L'AMI DU PEUPLE
JEDDI, 14 NOVESIBRE, 1946
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La Pasteurisation obli-gatoire du lait. Injustice criante pour le fermier.
OU L'0;N VOIT QUE LA PASTEURISATION OBLIGATOI-RE DU LAIT SERT SUR-TOUT A PROTEGER LES IN-TERETS PUISSANTS AU
DETRIMENT DU PETIT PRODUCTEUR.
II nous a ete souvent donne de contredire et, dans la me-sure ou cela nous etait possible, de contrecarrer la propa-gande des ligues dites de sante et aussi des gens, medecins ou simples profanes, qui pre-conisent la pasteurisation obligatoire du lait.
Encore tout recemment une campagne de ce genre a recommence des instances se sont faites a Ottawa, aupres du ministere federal de.la Sante� auquel * preside un homme qui est presentement a se rendre celebre en Europe. M. Brooke Claxton � pour que le Parle ment federal edicte une loi d pasteurisation obligatoire e valable pour tout, le Canada Des instances du meme genr se spnt faites et .se font* au Parlement et a ..1'hotel. de ville de- Quebec, a 1'hotel de ville de Montreal.
Dans le territoire metropoli-tain de Montreal, a 'Outremont,, par exemple, ainsi qu'a Westmount et 4ans quelques
autres municipalites suburbai-nes, des reglements munici-paux imposent la pasteurisation, interdisent la vente ou Ja simple distribution, meme gra-tuite, de tout lait non pasteurise. On a vu, dans Outremont, sous le couvert d'un arbitraire regtement, qui contredit d'ail-leurs des permissions de juri-diction provinciale, 1'administration municipal ruiner fi-nancierement et faire incarce-rer un brave homme de laitier, dont le grand tort n'a jamah ete que d'etre trop obstine dans la revendication de ses droits.
La presse presque tout en-tiere, a la remorque des pro-pagandistes du trust du lait et de predicants, ligues ou non, s'est prononcee pour la pas-
teurisation obligatoire, univer-sclle du lait, de tous les laits. La campagne en faveur de la pasteurisation a pris, a certains moments, allure de croi-sade.
Les rares opposants a la pasteurisation generate et obligatoire du lait risquaient de se voir denoncer comme des malfaiteurs publics. Le cas s'est d'ailleurs produit.
Ces gens-la ne voulaient pourtant rien imposer a per-sonne., Us revendiquaient sim-plement, au nom de la liberte pour le maintien de laquelle des guerres mondiales se sont livrees, pour eux-memes et pour tous ceux qui en eprouveraient le gout, le droit de se procurer et de consommer, a1 1'etat naturel, du lait propre et sain.
Des phalanges de ligueurs se sont levees centre" eux et con-tre tout ce qu'ils pouva+ent in-voquer en faveur du lait propre et sain. Oh leur opposait que, sans la pasteurisation, obligatoire et obligatoirement respectee, il ne pouvait -exis-
de ne pas accepter le lait pasteurise, c'est le fait ..que la derniere grande epidemic de fievre, typhoide (a Montreal)! s'est retracee dans du-lait se distribuait a un public cordant trop de corifiance a I'etiquette: Pasteurise.
Dans le cours de cette meme ehronique le Dr Brad.y expli-que ce que c'est, a toutes fins pratiques, dans rindustrie du lait, que la pasteurisation: le chauffage jusqu'au point d'e-bullition de n'importe quel lait, sans tenir compte de son ori-gine,^ de sa qualite, de sa pro-prete.
Les pasteurisateurs et les tenants de la pasteurisation obligatoire invoquent a tout propos le danger de la fievre ondulante qui peut resulter de lait provenaht de vaches
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ter de lait propre et sain. N'est-on pas alle jusqu'a pre-tendre � la prevention, peut atteindre a d'invraisemblables ommets � que Louis Pasteur ui-meme avait recojnmande a pasteurisation du lait ?
Des medecins et, apres eux, fautres ligueurs en grand nombre ont dresse -dMmpreir ionnantes listes de maladies, outes plus effarantes. et plus effrayantes les unes que les autres, qui trouvent, disait-on, eur origine dans le lait non �asteurise. Ces tables premoni-toires ont rec,u pleine publicite dans la presse.
