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L'AMI DU PEUPLE
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1045.
CHRONIQUE INTERNATIONALE �suite de la semaine derni�re�
ATTITUDE ENERGIQUE DU PR�SIDENT TRUMAN ENCORE DE LA GUERRE LA RUSSIE
par ANDRE LAFLECHE
LA DIPLOMATIE RUSSE
Il est possible qu'un r�cent �change de vues entre MM. Tru-man et Staline par l'interm�diaire de M. Harriman, ambassadeur am�- Probablement un cabinet de co�li-
o� seront repr�sent�s les
La nouvelle Assembl�e constitu ante doit se r�unir le 6 novembre et �lire un pr�sident provisoire, qui sera sans aucun doute le g�n� ral de Gaulle. Comme les communistes ont demand� � faire partie du gouvernement et sont le groupe le plus fort, de Gaulle formera
ricain � Moscou, ait d'heureux r�sultats et pr�sage une nouvelle �re de collaboration entre les Alli�s, mais encore la semaine derni�re, venaient de Hongrie et d'Autriche, des nouvelles inqui�tantes et peu agr�ables � Londres et Washington.
La Russie vient de conclure avec la Hongrie une entente commerciale aux termes de laquelle elle se fait donner 50 pour cent de l'indujstrie hongroise, transport compris. Le secr�tariat d'�tat des Etats-Unis a fait des repr�senta tions � Moscou sans obtenir de r� ponse et il a finalement affirm� publiquement qu'il y avait l� violation de l'accord de Yalta.
En Autriche, l'inauguration soudaine des relations diplomatiques entre la Russie et le gouvernemenc provisoire s'esjt faJfte sans tenir compte de la Commission de r�gie alli�e pour ce pays, et la collaboration jd�j� difficile des Alli�s en Autriche en est compliqu�e d'autant.
non
trois principaux partis, mais il est iort possible' que les communistes ne puissent en �tre longtemps, car leurs vues sur plusieurs questions constitutionnelles sont inaccepta bles aux autres groupes.
POLITIQUE FRAN�AISE
MM. ATTLEE ET TRUMAN
ai. Cl�ment Attlee, premier mi uistre de la Gr�nue-Bretagne, ren-ura, praoaDleiaeui visite au pr�si ueat x roman au cours de la premi�re quinzaine ae novembre, connue la nouvelle n est pas encore coniirinee, on ne peut que ^oiijeciui-er iee raisons de son voyage. 11 ne l'aie toutefois au-cuu uoute que les relations entre �ea granues puissances, le prool�-uie Ue i eniree u�s r�fugi�s juifs eu .faiesune et i emprunt que la vjTctnue--t>reiagne veut outenir des .LAata-ums seront a� nombre des .iUfcsiioiis � 1 �tude.
Le r�sultat des �lections fran�aises est avant tout une victoire pour le g�n�ral de Gaulle qui n'�tait pas lui-m�me candidat mais dont la politique et les projets de r�forme �taient soumis � l'�lecto-rat. Les communistes ont fait �lire le plus grand nombre de d�put�s, soit 153, mais ils n'ont pas r�ussi �. faire reconna�tre � l'Assembl�e des pouvoirs illimit�s, tandis que les socialistes et le mouvement r�publicain populaire, qui approuvaient la politique ext�rieure du g�n�ral de Gaulle et ses' vues sur le r�le de l'Assembl�e et la r�forme de la constitution ont fait �lire respectivement 143 et 138 d�put�s.. Plusieurs d�put�s de|s auitjrsjs partis moins impor-i tante seconderont d'ailleurs le g�n�ral de Gaulle, en particulier ceux du groupe radical d'Edouard Herriot. L'�crasement de ce dernier parti, qui diriga si longtemps les destin�es de la France, et le succ�s du nouveau Mouvement r�publicain populaire, dont le chef est M. Georges Bidault, ministre des Affaires �trang�res, sont les <deux surprises de l'�lec- vile tion.
i tiU L BLES EN ORIENT x euuaiit yu indon�siens et Hollan-ua.13 h�sitent toujours � entamer ues n�gociations, un groupe de partisans de l'ind�pendance a tir� ces jours derniers sur des soldats uuianniques qui cherchaient � les u�sarmer, mais on esp�re toujours que les repr�sentants hollandais et indig�nes finiront par trouver au moins 1 le moyen de se rencontrer e(t d,e s/expiique/r. Aux Indes, Jawaharlal Nehru, l'un des chefs du Congr�s panindien, a d�clar� que "le peuple de l'Inde secondera la demande d'ind�pendance des Indon�siens et leur fournira tout l'aide qu'il pourra". Il a protest� � plus forte raison contre l'envoi de troupes indiennes � Java.
