JEUDI, LE 25 JUILLET 1946
UAMI DU PEUPLE
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ARGENT ET MEDIOCRITE ;
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particuli�rement arr�t�s � l'esprit m�diocre pour qui l� fuite du principe consacrant la souverainet� de l'argent n'excluait pas une attitude conciliante, voire m�me certaines attaches,-certaines ficelles qui dussent le conduire' t�t bu tard � la m�diocrit�.
Il nJest rien'de si commun que la m�diocrit�, surtout celle-l� qui se dissimule sous le masque de la mod�ration. Pour.les bas-fonds� on a d'ordinaire une sainte horreur; quant aux cimes de saintet�, on aime les toiser avec une admiration passive. Mais la m�diocrit�, il faudrait- se montrer bien sot pour la condamner, c'est un �tat de vie, presque une vocation un�^ v�rs�lle. Comme l'�ther dans Tordre physique, elle s'infiltre� partout, elle s'identifie psychologiquement � tous les milieux. Elle d�ploie
une souplesse, une adaptation incontestables et quoiqu'il se d�fende bien de l'avouer, l'homme la ch�rit au fond de son coeur, c'est Or, je le r�p�te, l'attachement a l'argent, une b�te "qu'il nourrit en secret"." aussit�t qu'il d�passe la mesure n�cessaire est une forme de m�diocrit�. Et je dirai pourquoi: l'argent n'est qu'un moyen, lecjuel n'assure encore que l'aisance mat�rielle de l'homme: double titre d'inf�riorit�. Comme tel, il est peu comparable � l'�tude, moyen d'ouvrir l'intelligence et le coeur; � la pri�re, moyen d'union
� Dieu.
\ -
En outre, tout moyen vise la fin. Se centrai sur le moyen en soi, c'est faire preuve d'illogisme. Il est aussi peu normal del d�sirer l'argent, de s'y attacher que de se laisser s�duire par le couteau qui tranche la viande.
Sans doute, l'argent est bon en soi: tout �tre l'est. Tout ce qui participe de la notion
d'�tre participe �galement de sa bont� car l'�tre et le bon jouissent de racines communes. Voil� pour le domaine m�taphysique. Mais sit�t que l'on s'embarque dans l'ordre moral, il faut regarder la fin. L'argent sert-il de moyen � l'atteinte d'une fin (aisance l�gitime) : il est bon; est-il employ� au pr�judfce^de la fin,-est-il recherch� pour soi, pour le plaisir �goiste qu'il procure, sert-il � nous d�tourner des mis�res d'autrui, alors on lui demande ce qu'il ne doit pas donner: il est mauvais, ou mieux l'usage qu'on en fait.
La philosophie indique donc la place exacte de l'argent dans notre vie. Comme moyen, celui-ci est tout � fait subordonn� � la fin encore, il n'assure que le bien-�tre mat�riel.
Nous verrons quelle attitude positive il convient de prendre vis-�-vis de l'argent, quelles valeurs lui doivent �tre pr�f�r�es.
Robert Vigneault
CHELMSFORD
Courrier retard� Lundi matin en" l'�glise St-Toseph de Chelmsford a �t� b�ni le mariage, de Mlle Gil-berte Biais, fille de M. et Mme Daniien Biais � M. Arcade Langis fils-de Mme L. Langis.
La mari�e-au bras de son p�re portait une longue robe de sheer blanc et son voile demi long �tait retenu par une couronne de fleurs. Son bouquet �tait compos� de roses roses et blanches.
M. Wilfrid Langis servait de t�moin'� son fr�re.
Mlle ''Rolande V�chon �tait fille d'honneur. Elle portait une longue robe bleu p�le. M. Roger J.oliat �tait gar�on d'honneur. Mlle R. Langevin fille d'honneUr �tait accompa-de M. A. Biais. Elle portait une robe rose. /" " ' v- " r\ Le choeur d� chant des enfants de Marie faisait les frais du chant accompagn�, de Mme R Montpellier � l'orgue
oncle et tante de l'enfant.
Une quarantaine de personnes membres de la chorale de l'�glise St-Joseph se sont r�unis dimanche � Windy Lafce pour le pique-nique annuel.
