JEUDI, LE" 30 MAI 1946
L'AMI DU PEUPLE
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D�claration des �v�ques sur les associations
Les Papes, � commencer par J me, et peut-�tre du n�o-paga-
L�oii XIII, n'ont cesse d'exhorter les fid�les � s'unir, l� o� c'est possible, dans des associations catholiques. L'union fait la force. C'est ainsi qu'ils serpnt mieux � m�me de prot�ger leurs fr�res contre les dangers et d'exercer une influence plus forte en vue de p�n�trer la soci�t� du levain chr�tien, comme le dit la Sainte Ecriture: "Mieux vaut vivre � deux que solitaire; car ils ont l'avantage de l'union. Si l'un tombe, l'autre le rel� -ve". (Ecclesiaste, IV, 9-10) "Un fr�re qui est soutenu par son fr�re est-une ville forte". (Proverbes, XVIII, 19)
Les catholiques ont �cout� cette voix des Papes, et c'est ainsi que, clans notre pays aussi, se sont fond�es de nombreuses et puissantes organisations qui embrassent toute la vie sociale et civique, ainsi eue' l'�ducation et l'enseignement. C'�tait l� notre grande f-rre, lorsque le national-socialisme a engag� la lutte � vie et � mort contr� le christianisme. L'ennemi voyait tr�s bien de quel c�t� il avait le plits � redouter. C'est pour-oMoi il s'est d'abord efforc� de saper les organisations bas�es sur des principes en pr�tendant, dans des journaux et des �crits de propagande, que les associations catholiques brisaient l'unit� nationale dans notre pays. Il est curieux d'observer que des gens qui, dans la suite, .n'ont pas craint, de contribuer � livrer leur patrie � l'ennemi, se soient associ�s � ces lamentations. Dans une circulaire collective du 14 ao�t 1940, adress�e aux aum�nier des associations catholiques, les �v�ques ont lanc� un avertissement contre les tentatives Injustifi�es d'accr�diter -l'opinion que les organisations catholiques mettraient en danger l'unit� de notre patrie, Comme, malgr� tout, ces groupements continuaient � prosp�rer, l'occupant a pris des mesures radicales. En peu de temps, il supprima' d'abord l�s Syndicats ouvriers, ensuite les autres groupements catholiques, ceux des paysans, des instituteurs, Mes employeurs, des m�decins et beaucoup d'autres. Dans l'ensemble, les membres des organisations catholiques ont eu une conduite courageuse, souvent au prix de sacrifices consid�rables, et ceux qui ont adh�r� aux organisations national-so-rialistes sont tr�s peu nombreux.
Et surtout, ils ont contribu� � maintenir vivant, au sein de notre peuple, l'esprit de r�sistance. D�s�la. lib�ration, les �v�ques / ont, sans tarder exhort� les fid�les � r�tablir les organisations, d'abord celles du Sud, d�livr� le premier, et. ensuite, le plus t�t possible, les autres .
- Depuis la lib�ration sef manifeste une,tendance heureuse et ~tr�s louable � renforcer l'unit� nationale dans notre pays. Mais, par ailleurs, on constate de divers c�t�s le d�sir de .pousser l'unit� nationale � tel poinlf qu'il n'y aurait plus\de place pour les organisations chr�tiennes. Et, qu'on
nisme, qui a rev�tu sa forme la plus aigu� dans le national-socialisme et qui malgr� (tout, a laiss� dans beaucoup d'esprits des traces et, par cons�quent, ;une crainte de voir revivre un christianisme vigoureux ?
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Nous croyons que -nous n'avons rien de mieux � faire que de r�p�ter encore une fois ce que nous avons dit au sujet de cette crainte injustifi�e de division nationale, dans notte circulaire du 14 ao�t 1940 relative aux organisations catholiques: "Dans l'ensemble, les organisations catholiques ont incontestablement r�poridu � leur but qui est de contribuer au progr�s religieux, moral, intellectuel et mat�riel de leurs membres, et ainsi elles ont rendu un grand bienfait � la soci�t�. Elles ont contribu� � pr�parer le nouvel ordre social en influen�ant la mentalit� et en cr�ant le climat favorable, qui est indispensable pour la vie' sociale selon l'esprit corporatif. Nous sommes persuad�s qu'� l'avenir aussi elles auront � remplir, une t�che importante pour p�n�trer la soci�t� de l'esprit chr�tien". > - C'est pourquoi. nous vous exhortons avec l'instance la plus vive � rester ou � devenir membres des organisations catholiques, conform�ment, � la d�claration de Pie XI dans son Encyclique Quadr�gesimo Anno.
LE DROIT DES PARENTS A LA RECONNAISSANCE de leurs enfants: autre question d'une br�lante actualit�. Le R.P. Jean Laram�e, s.j., recteur du coll�ge Jean-de-Br�-betif etrdirecteur de Coll�ge et Famille, met en relief les dol�ances dramatiques des jeunes et trace d'une main ferme, que guide une lourde exp�rience, les aust�res devoirs (4es parents.