En Chine, les troupes du gouvernement central et celles' aies communistes, soit environ un million /de Chinois, se battent dans plusieurs provinces, et c'est apparemment le contr�le du chemin de fer du nord de la Chine et l'opposition des communistes � l'occupation de la Mandchourie par les troupes de Chiang Kai-shek qui ont provoqu� les troubles. On sait toutefois (depuis plusieurs mois^ que les troupes fanatis�es et aguerries des communistes souhaitaient ardemment la guerre ci-
L'Action Catholique
2e Partie: Aspect technique.
ANDRE LAFLECHE
�H�LMSFQRD
Les instituteurs des diff�rentes | qUi suivront.
saunons nous encourager encore pour les autres soir�es r�cr�atives
�coles de la paroisse se rendaient � la journ�e p�dagogique tenue � Sudbury; les RR. SS-. St-Hector, St-Lorenzo, Louis-Auguste, Marie-Armelle, et Th�r�se-Lu�ille, Soeurs Grises de la Croix; Mme Percy Castonguay, Mlles Claire Biais, Jeannette Bastien, Th�r�se B�langer, E. Rac�cot, Jeannette Guindon, Augustine Desp�tie, Gabrielle Pitre et A. Beaudoin, Mme H. Mason; MM. Th�odore Desp�tie, Maurice M�nard et Tyhe Castonguay.
Mme Dorima Pilon et ses trois enfants, de Chapleau, passaient quelques jours chez Mme M. Bas-tien et chez M. Fortunat Pilon.
La f�te (du Christ-Roi ne passa pas inaper�ue � Chelmsford. Les ligueurs du Sacr�-Coeur communi�rent en groupe � la messe de 8.
Mme A. Gordon, de Sudbury, donnera des le�ons de piano les mercredi et samedi apr�s-midi. Ceux qui d�sirent en profiter peuvent s'adresser � la R�v. Sr St-Hector.
Mme I. Hamilton, de North Bay, visitait la famille Abb� Vaillan-court dimanche.
M. et Mme Adrien Joliat sont re-
heures; Le soir il y eut une heure 1venus�enchant�s d'un voyage � sainte, pr�ch�e S�guin.
par le R. P.
Notre bazar annuel, tenu les1 21 et 28 courants, a rapport� un grand succ�s. Esp�rons que tous
Cornwall, Ste-Marle Salom�, Montr�al, et Ottawa. M. Adrien Joliat, pr�sident r�gional de l'U.C.CJP.O., assistait au congr�s g�n�ral � Ottawa. Il fut " nomm� vice-pr�sident g�n�ral de 1TJ.C.C.F.O.
Avant de proc�der � l'exposition de l'aspect technique de l'Action catholique, il faut bien nous demander quels sont les buts de cette organisation. Nous l'avons d�j� expliqu� en g�n�ral, venons-en maintenant � une explication plus directe. Le but supr�me de l'Action catholique, c'est l'av�nement du r�gne du Christ, ou plut�t la reconqu�te de la terre au Christ qui l'a autrefois poss�d�e enti�rement. Et pour parvenir � ce but merveilleux, quels sont les moyens � prendre? C'est la formation d'ap�tres la�ques qui puissent collaborer avec le clerg� pour faire, oeuvre chr�tienne. Cette formation sera religieuse, mo-ale, sociale et apostolique. Et voil� ce en quoi consiste^ l'aspect technique de l'Action catholique.
En quoi consiste cette formation, � l'apostolat? D'abord dans la sanctification* personnelle, ensuite dans la sanctification du prochain.
