui �moigiler quelle r�volte le proc�s du vieux mar�chal soulevait dans tous les coeurs bien n�s. Un comit� qui s'intitule 'American Comni�t-tee to fr�e P�tain', d�clarait nue " 'envoi d'un accus� du crime de trahison devant un tel tribunal est quelque chose d'inou�; et que lorsque cet homme est mar�chal des arm�es fran�aises, l'un des h�ros de la Grande Guerre 1, 'cela d�passe notre entendement.'
ROBERT VIGNEAULT
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1 -M,
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4ff