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JOURNAL REGIONAL DE L'ONTARIO NORD
NOTRE DEVISE- ET N'AI POINT D'AUTRE CRAINJ� CRAINS DIEU. CHER ABNER.TE -^-RACINE
VOL; IV NO 47
SUDBURY. ONT. JEUDI, LE 16 MAI 194C-
LE NUMERO, 5 SOUS
Le Blanc au Gapil�! dimanche prochain, le 19 mai
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NOUS VOULONS, UN DRAPEAU QUI SOIT VRAIMENT CANADIEN. NOUS REFUSERONS TOUT AUTRE, -
Ci-dessous nous publions une circulaire que nous recevions du secr�taire du Comit� du Drapeau^ National. Nous de-"mandons � nos lecteurs de faire forte pression en ce sens car nous voulons pour embl�me national un drapeau qui soit canadien non un drapeau anglais. �jue tous se fassent un devoir patriotique de signer la p�tition; qu'on leur pr�sentera pour un drapeau national.
La question primordiale du jour est l'adoption M'un drapeau distinctif pour le peuple du Canada. ;
Disons � haute voix, que le Peuple du Canada veut un embl�me national canadien, qu'il -rejette d'avance un dra-^ peau porteur d'un insigne d'un autre pays. Faites parvenir d�s-'lettres, t�l�grammes et p�titions, en ce sens, �_ nos d�put�s et repr�sentants � Ottawa.
luejes
janisations iassent
t�l�grammes. Le temps passe. Travaillons imm�diat m en t.
Ci-inclus une p�tition et t�l�gramme comme �chantillon.
Tous ensemble l'�paule � la roue, .pour un drapeau vraiment canadien, contre un drapeau colonial et boiteux.
Sinc�rement, v�tre,
O.J. Godin, Sec. du Comit� du Drapeau National; Echantillon de T�l�gramme (D�put� Local, Ministre de la justice, ou tout autre - repr�sentant).
Pour le bien de l'unit� canadienne et � cause du sens distinctif et la beaut� du drapeau pr�sent� par la Ligue du Drapeau 'National; nous deman--lons avec instance que ce drapeau soit choisi comme drapeau national Wu peuple canadien. (STOP) Tout autre drap�/au portant l'insigne d'un autre pays ne peut qu'entraver l'unit� nationale. Note: Ceci peut �tre envoy� comme lettre de nuit � un prix
lus r�dui
Sur une autre lettre
Telle qu'annonc�e la semaine derni�re, on pourra lire dans ce journal, la lettre de M". Fer-nand Morisset.
Outre les fausset�s flagrantes qu'elle referme, elle est d'un personnage qui, s'il est s�rieux, n'est pas au courant, ou, comme nous l'avons d�j� dit n'a rien compris � ce qui s'est nasse.
Pour que le public ait une autre voix que celle du r�dacteur de l'Ami du Peuple sur la question, M. Osias Godin a Tracieusement offert sa collaboration en donnant son id�e sur ce qui s'est pass�. Sa lettre 'in.ra�t � la suite de celle de M. ^Tor�sset. Nous voulons remer-~ier ici sinc�rement 'M. Godin, nour la contribution qu'il ap-norte � notre journal.
Un ou deux points � rete-ir: pour les dates, les lettres le M. Morisset sont au bureau de l'Ami du Peuple pour �ons'iltation. En plus nous ne publierons pas ind�finiment des lettres insignifiantes qui n'ont i.ncune valeur en soi et encore moins pour les lecteurs.
Pour la question d'une assembl�e contradictoire, nous prions M. Morisset de s'adresser � M. Campeau � ce sujet. Ce dernier a la r�putation d'�tre de force � se conduire par e. Enfin, comme finale
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n'y voient Vieri, qu'ils devraient accomplir consciencieusement leur travail quotidien chacun dans sa sph�re et de laisser � un journaliste celui d'accomplir le sien: de renseigner ses lecteurs sur ce qui se passe. C Lemieux
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M. Arthur Le Blanc, Violoniste au Capitol
Au lendemain du concert d'Arthur Leblanc � Sudbury, le H mai 1944, les. impressions et les sentiments de tous ceux qu'int�ress� la belle musique, �taient bien vari�s, les uns se f�licitaient d'avoir pu admirer le jeu, la technique, l'artji'un vrai grand Artiste, d!autres se reprochaient d'avoir n�glig� cette occasion et de s'�tre priv�s d'un bon r�gal musical. Le soir m�me du concert, le ��� R�v. P�re J.E. Mongeau, s.j. en disant son. merci � Monsieur Le 'Blanc , au nom du vaste auditoire > pr�sent, for-
mait le voeu de "revoir bient�t ce grand Artiste � Sudbury et rl�s lors, il l'invitait � revenir nous charmer de son art et nous faire mieux conna�tre, mieux go�ter la vraie belle musique classique. -Ce voeu^que j/on formait alors, devient aujourd'hui une r�alit�. C�dant � la demande souvent r�it�r�e d'un grand nombre d'admirateurs d'Arthur Le Blanc, l'Oeuvre du Coll�ge a r�ussi *� lui faire accepter une nouvelle invitation, et dimanche, le 19 mai prochain � 8h.30 du soir, il sera
entendu en concert avec son '< crompagnateur M. Joseph Blatt de New York, au th��tre Capitol de Sudbury.