La temp�rature �tait id�ale et le programme organis� par le R.P. L. S�guin a su plairfe � tout le monde. Il y eut courses, sauts et autres jeux,
Mis en app�tit par le grand air, le groupe appr�cia.les repas de f�ve au lards et de spa-getti au poulet. Ils revinrent bien fatigu�s mais enchant�s de leur journ�e.
M et Mme Joseph Gauthier, leur* fille et leur deux fils John-ny et Wilfrid du Sault Ste Marie rendent visite � M. et Mme J�saphat Thibeault.
M. Paul Emile Le Cavaliei et Mlle Louisette Martineau de Montr�al passe quelques jours chez Mi et Mme Frartr �bis Thibeault. : .
joua �h morceau de violon ac ' conitiagn� de A. Hune�ult
l'orgue.
Apr�s la r�ception au Hall de Rayside' les mari�s* partirent en voyage pour Montr�al
Mardi matin, le R�v. P�re L. S�guin, b�nissait les mariages de Mlle Ida Joanette, fille de M. �t Mme Fortunat Joa nette � M. Aur�le Gravel, fils de M. et Mme Ernest Gravel et de Mlle Aima Joanette, fille de M. et Mme Fortunat joanette � M. Henri Joly, fils de Mme Ertaest Joly. d'O'bomsowini.
M. Fortunat Joanette servait .de t�moin � ses filles et Mi. Johnny Joly servait, de t�moin � M. Henri Joly. M. Gravel servait de t�moin � son fils.
Les mari�es portaient de longue robes de sheer blanc avec un voile formant tra�ne retenu par -oui diad�me garni de roses. Leurs bouquets se composaient de roses rose et rouge
La chorale fit les frais du chant accompagn�' � l'orgue par Mme Roger Montpellier. A l'Offertoire M. Larry Brad-ley joua l'Ave Maria au^violon accompagn� par Andr� Hune�ult. a l'orgue. A la communion le P�re W. Bradley et son fr�re Larry accompagn� par A. Huneault � l'orgue joua "O Sanctissima". i
Apr�s la c�r�monie religieuse la r�ception eut lieu. � la demeure des parents lies mari�s.-Les nouveaux �poux partirent en voyage au Ch�tes de Niagara.' - ..". . ;.
A M. et Mme Napol�otf Le-f�vre est n� un gar�on baptis� sous' lc� noms de Joseph Ga�-ta�r Parrain et marraine; Ji^v et
LAVIGNE
*- raifede la page S -i
Scouts de Sudbury qui vinrent dresser leur tente non loin d'ici. L�s Scouts sont sousl la direction du R�v. P�re Plante, j�suite. Le R�v. P�re Bouras sa, notre cur�, se fait un plai sir de les voyager sur l'eau avec son yatch.
Mlle Gis�le Fortier de Field passe queques temps chez sa soeur Mme Roger Pilon.
M. Raymond Lajeunesse est de retour dans la paroisse. Il vient d'un voyage dans le sud o� il alla travailler quelque temps.
Mlle C�cile'Caron de Gra-venhUrst est en visite chez M. et Mme Wilfrid Poitras.
O��-
Mike. -MicheJ- Lef�vre, oncle et tante de l'enfant. "
M. et Mme Paul Trottier sont> - h�ur.euxi; d'annoncer � leurs parents.et amis �a naissance d'un'fils'baptis� sous les noms* de Joseph: Kennett A1-. fred et Pierre. Parrain et marraine :Mi-et Mme Pit Trfcttier
LA CAISSE POPULAIRE �suite de la page 7� nous. Mais nous ne l'obtiendrons pas si notre emprunt n'est pas s�r ou trop gros pour la caisse. Nous choisissons pour soci�taire des gens honn�te, laborieux, �conomes, ceux qui savent tenir leur place. Les meilleurs paroissiens se liguent en une soci�t� pour leur bien du c�t� �conomique. D�j� nous avons des soci�t�s religieuses et nationales, la caisse vient les compl�ter. Du c�t� de l'ar-eent elle nous donne la force. Nous contr�lons les gros int�r�ts, le gaspillage. Nous avons plus d'ordre nous sommes plus unis.
Et pour une fois ce n'est pas le gros tas d'argent, que nous avons, qui fait dire, que nous sommes de bons hommes mais ce 'sont bien l�s- qualit�s d!un homme qui comptent comme l'honn�tet�, l'honneur,. l'esprit de travail. ^ � - ^>
Achille Lapalme
Ii'AMI DU PEUPLE
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