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L'AMI DU PEUPLE
JEUDI, LE 3 OCTOBRE 1946
�ditoriale
L'Ami de
JOUKNAl KK1ONM DE L'ONtARlO NOU>
SOMMAIRE DE "RELATIONS" Septembre 1946, EDITORI�UX:�
Directeur: Camille Lemieux. Administratrice: Yvonne Charette.- Centralisateurs imp�nitents
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Journal enti�rement d�vou� aux int�r�ts des Canadiens - Fran�ais du nord-Ontario.
L'"Ami du Peuple" para�t tons les jeudis. Il est imprim� � nos ateliers. L'abonnement est de |2 par ann�e, $1.25 pour 6 mois.
"Autoris� comme envoi postal de la deuxi�me classe, Minist�re des Postes, Ottawa"
MESSAGE AUX TOUJOURS JEUNES PHYSIONOMIE DU JEUNE CANADIEN-FRAN�AIS
il �tait tout normal a �lucider d auora le prouieme g�nerai de la jeunesse, d ouvrir 4ueiques aper�us originaux sur i Horizon uu jeune nomme qui se iau. je veux maintenant particulariser CL etuuier la physionomie complexe du cauadieiriran�ais. j avoue encore que je ne uecnrai que ies traits saillants ue la question: uu. moins mou opinion de jeune sera r�aliste a deiaut ue cette psycnoiogie savante qu elle ne saurait arborer.
jeunes) canadiens-ir.aii�ais^jious sommes ti i aines par ues courants opposes comme i eau et le 1er. i\otre nombreux visage resuite, ue plusieurs innuences; la tran�aise, i am�ricaine, i anglaise, uont une quatri�me, universelle, ceiie'ia, la catnoiique, vient op�rer la plus noDie des synth�ses.
Certes le courant iran�ais s av�re parmi les courants eunuques le "plus londameiuai. il la�onne une jeunesse vou�e a la culture et a i meai. .Le jeune canadien-iran�ais ne peut manquer 'ue trouver au lond ue son �tre cet appei vigoureux a la r�alisation spienuide de i numain. Domine le rran�ais, il s epreiiu vue uu 13 eau, ue 1 id�e, dans son abstraite et po�tique saveur. .Le AViie. siecie, et les noues avenues -uu A^ve lui uoimeiu une sorte ue nerte active ue se sentir iran�ais qui a cour menc� de produire et qui provoquera ue pius en plus chez nous de lecondes mont�es cuuu-reues. 5ur un autre plan, 1 apport iran�ais nous a peut-�tre trop l�gue son traditionalisme; les jeunes ne sont pas sum.sairiinent ed�1 ..'<j�es:-a^^^r^roi>vp^ '��'ii'e'n'�'-vi��r;'W
seront .f�condes que dans un ach�vement personnel. L'amour uu pass� nous tait probablement craindre d'enianter un avenir qui f�t moins glorieux. L'original, le neuf ne sont pas notre fort; nos �ducateurs ne d�crivent pas avec tout le r�alisme qu'il faut la t'aille des acquisitions a faire sur tous les domaines. L.'influence fran�aise nous donne certes un puissant id�al mais notre adoration trop cous-tante et trop passive de ce qui est r�volu, le
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cucz nous i H�ritage Uune race pour ujj�i L ues v_auaaiens-iran�ais ont wicii justinee qui aut les porter, a dresser entre cet esprit et une ciuiioii impeiietraie. rourtant existe, ue iut-ce qu un simple cas U..UU..H-UOH universelle: car nous sommes ii.auv.ic, ici .viciais aussi; nous devons nous ..ii.iij.-r vjucique ^eu, si la loi ue i\eyvton existe.
inn�.
a croue que nous subissons m�me caologique aes Anglais. i\ous jas toujours mais nous ne pou-ous pas ue pas aunnrer leur rayonnement sur le terrain,utilitaire. A lorce de vr icur contr�le incessant, � 1 ombre de lair piay , nous avons probablement queiques-unes de leurs dispositions. qui a pu nous prenare le plus, car elle ies _>eux, c est leur opportunisme utilises /uigiais nous auront appris a faire* ie signe ut: piastre. J atiirmerais aussi qu'en i/uiuique noue esprit de parti, notre amour uu plu u payant ou du moins reposant, d�t-il en ex tuer uans les id�es un d�sastreux nivelie-, provient ae cette manie opportuniste et ii anglaise. .La vent� nue � la .P�guy nous nousiasme peu, les Anglo-Saxons nous au" t ajust� des verres analytiques qui d�tailles moindres circonstances att�nuantes. ar contre, nous avons r�ellement le sens des quoi qu'on en dise, si l'on consid�re nous sommes partis du vide �conomique et que nous supportons continuellement la pers�cution des tinanciers de l'autre race. La jeunesse canadienne-fran�aise se ressent aussi lataiement -de l'esprit anglo-saxon d'une fa�on g�n�rale, moins dans la classe plus cultiv�e.
i \t��rs r*f*\if*-r't r* f*c>4- os\iiirAti'4> � loi �*A*t-�-�AM *�4-h*ft�^�����A .
