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QUATRIEME PAGE
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Coll�ge
PARLEMENT DE RHETORIQUE i sur un extrait du plaidoyer d�
Pour permettre aux lecteurs de renouer le fil entre le deuxi�me et pr�sent rapport des s�ances parlementaire, voici bri�vement les �-v�nem�nts majeurs.
TROISIEME SEANCE
Le d�put� de Qu�bec-Centre, M. St-Laurent d'une voix solide affirme que Dollard est un aventurier dont l'aventure a fait plus de tort que de bien. Aussit�t le d�put� d'As-torville, M. Hector Rochefort r�pond en se basant sur les sources huronne, iroquoise et fran�aise, que Dollard est vraiment ce personnage glorieux, immortalis� par l'histoire.
QUATRIEME SEANCE Nous verrons maintenant la valeur de nos anc�tres. Le sujet du d�bat: "Le Fran�ais est-il colonisateur et civilisateur"? Le d�pu-16 de Cartier, M. Jean-Paul Bour-geault, , quoique petit de taille, ne s'affirme pas moins en faveur de ses anc�tres; tandis que le d�put� de La Sarre, M. Jules B�langer, d'une voix persuasive tente de d�tourner le Ministre de cette id�e.
CINQUIEME SEANCE Croyez-vous que les "Patriotes de "37" ont eu le droit de se r�volter? Le d�put� de Fort-William, M. Robert Bradley, expose la situation politique et sociale de cette �poque et les justifie. Mais le d�put� de Kirkland Lake, M. Maurice Castonguay, apr�s un �loge path�tique des Patriotes d�clare que les deux conditions pour l�gitimer une r�volte: situation tr�s grave,, irr�m�diable par des m�thodes pacifiques, et d'�normes chances de. succ�s, manquaient alors. De .ce fait il condamne les "R�volt�s de. '37".
SIXIEME SEANCE Celle-ci se distingue par sa bri�vet�. En effet, apr�s l'improvisation du d�put� de La Sarre, M. Jules B�langer, un billet du soir par le d�put� de Blezard Valley, M. Laurent Martin, la r�citation des le�ons, l'assembl�e est dissoute. C'est aujourd'hui Vari�t�s-Coll�ge et la majeure partie des d�put�s doivent se rendre � la radio.
RAPPORT DE LA SEPTIEME SEANCE DU PARLEMENT
Nous sommes un parlement mod�le. Le signe de croix ouvre toutes nos discussions. L'Orateur, Andr� L�cuyer, en des termes �lj>r la bienvenue � Belles-Lettres' et
Chaix-Est-Ange, donn� par Maurice Gaudreault. C'est une critique constructive et solide en faveur de ce dernier.
Rien ne passe inaper�u dans notre Parlement. M. St-Laurent se fait le porte-parole de tous les d�V putes et souhaite Bonne F�te � M. Hotte uqui vient �e franchir son printemps. Celui-ci remercde les D�put�s de cette marque d'atten-; tion. M. l'Orateur � son tour se fait le porte-parole de la Chambre pour souhaiter au Gouverneur-G�n�ral, le R. P. Cadieux, s.j. longue vie, succ�s et bonheur � l'occasion de son anniversaire de naissance Celui-ci apr�s de sinc�res remerciements nous invite sur un ton aimable � continuer notre programme. M. Ross inaugure un nouveau genre de travail. C'est un "essai" sur la situation difficile d'un �l�ve au milieu d'un bruit ahurissant.....
Voici 1'"Aigle de Meaux" qu fond sur nous. Lequel saisira-t-il dans ses serres?.. D�fendez-vous vigoureusement! M. Hotte, Ministre des Lettres: dans l'Opposition questionne sans m�me respecter le Premier Ministre. Pour le : nist�re, M. Yvon Gauthier se charge de poser les colles.