M.eme chez les medecins, ceux qui ne croient pas a la pasteurisation obligatoire et generalise^ n'osaient plus gue-re clever la voix. Contre le deluge d'une publicite a pareil flot, il ne paraissait plus y avoir de salut possible.
Et pourtant...
UN MEDECIN CONTRE LE LAIT PASTEURISE
Un journal montrealais de langue anglaise, la Gazette, qui n'a jamais manque de prendre part aux campagnes pasteuri-satrices, public plusieurs fois par semaine une* ehronique d'hygiene, portant la signature de William Brady, M.D. Ce Dr Brady, qui ecrit pottr un sjndicat de presse auquel la Gazette est abonnee, est mani-festement pour le lait naturel centre le lait pasteurise. II le laisse souvent entendre; mais, hier matin, 5 novembre, toute ?a ehronique etait alors consa-cree a la question du lait. ''
II y recommandef lo le lait certifie; 2o le lait de la qua-lite '^A", provenant de vaches ayant subi 1'epreuve a la tu-bertuline;- (3o -n'importe quel lait frais~~que Ton peut se procurer, en Pebouillantant ou eh le faisaht bouillir une minute.
Et il ajoute; Ca n'est que dans le cas ou aucun de ces laits ne serait disponible que :'accepterais du Jait pasteurise".
La principale raison que j'ai
tees par la maladie qui s'ap-pelle brucellose. Danger qurse presente certes rarement, re-marque le Dr Brady: peu d'en-fants sont atteints et, dans le cas d'adultes, il s'agit plutot de gens qui s'occupent des trcupeaux.
En conclusion de sa ehronique d'hier, le Dr Brady note que, dans beaucoup d'endroits, se< sont les grandes laiteries qui ont obtenu des services dg sante e| d'hygiene8'des reglements et des ordonnances pour rendre obligatoire la pasteurisation du lait, meme la pasteurisation du lait certifie.
La ^p'asteurisation du lait certifie, voila certes un'com-ble, puisque le lait certifie est
de n'a voir pu passer cette jnte-ress'arite tranche de petite his-toire plus tot. L'espace nous a manquer pour le faire jusqu'ici. La Redaction
HISTOIRE D'UN COLON DU VILLAGE DE LAVIGNE
En 1914, M. Octavien Bibeau visitait Lavigne dans le but de s'etablir sur une ferme, aussi li se pbrta acquereur d'une dans le canton Lowden a 10 milles du village. En avril 1915, il quittait St Gabriel de Bran don P.Q. avec sa femme ains que leur fillette agee de troi mois, pour lui, le voyage se fi
de son hiverr.ement ne lui fut jamais paye.
M. Bibeau toujours coura-geux se lanca de nouveau a de~ fricher de 'la terre apres s'etre procure une paire de boeuf qu'il garda durant neuf ans alors qu'il se procura de vieux chevaux quj, manque de grain ne lui rendirent point les services desires. De nouveau il garda une autre paire de boeuf s qu'il avait ekve et ces derniers rendirent aussi de bons servi-
non seulement propre et sain, provenarit de" vaches indemnes de tubereulose, mais qu'il dpit offrir une infinite d'autres g-aranties, centre toutes les contaminations possibles. Meme ce lait la,- au dire de certains tenants de la pasteurisation-;' oblieatoire.' doit eti-e r� ak
SUDBURY A
PASSAGED ASSURfl HEURES R. O'Connor, 47jueBlooT,
coinble^mals
coffible qui est deja, en 5aucou^ d'endroits, d'occur-rence coutumiere. Ainsi le veu-Klent et 1'exigent des reglements et des decrets. S'il fallait en nasser par les volontes de cer-taines lisrues de sante, ces mernes decrets et ces memes lois seraient de valeur univer-selle.
Est-ce que c.a ne serait pas, dii meme coup, le triomphe integral et definitif du trust du lait?