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pass�, emp�che l'�lan concret et original vers i avenir.
La mentalit� am�ricaine, ce que Siegfried appelle "la tendance Nord-Sud", nous aitecte surtout par son site g�ographique qui n'est qu'artificiellement;distinct du n�tre. Certes le p�ril de l'am�ricanisme est plus grand que celui de l'anglicisation : devant lui l'int�grit� canadienne-fran�aise a du mal � tenir. Car si nous conservons obscur�ment un respect v�tust�, une ' sorte d'attitude officielle v'is-�-vis de notre all�geance britannique, nous devons avouer que les Am�ricains ne r�ussissent pas m�diocrement � nous jeter la poudre aux yeux. Nous nous laissons �blouir, nous saluons tout ce qui est "All-American" avec une ad--miration naive et r�ceptible. Rien d'�tonnant partant que notre fa�on de penser en soit "un peu transform�e et que cette contemplation attentive ne provoque en nous des r�actions, des modalit�s am�ricaines. Non pas que je veuille dire que l'influence am�ricaine nous soit une cause de d�ch�ance psychologique: elle nous apporte au contraire avec de solides d�fauts des qualit�s non moins louables. Sa tare principale me semble en somme une certaine introduction de superficiel dans notre vie. Au jeune canadien-fran�ais, elle donne du go�t pour la vie facile, pour le "high standard of �iving'', Elle contribue � nous �tendre en surface plut�t qu'� nous procurer un r�el approfondissement. Les titres, la renomm�e, la force physique d'un homme, plus que ses valeurs r�elles, pourront nous �mouvoir/Somme toute nous serons port�s � juger en surface plus qu'en profondeur: le met Hollywood et tout le clinquant qu'il implique accapareront .un peu trop notre int�r�t. Par contre l'esprit am�ricain nous l�guera une vaste initiative qu'il faudra compl�ter par le souci fran�ais de la perfection en tout et une' g�n�rosit� hn-maine de bon aloi qui mettra de l'amabilit� dans nos rapports avec, les hommes.
Analyser l'influence anglo-saxonne, voil� quelque chose qui me r�pugne un peu et qui s'av�re bien plus difficile.1 Comment r�con-
celle-ci .c'est souvent la r�a.�onvcpnt^ake
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cipes, attitude plus fonci�rement fran�aise. il reste qu'en somme l'apport anglo-saxon nous met les pieds bien �; terre, nous introduit au r�alisme des affaires humaines.
Voila la somme des constituantes ethniques chez notre jeunesse. L'influence fran�aise est la plus importante mais elle est sur tout culturelle, formatrice; elle n'oriente pas spontan�ment vers l'action concr�te et imm�diate qui importe tarit dans un pays neuf comme le notre. Aussi est-elle heureusement achev�e par l'initiative, la g�n�rosit� am�ricaines tt le r�alisme pratique anglo-saxon. Telle est donc notre originalit�, notre personnalit� humaine compl�te : cet enthousiasm� id�aliste sans doute mais heureusement nuanc� de sens pratique � r�aliser des oeuvres sur tous les plans. .
J'ai trac� le mod�le du type canadien-fran�ais infinies s'y rattachent encore, �videmment, que je n'ai pas le temps d� signaler. Mais ce sont certes l� les influences majeures que notre jeunesse* subit actuellement: en somme elles sont toutes heureuses pour qui sait administrer la dose. L'ensemble seul constitue l'homme id�al, le morcellement est funeste. On voit donc que je �e pr�ne ni l'an-: glicisation, encore moins l'am�ricanisation. Je constate froidement et avec optimisme des circonstances g�ographiques et historiques.^�
Mais je n?ai pas encore dit l'�tat d'esprit essentiel qui doive -animer la jeunesse. Nous sommes .avant tout catholiques, cela suppose que tous les aspects "d�crits plus haut soient: hiss�s sur le plan surnaturel. Comme je l'ai dit, le catholicisme apporte � notre jeunesse la synth�se harmonieuse.. 11 introduit dans notre vie une figure nouvelle, un Horizon nouveau, le Christ, et avec_lui_le_don de soi.