Gare � vous, messieurs les invit�s et D�put�s! Ne vous laisfeez pas influencer par le th��tre et les belles paroles. Vous allez assister � .une..vieille querelle capable d'�branler m�me lesl plus soli-, des. Qui l'emportera? Le Clas-Sjicisme ou ,1e Romantisme?... Les deux chevaliers entrent dans l'ar�ne, .se mesure .du regard et jettent un dernier coup d'oeil sur leur� armes. M. Desp�tie, portant le gonfanon des Romantiques, attaque. D'abord, il fatigue son adversaire: d'une voix riche, sonore, il expose .les beaut�s du Romantisme, sa compr�hension des sentiments humains, et par des gestes th��trales touche coup suri
A propos de Communisme
Position, .de doctrine., au, �ercl� < Ar-chambault; - causes^ (historiques � g�>
gieux souhaite nos invit�s : la
les initi�s � nos activit�s. D�j� les figures 'rayonnent et une anxi�t� parcourt les rangs. Le Secr�taire d'Etat, Joseph Savignac, traverse la chambre en diagonale et d'une voix ferme, donne l'ordre du jour. Monsieur le d�put� d'Essex lut son rapport de l'Assembl�e pr�c�dente. Monsieur /Aubin critique l'expression "boutonner un veston". C'est tout � fait fran�ais, lui r�pond-on. Bradley trouve que c'est un peu invraisemblable de faire "grimper" un orateur sur-une tribune quand elle n'existe pas. C'est une figure de'style, de dire l'Orateur. Le rapport est accept� par Monsieur St-Laurent et second� par M. Hotte. Ecoutons^ maintenant l'improvisateur M. J�r�me Gagniez II nous explique que le1 fait fran�ais consolide l'unit� nationale. "Ne craignons pas, dit-il, de nous affirmer partout -et de montrer clairement notre nationalit� sans pousser toutefois � l'ostentation". �hi voil� squ'on �pargne^m�me � pas les invit�s! M. Hubert Lernire donne son appr�ciation *et rench�rit' l'id�e de l'improvisateur en disant : "Que l'on parle fran�ais seulement quand on est oblig�!" M. L�onard, Charette, puis dans la m�me im-'j passe, doit rendre jp
coup son adversaire. II se .retire! pour prendre haleine et reyenirj donner le coup .de gr�ce. Mais; il a mal jug� defr � forces. de sori antagoniste. Le chevalier Cam-r peau brandit haut son gonfanon du Classicisme et s'�lance furieusement! Sa voix basse^ solide, p�-j n�trante, appjuy�ev par :la logique et la clart�. d�s-Anciens, harc�le] durement son assaillant: et le contraint de retraiter un peu.
Bient�t, la luttfr.-devtent g�n�ra-, le, et chacun, choisit.un adyenpaire> � sa taille. Les ; D�Dut�s,! pleins^ d'ardeur, la figure bouillonnante^ r�clament la parbie. M.v'Latulippe, que pensez-vous du Classicisme?^ interroge .soudain M. l'Orateur^ Egar� dans la po�sie des Romani
ment.de la grande � industrie et 4l
machinisme� Jusqufau, :,XVlle; ^si-
�cle, ,. l'Angleterre ; est ; a^cole/r
Puis naissant l'industjfiei. de ,la lai-
ne, des m�taux, des' cotonnades,.
e d�veloppement : manufacturier
.par-fluite.oVeriB 178Q�
"C'est tr�s froid, c'est-�-dire qu'I?
manque , de chaleur".t Le
ment �clate dans un rire prolonge^
Enfin, l'Orateur^ essuyant de gros^ Jjipqu'ii une, organjsj�jion,. ses larmes>parvient a"r�tablir I'ori: ^ste, de. ja.socj��t�. , On.^a.i
dre. M. Ross se l�ve de toute sa
diatribe contre les Romantiques^ Le voil� .qui, s'attaque directement a M. Aubin, le d�put�" de "Hourst| �-Hearst�. Un �clat d� rire fu��j aussit�t. Bless� dans son amour-* propre, celui-ci d'Un geste provocateur, demande la parole. **M, l'Orateur, ditril, 'j'aimerais que l'on respecte le nom du comt� que jer Tepr�sente. Avant peu,4 je serai trait� d'ours et � mon .comt� une "ouash"!...
L'Orateur d'un coup de cloche: tr�s ferme met fin-�'toutejijes'-logomachies. Le ra�.explique aux-invit�s-le but Parlement. "L'Art dej -jdire autan^
que l'art de penser".
AURELE BERGERON. --------(>-------------
,JOYEUX NO�L,- ,A . .
n�rales 4u_ communisme, Pr�ciser l'�volution de l'id�e communiste, .voll�; oe que }e; cercle Ar-chambault �tudie au coll�ge du Sacr� Coeur et entreprit de faire � sa derni�re r�union. Nous nous limitions cependant �. aux causes qui ont pr�c�d� l'�closion de cette id�e �en Russie; des pr�misses russes il ne fut pas question ce soir-l�. Nous avons voulu; � la mani�re de Gonzague de Reynolds dans "l'Europe Tragique", donner une rapide synth�se de l'�volution des id�es du '^Contrat �Social*, au "Capital". Rousseau apporte des principes qui ne manquent pas de soulever jbn branle-bas dans les-. �onKiotipns et qui. m�neront finalement, .� la R�volution fran�aise. Il pose en principe l'infaillibilit� du peuple souverain: le gouvernement n'aura qu'un pouvoir ex�cutif, �manant du peuple, li� d la volont� du peuple. De plus, la vague croyance des soci�taires en une vie future, en la saintet� du Contrat Social, fait songer aux aspirations paradisiaques des communistes.
La R�volution est accomplie pour assurer la propri�t� au plus grand nombre possible de citoyens. L'intervention de l'Etat dans la propri�t�, autrefois centr�e sur la philosophie, devient un fait tyran-nique de droit: supr�matie de l'int�r�t g�n�ral et d'un Etat anonyme. En somme, la propri�t� ne repose plus sur des droits pr�so-ciaux mais sur un certain drpit civil, d�pendant de l'Etat et mpdi-fiable � volont�.
