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L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, LE 28 FEVRIER 1946
Page d'Agriculture
R�dig�s avec les collaborations f�d�rales, provinciales et r�gionales
La valeur de la Luzerne pour le foin et le p�turage
La luzerne est l'une des plus appr�ci�es de toutes les plantes � foin et � p�turage. Le l'ait qu'il s'en s�me annuellement plus de 1 million et demi d'acres d�montre �loquemment sa popularit� et son importance.
La luzerne s'est fait bien voir par sa v�g�tation prolifique et sa r�sistance remarquable � la s�cheresse, gr�ce � la profondeur � laquelle s'en-
fo.....' .ses racines pivotantes
(' elle est de la famille
d. nnineuses, elle enri-
cl A en azote. Elle pro-
cliti� i>:us abondamment que les autres gramin�es fourrag�res et l�gumineuses vivaces, et^. c'est en somme la source la plus �conomique de prot�ine sur la ferme.
M. F. S. Nowosad dit qu'au cours des essais effectu�e par la Division des plantes fourrag�res � la Ferme exp�rimentale centrale, Ottawa, des m�langes contenant de la luzerne ont ] roduit pendant une s�rie d'an-i ces, pr�s de 30 p. c. de foin de plus que les m�langes qui n'en contenaient pas. Les m�langes contenant de la luzerne et utilis�s pour le p�turage ont produit 20 p. c. de plus d'herbe que les m�mes m�langes sans luzerne.
Les m�langes � p�turages contenant de la If�zerne ont produit environ trois fois plus par acre que le p�tunn bleu du Kentucky pur,. et plus de deux fois autant que le mil, l'agrostide commune, la f�tu-que des pr�s ou le brome, sem�s s�par�ment.
Mais le rendement total n'est pas la seule chose en faveur de la luzerne dans ces m�langes � p�turagerUn fait qui a aussi une grande importance, c'est que la luzerne reste en production plus longtemps que toute autre esp�ce de gramin�e ou de l�gumineuse. Dans des circonstances normales, c'est en mai ou en juin que les gramin�es font leur plus forte pousse, puis leur production diminue rapidement en juillet et en ao�t. Il n'en est pas de ri�me de la luzerne, qui produit sa plus grande v�g�tation en juin, juillet et au commencement d'ao�t, de sorte que les m�langes contenant cette l�gumineuse restent productifs � l'�poque o� l'on a le plus besoin d'herbe.
Les m�langes contenant de la luzerne donnent de bons rendement de foin de haute qualit�, et un excellent regain dont on peut faire du foin ou que l'on peut faire pa�tre sur place. Au bout de deux ou trois ans de production de foin, il reste encore assez de luzerne dans le m�lange pour donner u� p�turage .riche encore quelques ann�es. Aujourd'hui, les cultivateurs de toutes les parties du Canada incorporent aux m�langes � foin et � p�turage des vari�t�s de luzerne rustiques �t productives.
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n^ii^^iilliiil
Pourquoi les Canadiens ne consomment pas plus de fromage
Au cours d'une conf�rence sur l'industrie fromag�re canadienne, lonn�e � la convention <le la Soci�t� de l'industrie laiti�re du Manitoba, tenue derni�rement � Winipeg, M. D.M. Beattie, chef adjoint de la Division des produits laitiers du Minist�re f�d�ral.de l'Agriculture, a cit� quelques faits int�ressants sur la consommation
.ce
fromage au Canada. La con-
Le moment est venu de songer au jardin potager
N'attendons pas que le moment des semis soit arriv� ;otir penser au jardin potager. 11 n'est pa.-- '.v>p '1 >i : our se pr�parer d�s maintenant, dit M. W.R. Ferguson, de la Division de l'horticulture de la. Ferme exp�rimentale centrale, Ottawa. Deux d�tails, 'a grandeur du jardin et le genre de l�gumes que l'on d�sire cultiver, aideront � d�cider l'�tendue de terrain � ensemencer des diff�rents l�gumes, et l'on pourra se guider sur le rendement que ces l�gumes ont donn� pendant les ann�es pr�c�dentes pour acheter les engrais. Il faut que ces engrais soient incorpor�s au sol avant la plantation, et l'on devrait en faire une provision de bonne heure.
Au printemps, quand on ameublit-le sol, l'engrais chimique commercial, tel que le 4-8-10 ou le 4-12-6, devrait �tre appliqu� � raison de deux
ou trois livres par cent pieds carr�s, ou 800 � 1,220 livres � l'acre. Si le sol n'a pas re�u de fumier en automne, la quantit� d'engrais peut �tre port�e � quatre livres par cent pieds carr�s, ou 1,600 livres par acre.
En ce qui concerne les tomates, les choux h�tifs et d'autres plante's, qui doivent �tre sem�es longtemps avant qu'il soit possible de les planter en plein air, beaucoup de jardiniers pr�f�rent produire les plants eux-m�mes. Il en est d'autres qui ach�tent leurs jeunes plants ou qui les prennent dans leur serre ou chez les mara�chers. La graine est sem�e ordinairement tard en mars ou au commencement d'avril, dans des pots, ou en b�ches, que l'on met pr�s d'une fen�tre, � la vive lumi�re du soleil. S'il en faut plus, une couche chaude est n�cessaire. Quelques-unes des vari�t�s h�tives pour semis en pots ou en couches sont
les suivantes: Tomates (Abel, Earliana, John Bear ou Bon-ny Best) ; Choux (Golden Acre ou Copenhagcn Market) ; choux-fleurs (Snowball).