Le Devoir
MOUTONS CANADIENS EXiPEDIES EN
NOUVELLE-ZELANDE
La Nouvelle-Zelande, qui esjt reputee pour ses beaux trou-peaux de moutons et d'a-gneaux, a cherche a obtenir des animaux pur sang du Canada, afin d'ameliorer les li-gnees du pays. Sept beliers provenant de fermes canadien-nes sont presentement en route vers la Nouvelle-Zelande, accompagnes de quatre beliers venant de la Grande-Bretagne. L'expedition a quitte New-York dernierement a bord du vapeur "Port Philip". On pre->voit que les-beliers seront ven-dus aux encheres au debut de Janvier. ^
CHOSES ET AUTRES /
Un depute des Communes an-glaises declare_jque les Dominions sont bien mal equippes pour la defense de Tempire. En effet au cours de la derniere guerre, Londres a souvent fait observer que les soldats de 'An-gleterre ont dft aller" au -combat en plus grand nombre que par le passe. On espere que ,de telles injustices ne se re*pete-ront plus.
Nos annbnceurs sont nos amis ENCOURAGEZrLES
en vrai colon car il du prendr place a bord d'un "freight' pour prendre soin de ses ani maux ainsi oue de son peti menage tandis que Mme Bi beau et son bebe voyagerent par train. Le nouveau colon arriva a Verner apres trois jours de trajet et de la il du transporter menage et ani-dans une voiture a foin du mieux qu'il le" pouvait et au risque du danger de perir car :'e pont du village. Lavigne etait alors inoride. En homme courageux il lanc.a son jeune oheval et voiture se disant qu-'il valait mieux le laisser s.uivre chemJu -sur ce pont ebranle par la pression de 1'eau du Lac Nipissing;, heureuse-ment la traverse se fit plusieurs fois sans incident et il en fut quitte pour la peur.
Arrive a sa nouvelle demeu-re a pieces ecarries, il du y fixer portes et chassis qu'il s'etait "procures avant de quitter St:Gabriel et qu'il avait du transporter J
il se procura de meilleurs che-vaux et la recolte de -grains etant plus abondante, ils rec,u-rent de meilleurs de meilleurs rationh que les premiers.
A 1'ete le nouveau colon et sa dame fesiient la cueillette c|e bleuets qu'ils vendaient a Lavigne, a raison de cinquante cents le pander, e'est quelque peu different-cette annee 1946, puisqu'ils se vendent a raison de quatre dollars le panier. Ce-Dcndant, aver ]es revenus des bleuets ainsi que le travail fait tin peu pour les autres plus v'ieux residents. A 1'automne, 1 devait payer les comptes 'aits au cotirs de 1'annee et ainsi le minime gagne de 1'ete lisparaissait rapidement et de louveau ce jeune homme se �o.yait force de chercher du ravail afin de gagner le.pain )Q'ur lui et sa .famille. .Trop �lpigner pour charroyer le bpii t le vendre, les chemins trop nauvais, il devait pour debar-as lebruler.-
Notons ici que du mois de mai a juillet, le chemin vers le illage etait presque impassa-
bourbeux pont^ avec du bois rond pour une distance de cinq milles.
Une fois installe quelque peu, le courageux colon du faire de la terre afin d'ensemencer un peu et a 1'automne, apres une minime recolte, il g'engagea pour bucher du bois de corde a sept milles au-dela de 1'Es-turgeon. Au printemps son em-ployeur ne le paya point et il du marcher 32 milles d pied pour retourr.er a son foyer. Un peu plus tard, en compa-gnie, d'un beau-frere (Joseph Bonin), il retourna; aupres de son employeur pour reclamer son minime salaire et ne fec.ir
endre a la petite eglise pour assister a la7 messe apres la-
uelle il fallait se procurer du magasin genoral le stricte ne-
essaire pour la nourriture de ia semaine, afin de ne pas avoir a retourner au village. Ce n'etait que tard. dans 1'a-{.res-midi que les epoux (lors-qu'il avait la possibilite de se rendre tous deux a la messe) arrivaient heureux d'avoir as-sistes a la messe et s'etre re-armes du courage si necessaire dans de telles, entreprises.
En 1921, M. Bibeau du ceder le terrain sur lequej /se trou-tait arpenter son terrain de suite & la page 7
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