Nous assistons, ensuite � , la naiaT sance du socialisme. pose le pr�c�dent;; Ja J�'ran�e .pr�r c�s� les id�es;. rAllemagne,��labpre a doctrine, comm^njfsite.
L'Angleterre �ta$!ft't:.:le v pr�o�-. dent: , le socialtem^ na�ti � T
bach,--du panth�isme d'Hegel, dea-tructeur de la notion de personne, d,'individu. Marx est avant tout un id�ologue jjul s'empare du concept mat�rialiste: pour ��haffauder, un syst�me rejeyant de l'esprit pur.; Il ne s'est pas-toujours tremp�: sa critique de l'industrialisme est. fond�e. L'application du plan quinquennal sera sa plus grande r�futation... Sa doctrine est contenue dans le "Capital" dont le premier volume parut en 1867: il renferme les -sept th�ses fondamentales du communisme; du mat�rialisme historique ; � l'utopie du grand Soir rouge: fruit d'un esprit de syst�me formidable.
La doctrine communiste n'a plus qu'� trouver des chefs.
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a. ~hair~son -corps itf� : oaamaat. Il �tait d�j� son �Ukettt � cause des fautes o� il 1
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elle saurait,bien iftfcttgp, l'ftn�an-
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du ; machinisme , pour: f�pqndre aux
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e jour;, le rlib�raltema/ �conomique;
tqut :pimj?an& x fpnd&,' sur., la individue^e et.sur.leiJibre-�change, �volue du merc&ntUtame ,& l'indus-: trjalisme. Nommons jAdamj Smith; Ma.ltb.us et Ricardp; .= Vautre i celle de l'�cole rsocialisj^ ."et > elle s'affirme avec Robert Wailace c-et William !GoIdwin>-
Mads la France, patrie 4es< id�es, n'est pas rest�e insensible � , cette �volution,^ t�moiaSt-Simon, Fourrier, Pierre Leroux,- Vidal, ;Proud-
tiques, il r�pond � br�le-pourpoints bon: les "philosophes^ <du XIXe
si�clei L'id�e'-centrale de l'�tape , c'est!>qu'il faut--pousser les cons�quences- -de* Ja- -R�volution
de-
taille et se lanoe dans une violent*! S�18 � dians la mesure o� il se sir
;ue en temps for�aatique� conti-
son mysticisme.., genre Hugo avec un certain< messianisme ; en r; plus; par sa passion lyrique du bonheur
en qupij -le 'Spectacle ;de ta soci�t� capitaliste le fait d�sirer i'accaparer les :iiiioyehs- de' produc^ tion pour les consacrer" au profit de l'ouvrier, en quoi il est le pr�curseur, n�cessaire - du -marxisme. D� l'Allemagne � � partir, de 1848... � sortira la doctrine communiste. Son auteur es.tt--
Saivte-Ma�"gu�rite de Cortone
par Fran�ois Mauriac de l'Acad�mie Fran�aise
Voici un portrait saisissant qui nous attire vers cette sainte trop peu connue. L'histoire de cette femme est belle. Et les nombreux admirateurs de Mauriac trouveront dans cette primeur, publi�e � Paris en 1945 et que pr�sentent, maintenant, Les Editions Vari�t�s, une autre cr�ation qui avivera leur adr miration pour .le grand romancier.
Mauriac a �crit l'histoire .d'une �me. Il a suivi cette pauvresse aussi loin qu'il �tait possible de le faire. Il a compris; son amour, il est. entr� dans sa folie.
Cette sainte s'�tait i devoir. "Trop jolie... Ce fut sans doute sur la-route qui � Cortone que. Mari
-^se mit
Sa jeunesse d�licieuse ;*et criminelle, elle s'est efforc�e de l'acquitter jusqu'� la derni�re- obole.. Elle ne ^outa point du pouvoir -r�dempteur de sa p�nitence. .Merveilleuse. folle de Marguerite - qui, renverse l'idole. Elle se sent libre-ren dehors de. toute raison� de .se -Taser, -la t�te, de se priver de nourriture,, de se 'barbouiller le .visage, -de faire semblant d'abandonner son./ petite gar�on. -En- d�pit -de* ces .extravagances, elle poursuit la v�rit�relle agit comme s'il n'y avait qu'elle et on Dieu au monde.
La vie de cette femme qui avait p�ch� par trop d'amour humain et qui se racheta par l'amour de Dieu prend une grande signification, dans un monde o� r�gne. encore la haine.
Un .ouvrage 46,324. p.ag^s par .Les E4Wonss $1.2�, par la po�te, , JX.35. En dans -toutes ;lep � Ja, ,Llb,rair^e , ,Loisir,a, et. aux^ JBdi-. lions .Vari�t�s, 14JL0,, rue Stanley� Mpntr�al, Canad,a.
Prx;
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SERVICE DE 24 HEURES %
INSTALLATION D'ELECTRICITJ,.
Le g�nie de l'homme provient de ce^double caract�re racial.
Du juif, il h�rite le caract�re ^massiantaue, � l'attente du bonheur sans fin, transpos� sur le plan �co-. inomique. Germanique, il subit