UNE REVUE A LIRE
Coll�ge et Famille
COLLEGE ET FAMILLE para�t cinq fois l'an, � tous les deux mois scolaires, soit en novembre, janvier^ mars, mai et juillet. L'abonnement est d'un dollar ($1.00) au Canada, d'un dollar et vingt-cinq ($1.25) � l'�tranger. On s'abonne en �crivant � COLLEGE ET FAMILLE, 3200, chemin Sainte-Catherine, Montr�al 26.
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All�ge et. Famille (mai' 1946)
pr�sent� un int�r�t particulier.
LE COURS CLASSTOUF. EST-IL ASSEZ PRATIQUE? Question dont on appr�ciera l'actualit� en lisant dans la revue quatre t�moignages d'hommes et de jeunes filles sur les �tudes qu'ils ont faites dans nos coll�ges et nos couvents; en : lisant, surtout, le magistral article o� le P. Jacques Tremblay, � s.j., exposa les principes qui permettent de r�pondre � cette question comme il convient.
: LES "FUNNY BOOK" sont consid�r�s par bien des srens s�rieux comme un vrai fl�au, surtout pour les-jeunes. Col-J�Ve et Famille montre' le mal caus� par les "funny "nao�rs" � lassante physique et intellectuelle d�s enfants.
OUELLE PLACE LA CULTURE PHYSIQUE doit-elle avoir .dans nos coll�ges? Le P. Paul Benoit r�pond � cette question, dissipant du m�me coup des pr�jug�s qui reposent le plus souvent sur l'ignorance de ce qui se passe clans nos coll�ges.
L'EVEIL DE LA CONS,-CIENCE MORALE chez les tout petits: quel angoissant probl�me cela pose, ^ parfois, aux parents inexp�riment�s.' Comment donner aux premiers communiants l'horreur du p�ch� sans les effrayer par la
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par Pierre Corneille
D'ans la Collection Classique "Vari�t�", Les Editions Vari�t�s viennent de publier une �ditions en deux tomes "des grandes pi�ces de l'illustre Corneille. Cet ouvrage s'ajoute � une collection qui compte d�j� de nombreux chefs-d'oeu-vre dans "Les fleurs du mal'' par Charles Baudelaire. "Trois Contes!l-par- Gustave Flaubert, "Contes" par Guy de Maupas-sant, "Fables" par Jean 'de La-fontaine, "Th��tre" de Jean Racine, "Pens�es" de Pascal, "Les Caract�res" par Jean de La Bruy�re et "Lettre^" de Madame de S�vign�'.
Les plus belles pi�ces de Corneille sont r�unies en deux fort volumes d'une pr�sentations �l�gante et soign�e qui aj outent au plaisir; de relire les oeuvres du p�re de la trag�die fran�aise:' "Le Cid; Horace, Cinna, Polyeucte, Rodo-gune, H�raclius", sa com�die "Le menteur" et autres.
Le g�nie de Corneille �clate dans ces vers �nergiques e*t sublimes qui traduisent les sentiments les plus �lev�e. Les h�ros corn�liens sont des �tres humains et vaillants ; ils triomphent des passions, par la force de leur volont�. Ils luttent pour le bien avec une. flamme passionn�e".
C'est � ce ma�tre que revient incontestablement la cr�ation du th��tre d'analyse psychologique en substituant au drame d'intrigue, un drame int�rieur.
Voil� un ouvrage qui doit se trouver dans toutes les bi-Hioth�ques de famille, de coll�ge et de couvent
Un ouvrage en deux tomes de 724 pages, dans'la collection Classique "Vari�t�" publi� par Les Editions Vari�t�s. Prix: $2.50,-par poste, $2.65. En vente dans toutes les bonnes librairies -et aux Editions Vari�t�s, 1410, rue Stanley, Montr�al, Canada. En vente � la Librairie Loisirs.
LA CAMPAGNE CONTRE L'ESPAGNE
Le Tablet de Londres (27 avril 1946) rapporte�_ qu'un commentateur � la'_ radio du Vatican disait r�cemment: "Toute la campagne dirig�e
actuellement contre l'Espagne est n�e non d'un pr�tendu amour de la libert�, mais d'une haine cach�e de l'Eglise et de ceux qui lui sont fid�les et veulent le demeurer".
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le veuille ou non, on est amen� confession de leurs petites
�- fautes? Mme Jeanne LArche-
v�que-Duguay aborde ce probl�me et monte aux papas et
� se. demander: ce d�sir si puissant- d'unit� nationale. proyieirt=il de motifs purement patriotiques Nou est-il une manifestation du vieux hb�ralis-
aux' mamans comment parler � leurs enfants.
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L'ALLIANCE DE L'HOMME ET DE LA TERRE
Sous ce titre un groupe de personnalit� des Etats-Unis appartenant � diverses confessions religieuses, a publi� une important manifeste sur "la terre, le plus pr�cieux d�s dons faits par Dieu au genre humain", son usage, ses rer lations avec la famille, ainsi que les droits et les devoirs1 de l'agriculture. Ce manifeste i devrait �tre lu et m�dit� dans! tous les foyer ruraux. L'Eco- [ le Sociale Populaire vient d'en'' publier la traduction fran�aise sur un simple feuillet .de 2 pages 2 sous ; l'exemplaire; 15 sous la douz., 75 le cent.
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