Sanctification personnelle: s'efforcer de mieux comprendre ejt de mieux pratiquer les dogmes et les commandements de Dieu et de l'Eglise. Et en ce faisant, rayonner autour de soi. N'est-ce pas l� d�j� un apostolat f�cond? Sanctification du prochain: outre par l'exemple, un chr�tlqn ferrent et qui d�sire faire de l'Action catholique, peut facilement agir sur- ceux qui l'entourant en leur enseignant � faire le bien soit par un conseil donn� � point, soit par une charit� bien plac�e et qui favorise l'�clo-sion d'amiti�s susceptibles parfois de ramener les �mes au Christ. L'apostolat doit donc s'exercer sur le milieu. ,
Pour une, action efficace sur quelque classe de la soci�t� que ce soit, l'Action catholique doit t�cher d'influencer ce milieu par ses propres membres -au milieu-. Ainsi les ouvriers catholiques devront �trte, les ap�tres de leurs fr�res-ouvriers, etc. 1/Action catholique tachera donc de grouper les membres d'un milieu pour les former et les faire agir. L�s former: car il faut �tre bien pr�par� pour faire efficacement de l'Action catholique et un rude apprentissage s'Impose. Les faire agir : les membres de VA.O. ne doivent pas demeurer passifs mais se mettre- � l'oeuvre aussit�t que possible. Car la moisson est grande. Et ces ouvriers du Christ, fortement pr�par�s pour l'Action, pourront se lancer dans un travail conqu�rant sur leur milieu�. Gh�z les individus, c'est le probl�me de la m�me formation qui se pose. Se refaire eux-m�mes par l'int�rieur afin d'�tre en mesure de donner un meilleur rendement. C'est d'une force tout int�rieure que devra sortir leur action sju* la masse ou sur le milieu. Car on distingue toujours un coeur bien tremp� et il ne, tarde pas � prendre de l'influence sur ceux qui l'entourent imm�duvtement. C'est ce principe qui est � la base de l'action cellulaire des* membres '� de l'Action catholique.
Pour ce qui concerne la masse, ce n'est peut-�tre pas tant 'une action individuelle qui la gagnera. Sans doute quelques �mes d'�lite
'pourront sa donner enti�rement gr�ce � cette sorte d'action. Mais le r�sultat le plus tangible sera obtenu par l'appui de grandes organisations, fortes et bien charpent�es, qui enthousiasmeront plus l'ouvrier. �I1 croira plus volontiers dans un mouvement qui fait beaucoup de bruit que dans une doctrine que chacun se r�p�te � l'oreille. Et p�u � peu, l'influence de ces organisations, comme la JOC, la JAC, la JIC se fera sentir et l'on constatera les-changements. Une organisation ext�rieure puissante favorisera l'action bonne des militants sur la masse et s'av�rera rapidement plus susceptible de ramener les �mes au bercail. Mais demanderez-vous, quel sera le fondement de la formation du militant dans ces fortes organisations? Ce sera la sp�cialisation. La sp�cialisation doit �tre: sociologique, psy-cologique et surnaturelle. Soclolo-logique, en tant qu'elle tend � transformer le milieu par les-individus. Psychologique, en tant qu'elle essaye de comprendre lqs hommes, et cr�er entre militants et �mes � gagner un courant de sympathie. Enfin, surnaturelle, quant � son but, qui est de sanctifier les �mes.
Mais pour qu'il y ait sp�cialisation, il faut des raisons. Et ces rai-
sons, ces conditions, quelles sont-elles? .D'abord une certaine diff�rence entre les milieux qui permette aux militants sp�cialis�s de jouer leur r�le avec profit Ensuite, il faut que les mouvements sp�cialis�s ne demeurent pas �trangers les uns aux autres, car autrement ils ne seraient plus les membres d'un m�me corps, mais' des corps s�par�s, �tat de choses qui d�truirait presque l'oeuvre de l'Action catholique.
Quels sont maintenant les devoirs des dirigeants? a�Montrer aux militants ce, que leur milieu attend d'eux pour progresser, b�leur enseigner � �tre de leur milieu et � y demeurer, c�� agir' en chr�tiens v�ritables et par ce fait influencer leur milieu.
Voil� donc en quoi consiste l'aspect technique Me l'A. C. II r�side dans'la division d�s membres en groupes sp�cialis�s qui se donnent � l'apostolat dans un milieu d�termin�, leur propre, milieu. C'est par cette action d'�quipe que l'Action catholique esp�re changer la face pa�enne, du monde moderne.
� par Jean-Ethier Biais �
La semaine prochaine: ASPECT SCOLAIRE
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