Il n'est plus-besoin de pr�senter Monsieur Le Blanc au public, ni de faire son �loge sa r�putation de bon musicien et de grand artiste a depuis longtemps franchi les bornes de notre pays. Par ses nom-'^reux concerts en Europe, aux Etats-Unis comme au Canada, il s'est, acquis une renomm�e internationale et s'est class� narmi les plus grands artistes rie notre �poque; ceux qui l'ont entendu d�j� en sont convaincus les autres le seront dimanche, car cette fois, nul ne voudra manquer^ l'occasion cl�: le voir et de l'entendre.
Les billets sont en vente au Coll�ge, au Presbyt�re Ste-^nne, au Capitol, au Melody Music Shop, � la Pharmacie L�vesque; chez J.T. Paquette et chez Bannon Bros., au prix de $1.50 � l'orchestre et $1.00 au balcon. On trouvera peut-�tre que le prix est un peu �lev� mais si l'on consid�re les t,r�s grandes d�penses qu'entra�n� l'organisation d'un tel concert on r�alisera qu'il est encore moindre que ce qu'on exige dans le&-plus grandes villes.
Et puis, en plus du bonheur esth�tique que procure l'audi-'�ition d'un tel cotveert on aura particip� � Une tr�s bonne oeuvre et notre bonheur sera un m�lange de joie, de plaisir et de charit�.
Lettre (F Ottawa
par ANDRE LAFLECHE correspondant sp�cial de L'Ami du Peuple
MACKENZIE KING S'EN VA A LA CONFERENCE IMPERIALE A LONDRES. QUE PENSER DE SES PROPOS PEUT-ON SE FIER A LUI. CE OU'IL A FAIT DANS LF PASSE NE NOUS PORTE GUERE A LA CONFIANCE. IL S'EST LIE PAR SES PROPRES ACTES ET A AUGMENTE L'INFLUENCE DIRECTE DE L'ANGLETERRE EN CE PAYS
Le premier ministre a quitt� 1-e Canada pour se rendre � Londres o� il participera � !es entretiens avec les autorit�s anglaises et les repr�sentants de quelques autres dominions. La premi�re phase de la conf�rence imp�riale est termin�e. Les d�l�gu�s l'Australif. rie la Nouvel-et de l'Afrique-du-Sud ont convenu d'une politique commune. Il reste maintenant � consulter le Canada, le dominion le plus puissant du Commonwealth britannique. On dirait que M. Mackenzie King est parti � contre-coeur. Pressentiment d'une chute prochaine dans les pi�ges imp�rialistes? On bien souci de m�nager les succeptibilit�s am�ricaines? On ne sait. Mais � juger par la d�claration qu'il a faite aux Communes le 9 mai, rien ne le tentait moins lue ce voyage � Londres. Voici ce qu'il a dit:"J'aurais ai-
safre de me rendre l�-bas parce que je suis convaincu que non premier devoir est de m'occuper du Canada d'abord. Quand nous avons � r�gler '1es affaires aussi importantes :_ue celle des relations entr� le go'Hernement f�d�ral et les administrations provinciales, je ne vois pas comment on peut s'attendre que des hommes politiques, occupant
des postes responsables dans les divers dominions, passeront une partie de leur temps en Grande-Bretagne. Je pense que le premier devoir d'un homme est de s'int�resser � son propre parlement. Si je n'avais �cout� que mes pro-r>res sentiments, cette fois-ci, ie serais" rest� ici. |e com-^�rends. toutefois que des consultations sont n�cessaires et i'ai donn� ma parole que je ferais la travers�e pour y participer".
On e�t dit que le premier ministre �tait de mauvaise humeur ce jour-l�. Jamais encore il n'avait employ� un tel langage pour exprimer 'son m�contentement de participer � une conf�rence � imp�riale. "Mon premier devoir est de m'occuper du Canada d'abord", a-t-il dit. Cela signifie-t-il que M. Mackenzie King sera invit� � Londres � s'occuper d'affaires qui ne le concernent pas <t�$$i�t�^
nada? Si tel est le cas, le premier ministre n'aurait pas d� s'engager � participer � la conf�rence. Son devoir �tait de rester ici. En 1937, Londres avait pr�par� une belle conf�rence imp�riale, � l'ombre du couronnement du Roi. On sait ce que cela nous a co�t�. M. King se r�vise-t-il ? Apr�s nous avoir plong�s dans la suite � la page 3
ATTENTION � M. ROGER DUHAMEL AU COLLEGE
Le 24 mai, f�te de dollard ne manquons pas le grand �v�nement de ce jour. Venons tous entendre Roger Duhamel, l'un de nos plus c�l�bres journalistes, collaborateur � plusieurs grands journaux et secr�taire de la Ligue d'Action Nationale.
M. Duhamel commencera � parler � 7h.l5. Ne pas !e manquer! Montrons ainsi � l'A Ci.C. du. Coll�ge notre appr�ciation f.o�ii l'avoir fait venir ici.
GRANDE
'?" !a Soci�t� St-jean-Baptist au Parc Athl�tique de Sudb^ry
mercredi, 19 juin
AMUSEMENTS DE TOUTES SORTES
LUTTE PAR DES LUTTEURS RENOMMES
PARTIES DE BALLE
- COURSES DIVERSES COURSES DE BICYCLETTES COURSES DE BROUETTES ATTRACTIONS DE TOUTES SORTES
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