� �_ � Robert Vigneault
LES UNIONS OUVRIERES EN IRLANDE
'Une grande bataille se livre actuellement en Irlande autour des unions ouvri�res. Il y a deux fortes organisations dont l'une ji ses quartiers g�n�raux en Angleterre, l'autre en Irlande. L'�v�que de Galvay, S. Exe. Mgr Brown� est intervenu derni�rement dans le conflit en faisant remarquer 1 que les Irlandais avaient le droit d'�tre ma�tres chez eux et de diriger eux-m�mes leurs unions ; 2) qu'on ne pouvait mettre en doute leur d�vouement � la classe ouvri�re et leur habilet� � d�fendre ses int�r�ts. L'�v�que a insist� sur la n�cessit� �Suite �'la page 7� ,,�
Valleyfield � La tuberculose � Montr�al ARTICLES:�
Montr�al rompra-t-il ses cha�nes? ....Ernest Robitaille .� 1636 � 1936 � 1946 � l'unis-son.... Alexandre Dugr� � Une mesure commune.... Joseph-H. Ledit � La circulation � Montr�al.... Charles-Edouard Cam-peau.
CORRESPONDANCE :� M�decin d�fricheur1. � A propos du Rapport Abadie... Pierre N�grier
COMMENTAIRES:� Taxes provinciales � D�clin moral � L'essor du syndica-chr�tien � Les bons comptes... � Progression �tourdissante � Totalitarisme sans l'�tiquette. AU FIL DU MOIS:� P�lerinages � Centenaire � L'amnistie � Pour des chefs ouvriers � Liaison fran�aise. CHRONIQUES :� Page d'histoire.... Honor� Bet-tfz � Les n�gociations anglo-'gyptiennes.... Gabriel Enkiri � L'enqu�te sur le vice commercialis�... Jean Penverne � Les ;chambres de commerce des jeunes.... L�onard Roy � Feuilleton des spectacles... Ro-jrer Duhamel � Horizon international : Proche-Orient � Pa-estine � Chr�tiens d'Orient - Iraq� Syrie. JVRES RECENTS:� La Pi�t� eucharistique �Sainte Marguerite de Cortone � Consultations th�ologiques � L� censure des livres.� L'Anarchie, dans l'Art � A Siirvey of Catholic Literature � Mission for' Samaritans � Cinquante ans au,pays des neiges,
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LE CONGRES NATIONAL
des Jeunesses Laurentiennes II se tiendra � Montr�al les 4, 5 et 6 octobre.
Pour la quatri�me ann�e cons�cutive, Les jeunesses Laurentiennes se r�unirpnt_� Montr�al les 4. 5 tt 6 octobre, pour leur congr�s national.
Ces assises, qui rassembleront les sections des Jeunesses Laurentiennes qui ont �tendu leurs rameaux dans tous les coins de la Province ainsi que dans l'Ontario et le Nouveau-Brunswick, * seront consacr�es � l'�tude des probl�mes nationaux auxquels noti*e jeu-resse canadienne-fran�aise � faire face. '
Au cours de ce congr�s, Les feunes Laurentiens �rigeront leur programme d'action pour l'ann�e 1946.
Diff�rents comit�s -seront ferm�s pour �tudier ces pro-blg-mes sous leurs divers aspects. Le pr�sident g�n�rale et la pr�sidente g�n�rale porteront la parole au d�but des assises, pour souhaiter la bienvenue aux congressistes, expliquer la "martehe du congr�s" et faire rapport du travail r�alis�.
Samedi soir, M. Esdras Min-ville, directeur des Hautes-Etudes Commerciales, portera la parole. Le sujet de son �tude sera: "La culture fran�aise et catholique, motif de notre activit� nationale".
Le dimanche matin, 6 octobre, il y aura messe pour les d�l�gu�s Mcrr PUiilippe 'Per-rier, v.�-., officiera.
Anr�s les �lections, dans l'a-nr�s-midi, le R.P. Lor'enzo Gauthier, c.s.v.. aum�nier g�--��ral des Jeunesses Laurentiennes, donnera ses "Directives morales".
v:;pffi�iel de
, jpr^Bp���'Stc^:;
era la parole et je. soir, le congr�s se cl�turera par un
r�nd clinercanserie, avec M.
> Chanoine Lionel Groulxv notre historien national, conr' me. invit�: d'honneur.-.
Rosaire Motin
CHELMSFORD
Jeudi le 26 septembre en l'�g-lise de Che�msford avait lieu les fun�railles de Mme Louis Proulx. Le R�v. P�re L. S�guiu fit la lev�e du- corps et chanta le service. La. chorale fit les frais du chant.
Mme la comtesse Aline de G�ill�i'e de retour de France, s�journe chez son fr�re le R�v. P�re L. S�guiri.
Mlle Exilia Charborineau visitaient ses parents � Che�msford la semaine derni�re.
Mlle Suzanne Leclerc passait quelques jours :chez ses �rands-parents; M. et Mme Florian Huneault la 'semaine dernier^.
Les RR. PP. Lionel S�guin et WalterT Erad�ey de notre suite � la page 7
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