Il est d'autres l�gumes que l'on peut aussi semer en couches chaudes pour obtenir une r�colte plus h�tive, comme les ciments, les melons, les concombres, les oignons et la laitue. Les semis successifs donneront plus'd'une r�colte pour la plupart des l�gumes. On trouvera des renseignements, plus d�taill�s dans les publications du Minist�re f�d�ral de l'Agriculture, � savoir: "Le jardin potager", L�gumes pour les jardins des Prairies", "Couches chaudes et couches froides", "La culture de, la tomate", "La culture de la pomme de terre", "Le jardin de guerre", et d'autres- que l'on peut se procurer gratuitement sur demande adress�e au Minist�re f�d�ral de l'Agriculture, Ottawa.
TAUX D'ENSEMENSEMENT DES COUCHES A TABAC
N'oubliez pas la
GRANDE MASCARADE
de la F�d�ration des F. CF. Lundi, le 4 mars, 1946 � la salle Sainte-Anne
Les planteurs ont une tendance trop g�n�ralis�e � faire leurs semis de gnpne de tabac beaucoup trop forts. Cette pratique est plus dommageable qu'avantageuse. Le semis fort favorise la pousse de plants filamenteux et par cons�quent tr�s faibles, de plus il favorise l'�closion d'une maladie, pouvant causer des dommages s�rieux, la fonte des semis. On obtient finalement moins de bons plants par pied de surface de couche que si le semis avait �t� mieux r�gl�.
La premi�re chose que tout bon producteur de tabac devrait savoir, c'est d'abord le taux de germination de la semence qu'il ach�te ou que lui procure sa coop�rative. Si le taux de germination n'est pas indiqu� sur l'enveloppe, il faudrait le demander, ou en faire l'essai soi-m�me si on ne peut obtenir du producteur l� renseignement d�sir�. Le pouvoir germinatif �tant connu, il sera facile de faire un semis proportionn� aux besoins.
Pour de la graine de tabac germant au taux de 75 p.c. � 80 p.c, le taux d'ensemencement devrait �tre de un dixi�me d'once par 100 pieds de
surface pour les couches ordinaires et de un seizi�me d'once pour les semis faits en serres, le fait �tant reconnu que la lev�e du plant est en g�n�ral un peu meilleure en serres qu'en couches. Des semis faits � ce taux nous ont toujours donn�, � la Station Exp�rimentales de l'Assomption, des r�sultats de beaucoup sup�rieurs � d'autres
�tant de toute premi�re.qualit� Que le mot d'ordre au temps du semis soit le suivant, couches moins denses et portant plus de bons plants de tabac par pied de surface. Le nombre de bons plants par
--QJ:--
UNE ANNEE-RECORD -, POUR LA FARINE DE BLE
La production totale� de fari-taux ou plus bas �u plus �lev�s, ne de bl� au Canada en 1945 a pied de surface dans de tels; �t� 'de 25,059,218 barils, con-semis variant de 110 � 125 et tre 24, 292,051 barils en 1944.
ON
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PAYE COMPTANT AU CHEMIN DES CAMIONS
sommation de fromage au Canada, a d�clar� M. Beattie, a augment� pendant la guerre, de m�me que celle de tous les autres produits laitiers; elle est actuellement (d'environ 4 livres Yo par personne et par an, contre 3 livres % pendant l'ann�e 1939. M�me au Royaume-Uni, o� le fromage est rationn�, la consommation, qui �tait de 8 et 3-5 livres par personne et par an en 1938, est maintenant de 11 % livres. Ce rel�vement de la consommation au Royaume-Uni est d� � la n�cessit� du fromage dans l'alimentation piut�t qu'� la quantit� o'fferte.
Les Canadiens pourraient consommer encore beaucoup !e fromage qu'il ne font actuellement; ils sont nombreux, en effet, ceux qui consomment que peu ou point de cette denr�e. Une circonstance qui a retard� la. consommation diffromage heddar est la difficult�, de le \endre au d�tail parce qu'il n'est pas pr�sent� dans des emballages attrayants �t d'une josseur commode pour les consommateurs. On sait que la bonne maturation du fromage ne peut se faire qu'en grosses meules, ou du moins des meules dune grosseur telle qu'elles ne peuvent �tre vendues directement sous cette forme au consommateur ordinaire. ' ' . �
La coupe, en morceaux uniformes des grosses meules de fromage cheddar pour la vente en morceaux-cause beaucoup de perte; il faudrait trouver un moyen d'utiliser les morceaux qui restent, il faut aussi envelopper les morceaux: coup�s pour emp�cher qu'ils se dess�chent... Il se d�veloppe de la moisissure dans ces petits paquets, et les consommateurs se sont plaints; il y a'beaucoup de perte de ce chef. Ce sont l� les circonstances qui retardent la vente du fromage ch�ddar, et c'est pourquoi une uonne partie de l'augrnejnfa-tion dans la^ consommation du fromage du, Canada a port� sur le fromage refait:
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33, RUE STANLEY, SUDBURY
TEL. 3-1284
La dysenterie des abeilles
La dysenterie attaque parfois les ruches d'abeilles en cave avant que le moment soit venu de les sortir. On peut encore sauver ces abeilles en les �tant de la cave de bonne heure, en les mettant dans des caisses, et en les /emballant dans de la ripe de planeur ou de vieux sacs, dit l'Apiculteur du Dominion. Les abeilles ont ainsi l'occasion de prendre un vol hygi�nique d�s que le temps l� permet.